Clément BOUTE-MBAMBA, Conseiller en Communication et Porte-parole du Général André KOLINGBA: "C'est mon choix Acte II"

A un moment de l'histoire, il faut savoir transcender, prendre de la hauteur et voler au delà de plusieurs considérations.

Il faut se dire ouvertement que pour certains, l'on n'appartient plus à sa famille, à sa région, à sa tribu ou à sa religion.

L’histoire a le secret de placer certains individus devant des responsabilités en les élevant et en permettant qu'ils deviennent " POSSESSION " de l'histoire.

Vais-je entrer dans cette destinée? Appartiendrais-je à cette catégorie d'individus? En politique serais-je différent de ceux que j'ai critiqué, jugé et rendu responsable du chaos dans lequel se trouve notre pays?

Autant d'interrogations qui m'animent en cette aube politique, ma matinée. "  Tu seras pesé comme tu pesais les autres; tu seras jugé comme tu jugeais les autres, m'a dit un aîné quand il a su que je m'engageais. Ne l'oublies pas, ne l'oublies surtout pas il a ajouté".

La RCA notre pays est à un croisement. La survie de la nation est l'enjeu principal; celle-ci passe par le retour de la sécurité, la liberté d'aller et de venir, une reforme des mœurs politique et une refonte de la nation de Gouverner qui doit passer du stade de l'exercice du pouvoir à l'exercice de l'autorité par le peuple et ensuite par les gouvernants pour le peuple (le bien de la communauté nationale).

Depuis notre indépendance nominative, jamais la souveraineté nationale n'a été aussi bafouée, jamais la dignité du Centrafricain n'a été autant malmenée par dix années d'expériences démocratiques malheureuses aux ramifications calamiteuses et tragiques.

Le peuple centrafricain a le sentiment d'avoir été abusé et trahi. Et pourtant ce peuple a fondé de grands espoirs à travers l'alternance politique de 1993 renouvelée en 1999 sans succès. Le fossé est grandissant entre le pouvoir et celui qui aspire toujours sans trop y croire à une véritable ouverture démocratique et à une société de progrès.

A présent nous devrons combler un quadruple déficit: confiance, transparence, espérance et tolérance(acceptation et communauté de vie).

Mon ambition est de participer à la remise de la RCA sur la voie de la bonne gouvernance et de la démocratie dans un pays qui n'en cultive pas que les apparences.

Je voudrai participer à l'action politico-intellectuelle qui redonnera à notre pays son lustre et sa juste place dans le concert des nations.

Je voudrai participer à l'action qui permettra le retour des grands équilibres macro-économiques.

Je voudrai participer au retour de la paix et à la consolidation de l'identité nationale.

Je voudrai participer à la création d'une société participative où chaque Centrafricain aura un rôle à jouer.

Je voudrai participer à la mise en place d'une société civile forte; actrice principale d'un Etat consistant et efficace, servant, redistribuant et régulant de manière impartiale et humaine dans un espace favorisant la croissance et le développement.

Je voudrai participer, eu égard à tout ce que nous avons vécu; à la mise en place d'une société de tolérance, d'acceptation et de fraternité dans un esprit de solidarité participative, basé sur le pluralisme de cette société multiculturelle jadis harmonieuse.

 

Ok certains vont se demander, où est passé l’homme de la plume ? L’homme de la critique ? L’homme de l’audace… ?A ceux là, je dis : je n’ai pas changé et je demeure le même.

Face à mes critiques, à mes analyses et prises de position, une porte m’a été ouverte; et Dieu merci je n’ai pas rencontré une bande d’activistes, d’agitateurs et de rêveurs patentés. J’ai découvert plutôt des gens qui ont pieds sur terre ; un milieu où le brainstorming n’est pas un vain mot, ouvert aux critiques constructives et propositions réalistes, et qui en tient compte dans sa conception d’actions pouvant permettre à notre société de se remettre en marche.

Contrairement à ce que certains pensent, les gens de ce milieu ont compris l’urgence de la situation qui s’impose. Ils ont aussi compris que LA SOLUTION passe par un travail conjugué de toutes les filles et tous les fils du Centrafrique sans distinction. Pour cela, ils laissent leurs portes grand ouvertes. Ma présence aujourd’hui au cœur même de l’action politique en cours en est la preuve suprême. Une porte est ouverte pour la relève, pour le sang neuf. Cette porte accueille tous ceux qui ont une Vue, une Idée Sacerdotale associée à une Intelligence Obéissant à la Nation. Cette porte est ouverte pour tous ceux qui font profession de Faire des Œuvres Impossibles ou Innovantes pour notre pays et pour les Temps Présents.

Le passage du verbe à la réalité ne doit pas être simplement une vue de l’esprit (celle-ci, placée dans la durée, serait une illusion qui menacerait l’action) mais une réalité palpable et quantifiable (avec une constante perspective de faire précéder l’action par la réflexion). Mon choix aujourd’hui est le champ politique.

Mon engagement s’inscrit dans une perspective nouvelle: Celle qui force notre Elite et notre jeunesse à avoir foi en elles-mêmes et en toutes leurs capacités, et les place devant leur tâche principale : S’engager, persévérer dans le travail qui est la seule mécanique qui puisse transformer nos potentiels en richesses véritables dans un Centrafrique pacifié, réunifié et en marche vers une société de progrès, où l’on mettra le savoir moderne et la technique au service de l’homme Centrafricain pour le grandir, l’embellir et préserver son environnement.

Le milieu que j’ai découvert et que je viens de peindre précédemment, celui auquel j’ai décidé d’offrir mes services mes capacités, mon adhésion est le Rassemblement Démocratique Centrafrique (RDC).

Pourquoi le RDC ?

Ma décision d’intégrer le RDC doit aussi être observée sous l’angle de trois principes afin de mieux apprécier mon positionnement.

1. IDEOLOGIE :

Sa mi-chemin entre le libéralisme et la social-démocratie, j’ai eu dans l’orientation politique de ce parti mes repères qui se résument en trois (03) point

2. LES CAHIERS DE L’HISTOIRE CENTRAFRICIANE

Le Rassemblement Démocratique Centrafricain est un parti ayant déjà exercé le pouvoir d’état. Titulaire d’un héritage politique où la paix et la sécurité, rétablies et consolidées en furent les corollaires, où les structures et les institutions d’une nation démocratique furent instaurées et l’économie assainie. Et, quand le Pouvoir qu’il détenait fut emporté par le vent du changement, dont il avait géré l’introduction, il accepta les résultats des urnes avec sagesse, prit conscience de son échec et s’en instruit, pour revenir sur le devant de la scène politique du pays. Des actes qui devraient enrichir très positivement notre histoire politique.

3. LA SITUATION CONCRETE DES MASSES DE NOTRE PAYS

Le tableau dramatique de notre pays, après onze(11) années d’expérience démocratique malheureuse, est plus que visible dans tous les secteurs. Les doléances légitimes des Centrafricains de 1993 se sont effroyablement multipliées, en nombre et en volume, quoique la décision des urnes ait été retenue avec civilité, et que toutes les forces vives de la nation aient prêtés leur soutien ménager d’effort.

Le peuple a été trahi...

La démocratie, ravie.

Ensemble nous devrons reconstruire un Centrafrique fraternel. Relancer la démocratie, assurer le respect des droits de l’homme et affirmer les valeurs traditionnelles de la famille Centrafricaine.

Ensemble nous devrons travailler à l’avènement d’un Centrafrique moderne en favorisant l’essor d’une économie de marché, de l’artisanat, de la culture, du sport, du commerce, de la jeunesse et de la femme.

Ensemble nous devrons bâtir un Centrafrique prospère en mettant les institutions de la république au service de la nation, et en oeuvrant pour que la voix de notre pays porte et qu’elle soit appréciée à sa juste valeur dans la communauté internationale.

J’entre au RDC avec la réelle ambition et la profonde conviction de veiller et de participer au changement qui s’impose au pays. Cette vision du monde peut paraître naïvement idéaliste. Elle reflète la jeunesse, ma génération. Je l’accepte. Mais elle est aussi et surtout le reflet de certains principes qui me sont personnellement et intellectuellement chers. Des principes qui poussent à militer au travers d’un grand parti, d’un mouvement national pour redonner confiance, faire renaître l’espoir, réconcilier et construire. Je ne conseillerais pas autre option à mes congénères, pour réaliser ce défi dont les fondements reposent sur nous.

Pour finir, je lance un appel à tous les jeunes centrafricains, à ceux de ma génération et des générations périphériques, à tous les compatriotes qui ont compris l’urgence de la situation actuelle ;à tous ceux là, je demande de me rejoindre au sein du RDC.

Rassemblons-nous pour assurer le développement économique de notre pays.

Rassemblons-nous pour restaurer la paix, l’unité, la réconciliation et la cohésion nationale.

Rassemblons-nous pour un autre centrafrique.

J’AI CHOISI la paix, la sécurité, l’unité du peuple centrafricain, la sagesse et l’humilité au respect de l’histoire et de la réalité.

PUISQUE LES REALITES ET LES NECESSITES NATIONALES FINISSENT TOUJOURS PAR TRIOMPHER, je me mets au service de notre pays.

Clément BOUTE-MBAMBA,
Conseiller en Communication et Porte-parole du Général André KOLINGBA,
Membre du Comité national de Campagne du Rassemblement Démocratique Centrafricain(RDC)

Actualité Centrafrique de sangonet - spécial élections 2005