Jacques Chirac
en tournée en Afrique pour la promotion de
L’ex-président
français à Bamako : Que se cache derrière la visite de Chirac ?
Le
Républicain - 13/12/2007 - L’ex-président français qui a dirigé son pays de 1995
à
Accompagné
d’une forte délégation composée du milliardaire français François Pinault, de
Valérie Terranova, la secrétaire de
Selon
ces sources,
A
cet égard, la tournée de M. Chirac en Afrique ne semble pas opportune. Alors que
se cache derrière cette visite sur le continent, surtout celle qu’il effectue à
partir d’aujourd’hui dans notre pays? Certainement l’ex-président français va
s’étendre sur sa fondation. Mais nul doute que comme à l’accoutumée, il aura à
son agenda de louer le mérite du Mali en matière de son “avancée” démocratique,
alors qu’on sait bien que nous assistons, selon certains hommes politiques, à un
recul démocratique, eu égard aux dernières élections législatives et
présidentielle ayant été émaillées de fraudes massives. Il ne manquera pas
certainement de mettre un accent particulier sur la “bonne” gouvernance au Mali,
alors qu’on assiste à une gestion catastrophique du pouvoir avec la mise à la
touche des partis politiques dits de l’opposition, et surtout avec la
délinquance financière, la corruption et l’impunité qui ont fait leurs nids dans
notre république. Chirac pourrait même se permettre de vanter les “bonnes”
relations d’amitié et de coopération qui existent entre nos deux pays, au moment
où des Maliens sont expulsés en masse de
Au
delà de tous ses sujets que l’ex-président français pourrait aborder pour jeter
de la poudre aux yeux des Maliens, l’on se demande s’il n’a pas l’ambition de
soigner son image quelque peu ternie après les affaires de “détournement des
fonds publics” dans lesquelles il serait impliqué. En effet, six mois après son
départ de l’Elysée, l’ancien président Jacques Chirac avait été mis en examen
pour “détournement de fonds publics” dans un dossier visant la période où il
était maire de Paris, de 1977 à 1995, une “première” dans l’histoire de
Cette
poursuite judiciaire devrait désormais déboucher sur un procès en
correctionnelle, aucun vice de forme ne pouvant plus être soulevé.
Bruno
Loma [http://www.maliweb.net/printpage.php?NID=25343]
Jacques
Chirac : L'Afrique "progresse au quotidien"
DAKAR, 13 décembre 2007, Xinhua -- L'ancien président français, Jacques
Chirac a déclaré constater avec satisfaction, que l'Afrique"avance au
quotidien", à son arrivée jeudi au Mali, en provenance du Sénégal,
deuxième étape d'un périple ouest-africain entamé lundi par
"Je suis content de voir les progrès réalisés en Afrique", a affirmé
Jacques Chirac, soulignant que "l'Afrique fait des progrès, je dirais,
chaque semaine, chaque jour", rapporte jeudi l'Agence de presse
africaine.
L'ancien chef de l'Etat français ne s'est pas étalé sur les " avancées"
qu'il impute, pour une part, à "l'impulsion" donnée par les "présidents"
africains, mais, diti-il, "Ça fait un plaisir de le constater".
Parlant de
La nouvelle institution oeuvrera à faciliter l'accès aux médicaments dans
"les pays qui en ont besoin, en particulier en Afrique", a-t-il dit,
soulignant qu'un autre de ses objectifs est de militer pour le maintien
des langues traditionnelles, par des moyens modernes de
conservation.
Au rythme actuel, les langues traditionnelles pourraient toutes disparaître
dans un siècle, a averti Chirac, qui précise que " quand une langue
disparaît, c'est un élément de la culture humaine qui s'en
va".
http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-12/14/content_543456.htm
DAKAR,
AFP, 13 décembre 2007 — Le continent africain, particulièrement cher à
l'ex-président français Jacques Chirac, "sera au coeur" des activités de la
future Fondation Chirac, a annoncé mercredi à Dakar l'ancien chef de l'Etat en
visite au Sénégal.
"L'Afrique
sera au coeur (des activités de la future fondation)", a-t-il indiqué à des
journalistes en marge d'une réunion sur la lutte contre le paludisme à
l'Institut Pasteur de Dakar. Cette fondation doit officiellement voir le jour
fin décembre ou début janvier après le feu vert du Conseil
d'Etat.
"Tout
d'abord parce que l'Afrique le mérite, ensuite parce que le monde a besoin d'une
Afrique stable et dans l'état actuel des choses, le développement de l'Afrique
se fait dans des conditions qui menacent la stabilité car la démographie est
très importante et la richesse ne suit pas", a-t-il
ajouté.
Lors
de ses deux mandats, l'ex-président (1995-2007) avait à de nombreuses reprises
plaidé pour aider l'Afrique, continent le plus pauvre du monde, particulièrement
frappé par la pandémie du sida et le paludisme.
M.
Chirac a ensuite visité à l'Institut Pasteur une unité de production de vaccins
contre la fièvre jaune, la seule existant en Afrique et une des trois dans le
monde. Une nouvelle unité de production, plus moderne, est à l'étude. Le vaccin
contre cette maladie a été découvert en 1927 à Dakar.
L'ancien
chef d'Etat, à l'origine de la création du musée du Quai Branly à Paris,
consacré au Arts premiers, a en revanche refusé de commenter le discours
controversé sur l'Afrique prononcé en juillet à Dakar par son successeur Nicolas
Sarkozy.
"Je
ne fais aucun commentaire sur les discours du chef de l'Etat français, c'est une
règle que j'ai toujours respecté notamment à l'étranger", a laconiquement
déclaré M. Chirac.
Le
président Sarkozy avait suscité une vive émotion chez de nombreux intellectuels
africains francophones en affirmant notamment que "l'homme africain n'est pas
assez entré dans l'histoire".
Après
Mauritanie,
Sénégal, Mali, Jacques Chirac est en Afrique pour écouter et échanger.
Sa
visite s’achève aujourd'hui dans la région de Mopti où lors d’un précédent
séjour il avait été intronisé «hogon», chef dogon
Le
Mali est la dernière étape d’une minitournée ouest-africaine qui l’a déjà
conduit en Mauritanie et au Sénégal dans le cadre du lancement de sa future
fondation. «Il n’y aura pas de mondialisation réussie si l’Afrique reste au bord
du chemin et si elle ne peut pas offrir un avenir à sa jeunesse.
C’est
dans cette perspective, et pour mieux définir les actions de ma fondation, que
j’ai voulu faire ce voyage qui me permet d’écouter, d’échanger, d’apprendre,
d’approfondir certaines questions», a-t-il ajouté.
L’essentiel
- http://www.lessentiel.lu/news/monde/story/27695710
Jacques
Chirac à l’Institut Pasteur : “L’Afrique sera au cœur de nos
actions”
Le
Soleil - 12décembre 2007 - L’Afrique
sera l’une des priorités de
« L’Afrique
sera au cœur des actions de
L’occasion
s’apprêtait pour les agents de cette structure de rappeler la place que celle-ci
occupe dans la lutte contre les maladies infectieuses et virales comme la fièvre
jaune. Mais, au-delà, l’Institut Pasteur, comme l’a souligné Philipe Mauclère,
s’investit dans la recherche, dans la production de vaccins. L’ambassadeur de
France au Sénégal, a salué les efforts du gouvernement du Sénégal en matière de
politique de santé et aussi la coopération entre les autorités et les
partenaires. Pour corroborer cet argumentaire, le directeur de la santé, le
professeur Oumar Faye a levé un coin du voile sur la politique du gouvernement
en matière de santé. Parmi ces axes, il a cité la prévention, le relèvement du
plateau technique, la promotion de la qualité de service entre autres. « Le
président de
Cette
volonté s’est matérialisée par la gratuité des Arv (Antirétroviraux :
ndlr), des césariennes, de l’accouchement dans certaines régions et de la mise
en place du « Plan sésame », pour les personnes âgées », a
énuméré le professeur Faye. Cette performance de la politique sanitaire peut se
lire à travers les résultats obtenus en matière de lutte contre le paludisme,
première cause de mortalité en Afrique et qui intéresse particulièrement
l’ancien président français Jacques Chirac.
Le
coordonnateur du Programme de lutte contre le paludisme, Moussa Thior qui a fait
une communication sur la lutte contre le paludisme, a fait savoir que les
stratégies du Sénégal repose sur la prévention, le dépistage précoce, entre
autres, et qui ont aujourd’hui eu des résultats concluants. Toutefois, il reste
beaucoup d’efforts à fournir pour atténuer les conséquences du paludisme sous
nos cieux. « Nous avons des défis à relever. Il s’agit d’étendre la
couverture en moustiquaire imprégnée, de rendre accessible le dépistage précoce,
de diminuer les vecteurs transmetteurs », avance Dr
Thior.
Au
cours de cette rencontre, la non-disponibilité des médicaments dans les pays en
voie de développement et surtout leur cherté a été aussi remise sur le tapis.
Face à cette épineuse problématique, plusieurs solutions sont en voie
d’exploitation à savoir, la fixation des prix préférentiels, la promotion de
nouveaux types de médicaments, entre autres. Pour prendre en charge ces
manquements, Jacques Chirac a convié les pays riches à apporter leur soutien aux
pays en voie de développement car, c’est la voie pour consolider la stabilité en
Afrique. Il a aussi loué les efforts de la politique du Sénégal en matière de
santé.
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=31686
Idrissa
SANE
Europe/Afrique
: les dirigeants africains en révolte contre l’Europe
12
décembre 2007 (Nouvelle Solidarité) - Ce sont des dirigeants africains remontés
qui ont refusé, au sommet de l’Union européenne et de l’Afrique qui eut lieu à
Lisbonne le 9 décembre dernier, de parapher les Accords de partenariat
économique (APE) destinés aux pays de l’Afrique, Caraïbes, et Pacifique (ACP)
sur lesquels l’UE planche depuis cinq ans.
Pas
moins de 80 chefs d’état et de gouvernement et de hauts représentants des pays
de l’Union européenne ont participé à ce sommet dont le but était de se doter
d’une stratégie commune et d’un plan d’action UE-Afrique comprenant des
partenariats pour la paix et la sécurité, la gouvernance démocratique et les
droits de l’Homme, le commerce et l’intégration régionale, les objectifs du
Millénaire pour le développement, l’énergie, les changements climatiques, les
migrations, la mobilité et l’emploi, les sciences, la société de l’information
et l’espace.
Bien
que depuis longtemps ces pays aient bénéficié d’un régime douanier préférentiel
pour exporter leurs produits vers l’Union européenne, l’Organisation mondiale du
commerce - pour qui ce régime constitue une atteinte au sacro-saint principe de
la concurrence non faussée - exige de les remplacer par les APE qui, en échange
du libre accès de leurs produits au marché européen, exigent une ouverture
progressive d’au moins 80 % de leurs marchés aux produits européens. Seuls 15
membres de l’ACP sur 78 (dont 13 Africains) ont conclu jusqu’ici de tels accords
qui signeraient l’arrêt de mort de leurs économies.
C’est
au tour de cette question qu’une opposition virulente a éclaté entre quelques
poids lourds de l’Afrique - Abdoulaye Wade, le président sénégalais, Thabo
Mbeki, le président sud-africain et Alpha Oumar Konaré, président de la
commission de l’Union africaine - et l’Union européenne, opposition qui s’est
aussi cristallisée autour de la présence au sommet de Robert Mugabe, le
président du Zimbabwe. Clairement cette opposition, affichée sans ambiguïté doit
beaucoup au rôle que
Robert
Mugabe : « les Britanniques sont les maîtres de l’Allemagne
»
Robert
Mugabe, le président du Zimbabwe s’en est pris vivement à l’Allemagne après que
celle-ci ait déclaré que les dirigeants européens étaient « unis » dans leurs
critiques de Mugabe. Selon un article de The Times, Mugabe s’en est pris aux
accusations frauduleuses du « gang des quatre » de Gordon Brown (Allemagne,
Suède, Danemark et Norvège). Brown n’est pas présent, a-t-il dit, mais « ses
mégaphones, qui ne parlent pas avec leur cœur mais disent ce que le 10 Downing
Street veut entendre, le sont ». « Les Britanniques sont les véritables maîtres
de l’Allemagne » -a-t-il dit. Tout aussi virulent, le ministre zimbabwéen de
l’information Sikhanyiso Ndlovu a invité Merkel dans les pages du Zimbabwe
Herald, à relire l’histoire de l’Allemagne et à chercher une inspiration plutôt
du côté du grand chancelier Bismarck dont la politique avait été fortement
inspirée par celle de Abraham Lincoln aux Etats-Unis.
Particulièrement
virulent aussi, le président sénégalais, Abdoulaye Wade a déclaré que la plupart
des dirigeants africains rejetaient ces propositions car elles ne sont pas «
dans l’intérêt de l’Afrique ». Thabo Mbeki a noté également pour sa part que ces
accords ‘ne contribuent pas au développement des pays de l’ACP, ni a lutter
contre la misère ». Alpha Oumar Konare, le président de
Les
dirigeants africains qui se sont exprimés publiquement ont également rappelé aux
Européens que, désormais, ils n’étaient plus les seuls à s’intéresser au
continent. « L’Afrique ne saurait être ni une chasse gardée ni un nouveau
territoire à conquérir », a souligné Konaré, en dressant la longue liste des
sommets que le continent a tenus depuis un an avec
Un
soutien inattendu aux Africains est venu de l’ancien président Jacques Chirac,
en visite au Sénégal pour promouvoir sa nouvelle fondation pour le développement
durable et le dialogue de cultures. "Je crois que les APE proposés par Bruxelles
(l’Union européenne) négligent une partie des réalités économiques africaines",
a déclaré Jacques Chirac dans un entretien au quotidien pro-gouvernemental Le
Soleil publié mardi.
"On
ne peut pas laisser menacer les rares industries nationales et réduire les
recettes fiscales des Etats. On ne peut pas assister à un déferlement des
produits européens en Afrique sans réelle contrepartie, si ce n’est pour
quelques filières réduites comme l’exportation de fleurs vers l’Europe", a
estimé l’ancien président français. L’ex-président français a par ailleurs
qualifié de "chose positive" la présence "de plus en plus importante" de
Au
cours d’une conférence organisée à Paris par l’Union internationale des
journalistes africains et le mouvement pour une nouvelle Union Africaine, les
participants, parmi lesquels Lanciné Camara et Jacques Cheminade, ont salué la
résistance intellectuelle, politique et visionnaire d’Alpha Oumar Konaré,
président de
Solidarite
et Progres -
http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article-breve.php3?id_article=3609
JACQUES
CHIRAC, ANCIEN PRÉSIDENT DE
«
J’aime l’Afrique, j’aime son histoire, ses cultures, son extraordinaire
créativité artistique, ses capacités d’imagination et d’invention. Je la
considère comme un partenaire essentiel des relations internationales, alors
oui, Chirac l’Africain me plaît bien ! C’est un concept qui me fait plaisir. » l
Et dans
Humanité Tibune libre -
http://www.humanite.fr/2007-12-13_Tribune-libre_Ils-ont-ose-le-dire
Chirac,
reconnaissant à l’endroit de Dakar et Saint-Louis, ’’villes africaines chargées
d’histoire’’
Dakar,
APS, 11 décembre 2007 - L’ancien président français Jacques Chirac, qui entame
mardi une visite de deux jours au Sénégal, a expliqué avoir réservé à l’Afrique
son premier voyage public depuis son départ de l’Elysée par un devoir de
’’reconnaissance’’ à l’endroit notamment de Dakar et Saint-Louis, ’’villes
africaines chargées d’histoire’’.
Selon
le président français interrogé par le quotidien public Le Soleil, les deux
villes sénégalaises qui ont été tour à tour avant l’indépendance capitale de
l’Afrique occidentale française (AOF), lui avaient réservé ‘’un accueil
inoubliable’’ lors de son dernier déplacement comme chef de
l’Etat.
Cette
visite a ’’un sens évident pour moi : celui de l’amitié et de la fidélité, celui
aussi d’un engagement intact’’, a dit Chirac dans une interview parue mardi au
quotidien national Le Soleil.
’’Je
ne pouvais tout de même pas venir en Afrique sans venir au Sénégal ! Et puis, je
conserve de ma visite d’Etat ici, un souvenir très fort. Dakar, Saint-Louis, ces
grandes villes africaines chargées d’histoire, m’avaient réservé un accueil
inoubliable’’, a déclaré Jacques Chirac, attendu mardi à partir de 17h15 à
Dakar.
’’Venir
ici, c’est aussi marquer ma reconnaissance’’, a encore dit l’ancien président
français, réaffirmant sa ’’conviction intime’’ selon laquelle il n’y aurait
’’pas de mondialisation réussie sans l’Afrique, que celle-ci doit prendre toute
sa place dans les échanges mondiaux’’.
’’J’aime
l’Afrique, j’aime son histoire, ses cultures, son extraordinaire créativité
artistique, ses capacités d’imagination et d’invention. Je la considère comme un
partenaire essentiel des relations internationales’’, a indiqué l’ancien
président français également appelé ’’Chirac l’Africain’’.
’’C’est
un concept qui me fait plaisir’’, commente Jacques Chirac qui entame par
Jacques
Chirac se rendra ensuite jeudi au Mali.
http://www.africanglobalnews.com/article2064.html
Actualité
internationale et africaine de sangonet