LA BIOLOGIE APPLIQUEE A LA DEMOCRATIE C'EST LA BIOCRACIE OU GENOCRATIE!
Pour trouver une perspective juste pour la démocratie en Afrique, il faut quitter le négatif et rechercher comment la colonisation a déstabilisé la société africaine. La structure politique du sous-continent africain devrait reposer sur quatre niveaux d'intégration, depuis la famille formée par un chef et plusieurs femmes jusqu'à l'état ou la république, en passant par les quartiers et les chefferie d'une centaine de quartiers. Or, si la chefferie jusqu’a nos jours jouit d'une certaine stabilité et de la durée, l’état ou la république par contre sont inconsistants et transitoires.
La chefferie africaine tire sa stabilité et sa durée directement de la féodalité. D'un point de vue stratégique, la féodalité instaure un jeu de
concurrence généralisée. Mais, elle s’inscrit dans des partages politiques, sans doute privés de tout ressort, mais sans chercher ni réussir à les effacer. Il en résulte que tous les joueurs n'ont pas la même position. En particulier, les héritiers légitimes des arbitres princiers d’autrefois bénéficient toujours d'un statut spécial, qui fait qu'ils peuvent perdre toutes les batailles mais sont presque assurés de finir par gagner la guerre. Comme, par ailleurs, la féodalité a non seulement préservé l'aristocratie mais l’a encore renforcée et revigorée, et que la paysannerie est sortie, elle aussi, indemne et fortifiée du servage, ces polities restaurées ont bénéficié d'une stabilité, qui ne peut être appréciée à sa juste valeur que par la comparaison avec les autres aires culturelles.
S’il faut extrapoler en terme biologique, la chefferie africaine (unité d’ organisation et politique) représenterait une cellule spéciale ayant pour gène la féodalité se manifestant par le phénotype de la stabilité et de la durée de la cellule. Avec l’avènement de la colonisation cette unité s’est vue imposer un certain nombre de pressions sans tenir compte du rôle primordial que ce gène féodalité doit jouer sur sa stabilité et sa durée de l’organe qu’est l’état ou la république.
En d’autre termes, le gène féodalité a subi une mutation prédéfinie par le colon européen pour donne le gène de la démocratie. Dans ce système, la règle de droit stipule que tout acteur postulant l’adhésion dans un groupe, doit être coopté par ceux qui ont été reçus antérieurement et sélectionné en respectant un critère exclusif, sa capacité putative à contribuer aux objectifs du groupe. La politie est un groupe, dont la fin est, vers l'intérieur, la pacification par la justice, et, vers l'extérieur, la paix au risque de la guerre. Une question majeure se pose ici sur quel critère sélectionner les membres de la politie et les citoyens de la démocratie ? La seule réponse que l'on puisse tirer des prémisses est que les postulants soient libres, rationnels et finalisé, ce qui revient à dire qu'ils doivent être des êtres humains!!!
Le principe de mutation voudrait que, pour maintenir le phénotype (démocratie) et empêcher le gène original (féodalité) de refaire surface, des conditions de milieu soit maintenues favorables pour supporter cette mutation, sinon a chaque génération (division cellulaire) les gènes de résistance spécifique (féodalité) augmentent. Avoir ces deux tendances diamétralement opposé dans la même société ne peut qu’aboutir a ce qui est observé dans le sous continent africain.
Dans le contexte africain ne serait-il pas mieux de trouver un compromise entre la démocratie et la féodalité pour prendre avantage de notre héritage africain tout en se mettant en avant-garde de la culture européenne, car pour restaurer l’équilibre social il faudra de toute façon réduire la pression exercée sur le gène féodalité
Léopold Bara
(Thu, 9 Dec 2004 22:06:10 +0100 (CET))
Recherche de ma soeur HACQUARD MAURICETTE NOELLA
J
(Thu, 9 Dec 2004 20:10:25 +0100)