Abbas el Fassi, le chef de
l'Istiqlal, nommé Premier ministre
du Maroc par le roi Mohammed VI
SM le Roi nomme M. Abbas El Fassi Premier
ministre
Rabat, MAP, mercredi 19 septembre
2007 - Sa Majesté
le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu, mercredi en début d'après midi à
Le Souverain a chargé le Premier
ministre désigné d'engager de larges consultations avec les différents partis
politiques, et de soumettre à
Au cours de cette audience, poursuit
le communiqué, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, a loué les qualités de
patriotisme et de fidélité aux valeurs et constantes sacrées de
Le Souverain a également souligné
que la nomination de M. Abbas El Fassi en tant que Premier ministre illustre le
ferme attachement Royal aux traditions démocratiques consacrées. Elle intervient
dans le cadre de l'intérêt que Sa Majesté le Roi accorde à la prise en
considération des résultats du scrutin du 7 septembre courant qui ont permis
l'élection, en toute transparence et sincérité, de la nouvelle Chambre des
représentants, et à la lumière desquels a été nommé le nouveau Premier
ministre.
Sa Majesté le Roi a, par ailleurs,
donné Ses Hautes Orientations à M. Abbas El Fassi, afin que les consultations
qu'il va mener en sa qualité de Premier ministre désigné pour la formation du
prochain gouvernement, soient empreintes d'un esprit d'ouverture et de
consensus, dans un objectif d'homogénéité et d'efficacité de l'équipe
gouvernementale. Celle-ci doit, en outre, répondre, tant au niveau de sa
structure et de sa composition que de son programme, aux grandes priorités et
questions majeures de
La nomination de M. Abbas El Fassi
au poste de Premier ministre fait suite aux audiences royales que Sa Majesté le
Roi avait accordées, le 13 septembre, aux dirigeants de six partis politiques
dans la perspective de la désignation du Premier ministre. Ces audiences ont été
accordées aux leaders des partis politiques ayant remporté plus de 20 sièges,
seuil exigé par le règlement intérieur de
Biographie de M. Abbas El
Fassi
M. Abbas El Fassi, que SM le Roi
Mohammed VI a nommé mercredi Premier ministre, a occupé plusieurs fonctions
gouvernementales et diplomatiques. Secrétaire général du parti de l'Istiqlal
depuis
Il a débuté sa carrière
professionnelle en tant qu'avocat au barreau de Rabat en 1964 avant d'être élu
bâtonnier de Rabat en 1975 et 1977. Il a été désigné Secrétaire général de
M. El Fassi, ministre d'Etat dans le
gouvernement sortant, a occupé plusieurs postes ministériels, à savoir ceux de
l'Habitat et de l'Aménagement du territoire (1977-1981), de l'Artisanat et des
Affaires Sociales (1981-1985) et de l'Emploi, de la formation professionnelle,
du développement social et de la solidarité (2000-2002).
Au sein de son parti, il a été élu
membre du Conseil national en 1962 (réélu à tous les Congrès nationaux
successifs), avant d'accéder au Comité exécutif en 1974, 1978, 1982 et
1989.
En
Au plan diplomatique, M. Abbas El
Fassi a été désigné ambassadeur du Maroc en Tunisie et délégué permanent du
Maroc auprès de
Le nouveau Premier ministre a été
député à plusieurs reprises. Au cours des législatives du 7 septembre dernier,
M. El Fassi a remporté l'un des sièges à pourvoir au niveau de la
circonscription de Larache.
Maghreb Arabe Presse
(MAP)
http://www.map.ma/fr/sections/boite1/sm_le_roi_nomme_m._a/view
Le chef de l'Istiqlal nommé Premier ministre par le
roi du Maroc
RABAT, Reuters, Mercredi 19
septembre 2007 - Le roi Mohamed VI a chargé Abbas el Fassi, chef de file de
l'Istiqlal, de former un nouveau gouvernement à la suite de la victoire du vieux
parti nationaliste aux élections législatives du 7 septembre au
Maroc.
Homme politique d'expérience, El
Fassi, dont la formation avait devancé les islamistes modérés du Parti de la
justice et du développement (PJD), remplacera le technocrate Driss
Jettou.
L'Istiqlal (Indépendance) est un
parti conservateur qui est devenu le premier du royaume en terme de sièges à
El Fassi, qui occupait le poste de
ministre d'Etat sans portefeuille dans l'équipe sortante, accède aux commandes
au moment où le royaume est confronté à un double défi: la pauvreté et le
creusement des inégalités sociales, et l'émergence d'un islamisme
radical.
En mars et avril, sept kamikazes se
sont fait exploser à Casablanca, tuant un policier. L'organisation Al Qaïda pour
un Maghreb islamisque a menacé de lancer de nouveaux attentats dans la
région.
Jettou est un ancien homme
d'affaires sans affiliation politique. Les partisans de la démocratie
souhaitaient que son successeur à la tête du gouvernement soit issu des
formations disposant du plus grand nombre d'élus dans la nouvelle
chambre.
La première tâche du futur Premier
ministre sera de soumettre la liste de son gouvernement à l'approbation du jeune
souverain.
"A
"Sa Majesté m'a prodigué des
conseils et des orientations que je respecterai à la lettre pour que le Maroc
soit doté d'un gouvernement à la hauteur des défis et pour que le royaume puisse
régler les questions posées, notamment au plan social", a déclaré El Fassi après
sa nomination.
L'Istiqlal, parti nationaliste qui a
joué un rôle-clé dans la lutte pour l'indépendance de cet ancien protectorat
français, suit une ligne conservatrice. Il prône notamment avec force le
maintien de la présence marocaine au Sahara occidental, épineux sujet de
discorde avec le voisin algérien depuis 1975.
D'autres partis devraient faire
partie du gouvernement d'El Fassi, dont le PJD, devenu la deuxième formation à
la chambre à l'issue d'élections marquées par une forte
abstention.
L'équipe sortante était composée de
membres de l'Istiqlal, du l'USFP (gauche) et de technocrates nommés directement
par le roi. Ce dernier détient la réalité du pouvoir en sa triple qualité de
chef de l'Etat doté de très larges prérogatives exécutives, de chef des armées
et de Commandeur des croyants.
Près de la moitié de la population
du Maroc est illettrée et les grands centres urbains sont entourés de
bidonvilles où la pauvreté extrême constitue, selon les spécialistes, un terreau
fertile à l'émergence d'un islamisme radical.
El Fassi a vu le jour en 1940 à
Berkane, dans le nord-est du royaume. Il dirige l'Union générale des étudiants à
l'université dont il sort diplômé en droit.
Ambassadeur à Tunis et à Paris, il
occupe divers postes ministériels, dont le Logement, l'Artisanat et les Affaires
sociales et l'Emploi.
Il représente au Parlement la
circonscription de Larache, dans le nord du pays. Elu au comité exécutif de
l'Istiqlal en 1974, il en devient le secrétaire général en
1998.
Abbas el-Fassi nommé Premier ministre du
Maroc
RABAT, AP, Mercredi 19 septembre
2007 - Abbas
el-Fassi, secrétaire général de l'Istiqlal, parti sorti vainqueur des récentes
élections législatives au Maroc, a été nommé mercredi au poste de Premier
ministre par le roi Mohammed VI.
Il a été reçu par le souverain au
palais royal. A l'issue de cet entretien, le nouveau Premier ministre a expliqué
que le roi l'avait chargé de mener des consultations avec les partis politiques
pour la formation du prochain gouvernement. Il prévoit d'entamer ces discussions
dès jeudi.
"Sa Majesté m'a prodigué des
conseils et des orientations que je respecterai à la lettre pour que le Maroc
soit doté d'un gouvernement à la hauteur des défis et pour que le Royaume puisse
régler les questions posées, notamment au plan social", a-t-il déclaré devant la
presse, rapporte l'agence de presse marocaine MAP.
Lors du scrutin du 7 septembre
dernier, les nationalistes de l'Istiqlal ("Indépendance"), déjà membres de la
précédente coalition au pouvoir, ont devancé en sièges les islamistes modérés du
Parti de la justice et du développement (PJD).
Le parti a décroché 52 des 325
sièges en lice. Donné favori avant le scrutin, le PJD, qui aspirait à décrocher
quelque 80 sièges et présentait pour la première fois des candidats dans toutes
les circonscriptions, en a obtenu 46, contre 42 dans l'assemblée
sortante.
L'Union socialiste des forces
populaires (USFP, également membre de la coalition gouvernementale sortante)
n'était arrivée qu'en cinquième position, avec 38 sièges, devancée par les
centristes du Mouvement populaire (41 sièges) et du Rassemblement national des
indépendants (RNI, 39 sièges). L'élection avait été marquée par un taux
d'abstention record, avec une participation de seulement 37%, la plus faible
jamais enregistrée.
Agé de 67 ans, le nouveau Premier
ministre a occupé plusieurs postes ministériels et diplomatiques. Il a été
ministre de l'Habitat, ministre de l'Artisanat et des affaires sociales,
ministre de l'Emploi, de la formation professionnelle, du développement social
et de la solidarité, puis ministre d'Etat.
Abbas El Fassi a été également
ambassadeur du Maroc à Tunis, représentant permanent du Maroc auprès de
La confiance populaire
Selon les résultats annoncés par le
ministre de l’Intérieur, le Parti de l’Istiqlal a remporté aux législatives du 7
septembre 52 sièges dont 46 au niveau des listes locales. Ces résultats ne sont
pas le fruit du hasard et ne constituent nullement une surprise.
En effet, cette première place
acquise par l’Istiqlal traduit son enracinement profond au sein des masses
populaires et la confiance dont il jouit auprès d’elles.
Ces résultats reflètent aussi
l’adhésion de larges couches populaires au programme électoral du parti, un
programme réaliste, chiffré, qui répond aux attentes des citoyens et apporte des
solutions aux problèmes dont ils souffrent.
D’ailleurs, l’Istiqlal n’a pas
attendu les élections pour prendre contact avec les citoyens et engager le débat
avec eux sur leurs conditions de vie et leurs aspirations.
Le Parti a mené une action de
proximité permanente et son Secrétaire Général, M. Abbas El Fasssi, a sillonné
le Maroc de long en large et a visité les régions les plus reculées pour rester
à l’écoute des doléances des citoyens et les inclure dans la plate-forme de son
programme électoral et post-électoral.
La confiance placée en le Parti de
l’Istiqlal par les électeurs témoigne de la crédibilité de son message et de son
engagement sincère au service du peuple.
D’autre part, le bilan de l’action
du parti au sein du gouvernement et les réalisations accomplies par les
ministres istiqlaliens dans les départements qu’ils coiffent ont été hautement
appréciés par les citoyens, qui ont constaté la concrétisation de leurs
revendications à travers les multiples projets de développement socio-économique
réalisés en matière d’infrastructures routières, portuaires et ferroviaires,
dans le domaine de l’habitat social et de l’éradication des bidonvilles et des
logements insalubres, en matière d’acheminement de l’eau potable au monde rural
et de son désenclavement par la construction de routes secondaires et
tertiaires, et dans le domaine social à travers les différents programmes mis en
œuvre pour lutter contre la pauvreté, la précarité et la marginalisation et pour
venir en aide aux personnes qui ont des besoins
spécifiques.
D’ailleurs, il n’est pas étonnant de
voir les trois ministres istiqlaliens candidats aux élections législatives
acquérir facilement leurs sièges au sein de
Par ailleurs, il convient de
souligner que le Parti de l’Istiqlal a obtenu la première place dans les
provinces du Sud avec 8 sièges, ce qui traduit la fidélité des populations du
Sahara au parti qui avait ses sections dans ces provinces sous l’occupation
espagnole et y avait créé des cellules de résistance, dans le cadre de l’armée
de libération, pour libérer les territoires du Sahara du joug de l’occupation
coloniale.
Certes, les Istiqlaliens ne peuvent
que se réjouir de cette victoire et de cette confiance populaire, mais ce qui
intéresse le Parti de l’Istiqlal en premier lieu, c’est de demeurer à la hauteur
de cette confiance et de rester comme il l’a toujours été, depuis sa création le
11 septembre 1944, au service du peuple et attaché à ses constantes et à ses
valeurs.
Les élus istiqlaliens ne doivent pas
décevoir leurs électeurs et doivent rester en contact permanent avec eux et
servir les intérêts suprêmes du peuple en priorité.
C’est un pacte que le Parti de
l’Istiqlal a conclu avec les citoyens et il veillera à le respecter.
Mohamed IDRISSI
KAÏTOUNI, L'opinion.ma
http://www.lopinion.ma/spip.php?article16665
- lundi 10 septembre 2007
Actualité
internationale et africaine de sangonet