ONU: délimitation de la frontière Ethiopie-Erythrée contestée par les protagonistes
L'Ethiopie
dénonce la méthode de démarcation de sa frontière avec l'Erythrée
ADDIS ABEBA (AFP), 11 septembre
2007 -
Le gouvernement éthiopien a dénoncé lundi la procédure de démarcation de
sa frontière avec l'Erythrée par une Commission mise en place par l'ONU, dans un
communiqué transmis à l'AFP.
"En dépit de l'absence d'un
processus de démarcation,
"L'Ethiopie ne peut pas accepter la
démarcation de la commission. (...) Ces coordonnées ne sont pas le résultat d'un
processus en adéquation avec l'accord d'Alger, les règles et pratiques
internationales, ou le mandat et la pratique précédents de
"
Une décision a été rendue en avril
2002 par la commission frontalière Ethiopie-Erythrée (EEBC) chargée de délimiter
la nouvelle frontière entre les deux pays à la suite de l'accord de paix signé à
Alger en 2000 sous l'égide de l'ONU, qui a mis fin à une querelle meurtrière de
deux ans.
En septembre 2003, le Premier
ministre Meles Zenawi avait rejeté la décision de la commission, qui selon lui,
avantage l'Erythrée en lui attribuant la localité de Badmé et appelé à une
révision du tracé fixé en 2002. Mais l'Erythrée a constamment rejeté cette
demande.
Une réunion de
Le 1er septembre, le président
érythréen Issaias Afeworki avait menacé d'une "nouvelle crise" son homologue et
adversaire éthiopien, M. Zenawi, s'il n'acceptait pas la décision sur le tracé
de leur frontière fixé en 2002.
L'EEBC doit être dissoute en
novembre et la frontière sera fixée sur les cartes si aucune avancée n'est
enregistrée.
L'Erythrée a souvent fait valoir
auprès des instances internationales, principalement auprès des Etats-Unis, que
les pressions n'avaient pas été suffisantes pour amener l'Ethiopie à accepter le
tracé.
Le gouvernement éthiopien conteste la procédure de
délimitation de sa frontière avec l'Erythrée
ADDIS ABEBA (MAP), 10 septembre 2007
- Les
autorités éthiopiennes ont contesté, lundi, la procédure adoptée par une
commission onusienne pour la délimitation de ses frontières avec
l'Erythrée.
"En dépit de l'absence d'un
processus de démarcation,
Le ministère souligne que
"l'Ethiopie ne peut pas accepter la décision de la commission", ajoutant
que la procédure adoptée par la commission n'est pas en conformité avec les
dispositions de l'accord de paix signé à Alger en 2000 sous l'égide de l'ONU, ni
avec les règles et pratiques internationales.
Une décision a été rendue
en avril 2002 par la commission frontalière Ethiopie-Erythrée (EEBC) chargée de
délimiter la nouvelle frontière entre les deux pays à la suite de l'accord
d'Alger.
En septembre
L'Erythrée a, de son côté,
constamment rejeté cette demande.
Source : AtlasVista Maroc -
10/09/2007
http://www.avmaroc.com/actualite/gouvernement-a97740.html
Frontière
Ethiopie-Erythrée: tracé attendu
Des représentants de l'Erythrée et
de l'Ethiopie doivent se rencontrer à
Sinon, la démarcation sera faite
sans leur consentement.
Depuis six ans, des experts mondiaux
en matière de conflits frontaliers se penchent sur des cartes oubliées de
Leur tâche: délimiter le tracé de la
frontière entre l'Ethiopie et l'Erythrée.
En 1998, les deux pays ont pris part
au conflit inter-états le plus sanglant qui ait éclaté sur le continent depuis
Quand la paix a été signée, les deux
états se sont mis d'accord pour soumettre le conflit frontalier à un arbitrage
définitif et contraignant.
Mais quand
Badmé
La raison invoquée, principalement:
parce que la ville de Badmé, dont l'appartenance avait provoqué le conflit, a
été remise à l'Erythrée.
En dépit de nombreuses rencontres,
et de la pression exercée par la communauté internationale, la position de
l'Ethiopie n'a pas changé.
L'Ethiopie a insisté pour que les
deux pays se rencontrent pour parler de la démarcation, afin que des villages ne
soient pas coupés en deux.
L'Erythrée a aussi insisté, de son
côté, pour que la décision soit appliquée en l'état: pour Asmara, il n'y avait
rien à discuter.
En novembre de l'année dernière,
Sinon, a-t-elle indiqué, elle
déclarerait que la frontière était définie, et se retirerait de la médiation.
Le danger, c'est que l'Ethiopie et
l'Erythrée restent ennemies et amassent des troupes de chaque côté de la
frontière, longue de
Des experts indiquent que la tension
monte et ils estiment que si la rencontre de cet après-midi échoue, le conflit
frontalier risque d'éclater à nouveau, avec des conséquences
terribles.
BBCAFRIQUE.com, 06 Septembre, 2007
Actualité
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