Grand retour de Winnie Madikizela-Mandela dans la direction de l'ANC

 


 

 

Winnie Mandela à la tête du Comité Exécutif de l’ANC

Journal chrétien - vendredi 21 décembre 2007 - http://www.spcm.org/Journal/spip.php?breve5351

 

Le Congrès National Africain (ANC, au pouvoir) a porté Winnie Madikizela-Mandela à la tête de son Comité exécutif national (NEC) à l’issue du vote des délégués à la convention de l’ANC qui vient de se terminer après cinq jours de travaux à Polokwane.

Winnie a obtenu 2.845 voix contre 2.716 pour le ministre des Travaux Publics, Jeff Radebe. Zola Skweyiya, un autre vétéran de l’ANC, vient juste derrière Radebe avec 2.700 voix.

Les autres membres de l’ANC, Pallo Jordan et Jeremy Cronin, arrivent respectivement quatrième et cinquième.

 

Winnie Madikizela-Mandela

 

 

Les partisans de Zuma reprennent en main l’ANC

France 24 - Vendredi 21 décembre 2007 – Par d'après AFP

 

Des fidèles du président Thabo Mbeki ont été exclus des instances dirigeantes de l’ANC par les partisans de Jacob Zuma, le nouveau chef de parti et rival du président.

Le président sud-africain Thabo Mbeki a essuyé une nouvelle défaite après l'éviction des instances dirigeantes de l'ANC de huit ministres de son gouvernement et leurs suppléants, d'après ce que les médias ont rapporté vendredi.

Le ministre à la Présidence Essop Pahad, le ministre de la Sécurité Charles Nqakula ainsi que vice-président Phumzile Mlambo-Nguka, tous des fidèles de Thabo Mbeki, n’ont pas été réélus par les partisans de Jacob Zuma, le nouveau chef du parti.

Winnie Madikizela-Mandela, l’ancienne femme de Nelson Mandela et membre de l’ANC de longue date, a pris la tête du nouveau comité exécutif du parti dont la composition a été annoncée tôt vendredi matin.

Le ministre des Finances Trevor Manuel reste en poste contrairement à son suppléant Jabu Moleketi, qui est lui évincé. Le très controversé ministre de la Santé Manto Tshabalala-Msimang a lui aussi réussi à conserver son poste, selon le journal Business Day.

La liste inclut de nombreuses personnalités écartées par la direction précédente, selon l’analyste politique Steven Friedman.

 

 

 

Afrique du Sud: l'ANC à l'avant-garde, adopte un quota de 50% de femmes

 

POLOKWANE, AFP, 18 décembre 2007 - Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, se prépare à attribuer la moitié des postes décisionnels à des femmes, dernière contribution en date de son patron Thabo Mbeki en faveur de l'égalité des sexes.

Les délégués de l'ANC, réunis à Polokwane (nord-est) pour élire leurs nouveaux dirigeants, doivent voter mercredi sur une motion en ce sens.

Thabo Mbeki, qui, comble d'ironie, a échoué à obtenir le soutien de la Ligue des femmes de l'ANC pour sa réélection à la tête de la formation, s'est fait le champion de la parité, indiquant même qu'il voudrait voir une femme lui succéder à la présidence du pays à l'issue de son second mandat en 2009.

A l'ouverture du congrès de l'ANC lundi, il a estimé qu'un quota de 50% de femmes à tous les niveaux politiques "montrerait clairement que notre mouvement est prêt pour la nouvelle phase de notre révolution démocratique nationale".

Douze des 28 membres de son cabinet sont des femmes, dont la vice-présidente Phumzile Mlambo-Ngcuka et la ministre des Affaires étrangères, Nkosazana Dlamini-Zuma, par ailleurs ex-femme de Jacob Zuma, le rival de Mbeki. Quatre des neuf provinces sud-africaines sont dirigées par des femmes.

Jusqu'à présent, le quota minimum de femmes à tous les niveaux gouvernementaux était de 30%.

Qedani Mahlangu, l'une des quatre femmes membres du gouvernement de la province du Gauteng, où se trouvent Johannesburg et Pretoria, juge qu'il est temps de le réviser à la hausse.

"Nous avons toujours été la base de l'organisation", a-t-elle déclaré à l'AFP, en marge du congrès de l'ANC. "C'est une décision politique très importante qui propulsera les femmes aux postes décisionnels du parti".

Fondé en 1912, l'ANC n'a admis les femmes qu'en 1943. Cinq ans plus tard, la Ligue des femmes était créée.

Des femmes comme l'ex-épouse de Nelson Mandela, Winnie, ont joué un rôle important dans la lutte contre l'apartheid. La Constitution -- adoptée en 1996, deux ans après la chute de l'apartheid et l'accession de l'ANC au pouvoir -- impose l'égalité des sexes.

Mais, souligne Marble Lwane, déléguée de la province centrale du Free State, si les femmes ont toujours été nombreuses à l'ANC, cela ne s'est pas traduit en termes d'influence. "Les femmes ont joué un rôle central dans notre lutte, mais elles n'ont pas été justement représentées".

La vice-présidente Mlambo-Ngcuka, nommée après le limogeage de Zuma soupçonné de corruption en 2005, est la première femme à un tel poste. Les spéculations sur son éventuelle succession à Mbeki sont allées bon train quand en juin, il l'a qualifiée de "véritable leader du peuple".

Le polygame Zuma, qui a quatre épouses, s'est attiré les foudres des organisations féministes l'an dernier, lors de son procès pour le viol d'une jeune séropositive à l'issue duquel il a été acquitté, quand il a affirmé que la plaignante l'avait provoqué avec sa jupe courte.

Alors que la liste de Mbeki pour les six postes clés du parti compte trois femmes, celle de Zuma n'en affiche que deux.

La décision de la Ligue des femmes de soutenir le tribun zoulou pour le poste de président de l'ANC a surpris, d'autant plus qu'elle était supposée se prononcer en faveur d'une de ses membres.

La ministre de la Santé, Manto Tshabalala-Msimang, alliée de Mbeki, n'a pas caché sa déception, estimant que le statut de favori de Zuma compromettait l'avenir de la parité.

"Je ne suis pas heureuse, pas du tout heureuse, des résultats du vote car cela signifie que nous avons dérogé aux principes du mouvement", a-t-elle récemment déclaré. "A mon avis, nous sommes celles qui devons protéger les intérêts des femmes dans ce pays."

 

 

 

Les efforts de Winnie Mandela pour apaiser l`ANC sans succès

 

JOHANNESBURG, 13 décembre 2007, Angolapress-angop.ao - Un plan avancé par Winnie Madikizela-Mandela, ex-femme du Nobel de la Paix Nelson Mandela, pour apaiser les tensions à la tête du parti au pouvoir en Afrique du Sud a été rejeté par les deux camps rivaux, a rapporté jeudi le quotidien The Star.

Alors que le Congrès national africain (ANC) doit désigner la semaine prochaine son prochain président et se divise entre les partisans du chef de l`Etat Thabo Mbeki et ceux du numéro 2 du parti Jacob Zuma, Winnie Madikizela Mandela a avancé plusieurs propositions pour résoudre le conflit.

Dans une lettre au secrétaire général de l`ANC,commu- niquée aux médias, elle suggère que Mbeki garde le poste de président du parti jusqu`en 2009, année des élections, et que Zuma porte les couleurs de l`ANC pour ce scrutin.

Elle conseille qu`une "solution soit trouvée pour régler les problèmes judiciaires du vice-président". Zuma a été limogé en 2005 de la vice-présidence du pays après la condamnation pour corruption de son ancien conseiller financier et reste sous la menace d`une inculpation.

Cette dernière suggestion a été rejetée par le camp Mbeki, selon The Star.

"Une fois que vous commencez à faire des arrange- ments sur qui doit être arrêté ou inculpé, ou est-ce que vous vous arrêtez ? Cela donnerait une mauvaise image du pays si nous commençons à intervenir dans le système judiciaire", a déclaré Mluleki George, le directeur de campagne de Mbeki, cité par le quotidien.

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