Jacques Chirac en tournée en Afrique pour la promotion de la Fondation Chirac (suite du périple)

 

 

L’ex-président français à Bamako : Que se cache derrière la visite de Chirac ?

Le Républicain - 13/12/2007 - L’ex-président français qui a dirigé son pays de 1995 à 2007, a entamé depuis le 10 décembre dernier, et ce jusqu’au 15 décembre prochain son périple qui l’a conduit d’abord en Mauritanie, puis au Sénégal et il sera ce matin à Bamako, où il séjournera jusqu’au 15 décembre.

 

Accompagné d’une forte délégation composée du milliardaire français François Pinault, de Valérie Terranova, la secrétaire de la Fondation et de Bénédicte Brissard, la chargée de communication, Chirac a vanté dans ces deux pays déjà visités, leurs efforts en matière de développement et de démocratisation. Le message sera-t-il le même ici au Mali? A en croire certaines sources, l’ancien président français a entrepris cette tournée africaine dans le cadre de la promotion de sa fondation dénommée “fondation Jacques Chirac pour le développement durable et le dialogue des cultures”.

 

Selon ces sources, la Fondation Jacques Chirac pour le développement durable et le dialogue des cultures, présidée par Michel Camdessus, ancien directeur général du Fonds Monétaire International (FMI), a pour objectif la protection de la planète ainsi que la défense et la préservation des patrimoines culturels africains et asiatiques. Cet ancien sociétaire de l’Elysée, entend mettre sur pied cette fondation en début 2008. Ce qui est paradoxal, c’est que ladite fondation n’a pas encore reçu l’aval de l’actuel gouvernement français.

 

A cet égard, la tournée de M. Chirac en Afrique ne semble pas opportune. Alors que se cache derrière cette visite sur le continent, surtout celle qu’il effectue à partir d’aujourd’hui dans notre pays? Certainement l’ex-président français va s’étendre sur sa fondation. Mais nul doute que comme à l’accoutumée, il aura à son agenda de louer le mérite du Mali en matière de son “avancée” démocratique, alors qu’on sait bien que nous assistons, selon certains hommes politiques, à un recul démocratique, eu égard aux dernières élections législatives et présidentielle ayant été émaillées de fraudes massives. Il ne manquera pas certainement de mettre un accent particulier sur la “bonne” gouvernance au Mali, alors qu’on assiste à une gestion catastrophique du pouvoir avec la mise à la touche des partis politiques dits de l’opposition, et surtout avec la délinquance financière, la corruption et l’impunité qui ont fait leurs nids dans notre république. Chirac pourrait même se permettre de vanter les “bonnes” relations d’amitié et de coopération qui existent entre nos deux pays, au moment où des Maliens sont expulsés en masse de la France.

 

Au delà de tous ses sujets que l’ex-président français pourrait aborder pour jeter de la poudre aux yeux des Maliens, l’on se demande s’il n’a pas l’ambition de soigner son image quelque peu ternie après les affaires de “détournement des fonds publics” dans lesquelles il serait impliqué. En effet, six mois après son départ de l’Elysée, l’ancien président Jacques Chirac avait été mis en examen pour “détournement de fonds publics” dans un dossier visant la période où il était maire de Paris, de 1977 à 1995, une “première” dans l’histoire de la République française. Jacques Chirac avait été mis en cause par la juge Xavière Simeoni pour avoir fait recruter à son cabinet de maire des dizaines de “chargés de mission” payés sur fonds publics mais qui, selon les cas, n’auraient effectué aucun travail ou auraient été à son service personnel.

 

Cette poursuite judiciaire devrait désormais déboucher sur un procès en correctionnelle, aucun vice de forme ne pouvant plus être soulevé. La Cour de cassation a en effet validé totalement la procédure en juin dernier. En outre, selon la presse française, Jacques Chirac serait menacé d’auditions, voire de poursuites, dans plusieurs autres affaires. Pourrait-on alors dire que l’ancien président français voudrait se donner de nouveaux airs sur la continent africain après avoir passé de sales moments dans son pays? Dans tous les cas, les Africains devaient rester vigilants pour qu’ils ne servent pas toujours de boucs émissaires.

Bruno Loma [http://www.maliweb.net/printpage.php?NID=25343]

 

 


Photo - L'Essor

 

 

 

 

 

Jacques Chirac : L'Afrique "progresse au quotidien"

     DAKAR, 13 décembre 2007, Xinhua -- L'ancien président français,  Jacques Chirac a déclaré constater avec satisfaction, que  l'Afrique"avance au quotidien", à son arrivée jeudi au Mali, en  provenance du Sénégal, deuxième étape d'un périple ouest-africain  entamé lundi par la Mauritanie. 

     "Je suis content de voir les progrès réalisés en Afrique", a  affirmé Jacques Chirac, soulignant que "l'Afrique fait des progrès, je dirais, chaque semaine, chaque jour", rapporte jeudi l'Agence  de presse africaine. 

     L'ancien chef de l'Etat français ne s'est pas étalé sur les " avancées" qu'il impute, pour une part, à "l'impulsion" donnée par  les "présidents" africains, mais, diti-il, "Ça fait un plaisir de  le constater". 

     Parlant de la Fondation qu'il a créée, Jacques Chirac a assuré  qu'elle serait officiellement lancée dans les tout prochains jours, après une ultime formalité administrative, notamment  l'autorisation du Conseil d'Etat de France. 

     La nouvelle institution oeuvrera à faciliter l'accès aux  médicaments dans "les pays qui en ont besoin, en particulier en  Afrique", a-t-il dit, soulignant qu'un autre de ses objectifs est  de militer pour le maintien des langues traditionnelles, par des  moyens modernes de conservation. 

     Au rythme actuel, les langues traditionnelles pourraient toutes disparaître dans un siècle, a averti Chirac, qui précise que " quand une langue disparaît, c'est un élément de la culture humaine qui s'en va". 

http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-12/14/content_543456.htm

 

 

 

 

 

L’Afrique sera "au coeur" des activités de la Fondation Chirac

DAKAR, AFP, 13 décembre 2007 — Le continent africain, particulièrement cher à l'ex-président français Jacques Chirac, "sera au coeur" des activités de la future Fondation Chirac, a annoncé mercredi à Dakar l'ancien chef de l'Etat en visite au Sénégal.

"L'Afrique sera au coeur (des activités de la future fondation)", a-t-il indiqué à des journalistes en marge d'une réunion sur la lutte contre le paludisme à l'Institut Pasteur de Dakar. Cette fondation doit officiellement voir le jour fin décembre ou début janvier après le feu vert du Conseil d'Etat.

"Tout d'abord parce que l'Afrique le mérite, ensuite parce que le monde a besoin d'une Afrique stable et dans l'état actuel des choses, le développement de l'Afrique se fait dans des conditions qui menacent la stabilité car la démographie est très importante et la richesse ne suit pas", a-t-il ajouté.

Lors de ses deux mandats, l'ex-président (1995-2007) avait à de nombreuses reprises plaidé pour aider l'Afrique, continent le plus pauvre du monde, particulièrement frappé par la pandémie du sida et le paludisme.

M. Chirac a ensuite visité à l'Institut Pasteur une unité de production de vaccins contre la fièvre jaune, la seule existant en Afrique et une des trois dans le monde. Une nouvelle unité de production, plus moderne, est à l'étude. Le vaccin contre cette maladie a été découvert en 1927 à Dakar.

L'ancien chef d'Etat, à l'origine de la création du musée du Quai Branly à Paris, consacré au Arts premiers, a en revanche refusé de commenter le discours controversé sur l'Afrique prononcé en juillet à Dakar par son successeur Nicolas Sarkozy.

"Je ne fais aucun commentaire sur les discours du chef de l'Etat français, c'est une règle que j'ai toujours respecté notamment à l'étranger", a laconiquement déclaré M. Chirac.

Le président Sarkozy avait suscité une vive émotion chez de nombreux intellectuels africains francophones en affirmant notamment que "l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire".

Après la Mauritanie et le Sénégal, M. Chirac doit partir jeudi au Mali, dernière étape de sa tournée ouest-africaine.

 

 

 

  

Le périple africain de Chirac

lessentiel.lu, 13.12.07; 21:07 L’ex-chef d’État français Jacques Chirac est arrivé hier au Mali pour une visite de 48 heures. M. Chirac a notamment eu un entretien en tête-à-tête avec le président Touré, suivi d’un dîner.

Mauritanie, Sénégal, Mali, Jacques Chirac est en Afrique pour écouter et échanger.

Sa visite s’achève aujourd'hui dans la région de Mopti où lors d’un précédent séjour il avait été intronisé «hogon», chef dogon

Le Mali est la dernière étape d’une minitournée ouest-africaine qui l’a déjà conduit en Mauritanie et au Sénégal dans le cadre du lancement de sa future fondation. «Il n’y aura pas de mondialisation réussie si l’Afrique reste au bord du chemin et si elle ne peut pas offrir un avenir à sa jeunesse.

C’est dans cette perspective, et pour mieux définir les actions de ma fondation, que j’ai voulu faire ce voyage qui me permet d’écouter, d’échanger, d’apprendre, d’approfondir certaines questions», a-t-il ajouté.

L’essentiel - http://www.lessentiel.lu/news/monde/story/27695710

 

 

 

 

Jacques Chirac à l’Institut Pasteur : “L’Afrique sera au cœur de nos actions”

Le Soleil - 12décembre 2007 - L’Afrique sera l’une des priorités de la Fondation Jacques Chirac. L’annonce a été faite par son président qui a visité hier l’Institut Pasteur de Dakar. Au cours de cette rencontre, les efforts et les défis du Sénégal en matière de lutte contre le paludisme ont été présentés à l’hôte.

« L’Afrique sera au cœur des actions de la Fondation Chirac, parce qu’elle le mérite. L’Afrique a besoin de stabilité. Il est essentiel que les pays riches expriment leur solidarité à l’Afrique », a déclaré l’ancien président de la République française Jacques Chirac qui a visité hier l’Institut Pasteur de Dakar.

L’occasion s’apprêtait pour les agents de cette structure de rappeler la place que celle-ci occupe dans la lutte contre les maladies infectieuses et virales comme la fièvre jaune. Mais, au-delà, l’Institut Pasteur, comme l’a souligné Philipe Mauclère, s’investit dans la recherche, dans la production de vaccins. L’ambassadeur de France au Sénégal, a salué les efforts du gouvernement du Sénégal en matière de politique de santé et aussi la coopération entre les autorités et les partenaires. Pour corroborer cet argumentaire, le directeur de la santé, le professeur Oumar Faye a levé un coin du voile sur la politique du gouvernement en matière de santé. Parmi ces axes, il a cité la prévention, le relèvement du plateau technique, la promotion de la qualité de service entre autres. « Le président de la République, Abdoulaye Wade a l’habitude de dire qu’il ne sert à rien de courir derrière une maladie et qu’il faut mettre l’accent sur la prévention. Nous nous sommes inscrits dans cette voie. La santé est un droit pour tous au Sénégal.

Cette volonté s’est matérialisée par la gratuité des Arv (Antirétroviraux : ndlr), des césariennes, de l’accouchement dans certaines régions et de la mise en place du « Plan sésame », pour les personnes âgées », a énuméré le professeur Faye. Cette performance de la politique sanitaire peut se lire à travers les résultats obtenus en matière de lutte contre le paludisme, première cause de mortalité en Afrique et qui intéresse particulièrement l’ancien président français Jacques Chirac.

Le coordonnateur du Programme de lutte contre le paludisme, Moussa Thior qui a fait une communication sur la lutte contre le paludisme, a fait savoir que les stratégies du Sénégal repose sur la prévention, le dépistage précoce, entre autres, et qui ont aujourd’hui eu des résultats concluants. Toutefois, il reste beaucoup d’efforts à fournir pour atténuer les conséquences du paludisme sous nos cieux. « Nous avons des défis à relever. Il s’agit d’étendre la couverture en moustiquaire imprégnée, de rendre accessible le dépistage précoce, de diminuer les vecteurs transmetteurs », avance Dr Thior.

Au cours de cette rencontre, la non-disponibilité des médicaments dans les pays en voie de développement et surtout leur cherté a été aussi remise sur le tapis. Face à cette épineuse problématique, plusieurs solutions sont en voie d’exploitation à savoir, la fixation des prix préférentiels, la promotion de nouveaux types de médicaments, entre autres. Pour prendre en charge ces manquements, Jacques Chirac a convié les pays riches à apporter leur soutien aux pays en voie de développement car, c’est la voie pour consolider la stabilité en Afrique. Il a aussi loué les efforts de la politique du Sénégal en matière de santé.

http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=31686

Idrissa SANE

 

 

 

 

 

Europe/Afrique : les dirigeants africains en révolte contre l’Europe

 

12 décembre 2007 (Nouvelle Solidarité) - Ce sont des dirigeants africains remontés qui ont refusé, au sommet de l’Union européenne et de l’Afrique qui eut lieu à Lisbonne le 9 décembre dernier, de parapher les Accords de partenariat économique (APE) destinés aux pays de l’Afrique, Caraïbes, et Pacifique (ACP) sur lesquels l’UE planche depuis cinq ans.

 

Pas moins de 80 chefs d’état et de gouvernement et de hauts représentants des pays de l’Union européenne ont participé à ce sommet dont le but était de se doter d’une stratégie commune et d’un plan d’action UE-Afrique comprenant des partenariats pour la paix et la sécurité, la gouvernance démocratique et les droits de l’Homme, le commerce et l’intégration régionale, les objectifs du Millénaire pour le développement, l’énergie, les changements climatiques, les migrations, la mobilité et l’emploi, les sciences, la société de l’information et l’espace.

 

Bien que depuis longtemps ces pays aient bénéficié d’un régime douanier préférentiel pour exporter leurs produits vers l’Union européenne, l’Organisation mondiale du commerce - pour qui ce régime constitue une atteinte au sacro-saint principe de la concurrence non faussée - exige de les remplacer par les APE qui, en échange du libre accès de leurs produits au marché européen, exigent une ouverture progressive d’au moins 80 % de leurs marchés aux produits européens. Seuls 15 membres de l’ACP sur 78 (dont 13 Africains) ont conclu jusqu’ici de tels accords qui signeraient l’arrêt de mort de leurs économies.

 

C’est au tour de cette question qu’une opposition virulente a éclaté entre quelques poids lourds de l’Afrique - Abdoulaye Wade, le président sénégalais, Thabo Mbeki, le président sud-africain et Alpha Oumar Konaré, président de la commission de l’Union africaine - et l’Union européenne, opposition qui s’est aussi cristallisée autour de la présence au sommet de Robert Mugabe, le président du Zimbabwe. Clairement cette opposition, affichée sans ambiguïté doit beaucoup au rôle que la Chine joue en Afrique depuis quelques temps. Présente massivement à travers le continent pour assurer son approvisionnement en matières premières, la Chine est devenue l’un des premiers investisseurs dans le continent. Si les pratiques commerciales chinoises prêtent à caution - utilisation uniquement de main d’œuvre chinoise, non intégration dans le pays, etc. - la présence de la Chine donne à ces pays une marge de manœuvre par rapport aux anciennes puissances coloniales qui n’existait pas auparavant.

 

Robert Mugabe : « les Britanniques sont les maîtres de l’Allemagne »

 

Robert Mugabe, le président du Zimbabwe s’en est pris vivement à l’Allemagne après que celle-ci ait déclaré que les dirigeants européens étaient « unis » dans leurs critiques de Mugabe. Selon un article de The Times, Mugabe s’en est pris aux accusations frauduleuses du « gang des quatre » de Gordon Brown (Allemagne, Suède, Danemark et Norvège). Brown n’est pas présent, a-t-il dit, mais « ses mégaphones, qui ne parlent pas avec leur cœur mais disent ce que le 10 Downing Street veut entendre, le sont ». « Les Britanniques sont les véritables maîtres de l’Allemagne » -a-t-il dit. Tout aussi virulent, le ministre zimbabwéen de l’information Sikhanyiso Ndlovu a invité Merkel dans les pages du Zimbabwe Herald, à relire l’histoire de l’Allemagne et à chercher une inspiration plutôt du côté du grand chancelier Bismarck dont la politique avait été fortement inspirée par celle de Abraham Lincoln aux Etats-Unis.

 

Particulièrement virulent aussi, le président sénégalais, Abdoulaye Wade a déclaré que la plupart des dirigeants africains rejetaient ces propositions car elles ne sont pas « dans l’intérêt de l’Afrique ». Thabo Mbeki a noté également pour sa part que ces accords ‘ne contribuent pas au développement des pays de l’ACP, ni a lutter contre la misère ». Alpha Oumar Konare, le président de la Commission de l’union africaine a déclaré que l’UE devait abandonner « son approche coloniale » soulignant que les richesses de l’Afrique doivent être payées « à un juste prix ».

 

Les dirigeants africains qui se sont exprimés publiquement ont également rappelé aux Européens que, désormais, ils n’étaient plus les seuls à s’intéresser au continent. « L’Afrique ne saurait être ni une chasse gardée ni un nouveau territoire à conquérir », a souligné Konaré, en dressant la longue liste des sommets que le continent a tenus depuis un an avec la Chine, l’Amérique du Sud, l’Inde, le Japon, la Turquie ou l’Organisation des Etats américains. « L’Europe a perdu la bataille de la compétition en Afrique », a même estimé le président Wade, faisant valoir que les produits européens étaient trop chers et leur administration trop lourde.

 

Un soutien inattendu aux Africains est venu de l’ancien président Jacques Chirac, en visite au Sénégal pour promouvoir sa nouvelle fondation pour le développement durable et le dialogue de cultures. "Je crois que les APE proposés par Bruxelles (l’Union européenne) négligent une partie des réalités économiques africaines", a déclaré Jacques Chirac dans un entretien au quotidien pro-gouvernemental Le Soleil publié mardi.

 

"On ne peut pas laisser menacer les rares industries nationales et réduire les recettes fiscales des Etats. On ne peut pas assister à un déferlement des produits européens en Afrique sans réelle contrepartie, si ce n’est pour quelques filières réduites comme l’exportation de fleurs vers l’Europe", a estimé l’ancien président français. L’ex-président français a par ailleurs qualifié de "chose positive" la présence "de plus en plus importante" de la Chine en Afrique. "C’est bon pour l’Afrique, qui bénéficie d’investissements nouveaux. C’est bon pour la Chine. C’est bon pour l’Europe que la concurrence stimule", a dit Jacques Chirac, qui a dirigé la France pendant 12 ans, de 1995 à 2007.

 

Au cours d’une conférence organisée à Paris par l’Union internationale des journalistes africains et le mouvement pour une nouvelle Union Africaine, les participants, parmi lesquels Lanciné Camara et Jacques Cheminade, ont salué la résistance intellectuelle, politique et visionnaire d’Alpha Oumar Konaré, président de la Commission de l’Union africaine, et des présidents Thabo Mbeki et Abdoulaye Wade pour avoir refusé de céder à la pression de certains Européens à la conférence de Lisbonne.

 

Solidarite et Progres - http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article-breve.php3?id_article=3609

 

 

 

 

 

JACQUES CHIRAC, ANCIEN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE :

 

« J’aime l’Afrique, j’aime son histoire, ses cultures, son extraordinaire créativité artistique, ses capacités d’imagination et d’invention. Je la considère comme un partenaire essentiel des relations internationales, alors oui, Chirac l’Africain me plaît bien ! C’est un concept qui me fait plaisir. » l Et dans la Françafrique, quand il y a de la gêne, il n’y a plus de plaisir, on le sait bien.

Humanité  Tibune libre  - http://www.humanite.fr/2007-12-13_Tribune-libre_Ils-ont-ose-le-dire

 

 

 

 

 

Chirac, reconnaissant à l’endroit de Dakar et Saint-Louis, ’’villes africaines chargées d’histoire’

 

Dakar, APS, 11 décembre 2007 - L’ancien président français Jacques Chirac, qui entame mardi une visite de deux jours au Sénégal, a expliqué avoir réservé à l’Afrique son premier voyage public depuis son départ de l’Elysée par un devoir de ’’reconnaissance’’ à l’endroit notamment de Dakar et Saint-Louis, ’’villes africaines chargées d’histoire’’.

Selon le président français interrogé par le quotidien public Le Soleil, les deux villes sénégalaises qui ont été tour à tour avant l’indépendance capitale de l’Afrique occidentale française (AOF), lui avaient réservé ‘’un accueil inoubliable’’ lors de son dernier déplacement comme chef de l’Etat.

Cette visite a ’’un sens évident pour moi : celui de l’amitié et de la fidélité, celui aussi d’un engagement intact’’, a dit Chirac dans une interview parue mardi au quotidien national Le Soleil.

’’Je ne pouvais tout de même pas venir en Afrique sans venir au Sénégal ! Et puis, je conserve de ma visite d’Etat ici, un souvenir très fort. Dakar, Saint-Louis, ces grandes villes africaines chargées d’histoire, m’avaient réservé un accueil inoubliable’’, a déclaré Jacques Chirac, attendu mardi à partir de 17h15 à Dakar.

’’Venir ici, c’est aussi marquer ma reconnaissance’’, a encore dit l’ancien président français, réaffirmant sa ’’conviction intime’’ selon laquelle il n’y aurait ’’pas de mondialisation réussie sans l’Afrique, que celle-ci doit prendre toute sa place dans les échanges mondiaux’’.

’’J’aime l’Afrique, j’aime son histoire, ses cultures, son extraordinaire créativité artistique, ses capacités d’imagination et d’invention. Je la considère comme un partenaire essentiel des relations internationales’’, a indiqué l’ancien président français également appelé ’’Chirac l’Africain’’.

’’C’est un concept qui me fait plaisir’’, commente Jacques Chirac qui entame par la Mauritanie sa visite en Afrique, avant d’être accueilli mardi au Sénégal où il aura notamment un entretien avec le président Abdoulaye Wade.

Jacques Chirac se rendra ensuite jeudi au Mali.

http://www.africanglobalnews.com/article2064.html

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