Quatre employés du groupe Areva
enlevés au Niger - Ils sont enfin libérés
Les quatre français travaillant pour Areva au Niger pris en otage sont libérés
Selon l'agence Reuters à Nimey, ce mercredi 25 juin 2008, les quatre Français enlevés dimanche par les rebelles touaregs du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) dans le nord du Niger ont bien été remis à la Croix-Rouge, comme l'ont annoncé leurs ravisseurs, a fait savoir l'organisation. "Nous sommes en mesure de confirmer que les quatre citoyens français et un citoyen nigérien ont été remis au CICR", a déclaré à Reuters Juan Coderque, du bureau sénégalais du Comité international de la Croix-Rouge.
Arrivée à Agadez des quatre Français du groupe nucléaire Areva
Normandie News (normandie.com) - 26 juin 2008, 10h47
Les quatre Français du groupe nucléaire français Areva enlevés dimanche au Niger par des rebelles touareg sont arrivés jeudi matin en compagnie du CICR à Agadez (nord) où les attendent des responsables nigériens et d'Areva, a-t-on appris de source officielle.
"Ils sont aux portes de la ville", a simplement indiqué à l'AFP le gouverneur de la région, Abb Malam Boubakar.
Les quatre personnes - trois hommes et une femme - avaient été enlevés dimanche par le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) pour "faire pression" sur le gouvernement nigérien afin de résoudre la crise touareg dans le nord du pays, riche en uranium.
Ils avaient été remis mercredi à une équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avec un "message" à l'attention d'Areva, numéro un mondial du nucléaire civil et principal opérateur au Niger depuis 40 ans.
Quatre employés du groupe Areva enlevés au Niger
PARIS, 22 juin 2008 (Xinhua) --
Quatre employés du groupe nucéaire français Areva ont été enlevés dimanche au
Niger, a confirmé Areva.
Ces quatre Français ont été enlevés
par le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ, rebelle) pendant qu'ils
circulaient dans la région d'Arlit, dans le nord du Niger, selon Areva.
"Ces personnes sont saines et
sauves. Elles ont pu entrer en contact avec leur hiérarchie. Leurs familles ont
été prévenus", annonce un communiqué du groupe Areva.
"Le groupe Areva est mobilisé et
travaille à la libération de ces collaborateurs en liaison avec les autorités
nigériennes et françaises", ajoute le communiqué.
Areva exploite depuis des années des
mines d'uranium au Niger.
Selon l'AFP, le chef du MNJ, Agali
Alambo, a déclaré que son mouvement voulait "faire passer le message au
gouvernement ( nigérien) qu'il est impossible de faire quoi ce soit en matière
de prospection et d'exploitation avant la résolution des problèmes dans le nord
du pays".
"Nous ne sommes pas contre Areva, ni
contre aucune autre compagnie étrangère, mais nous voulons adresser un message à
Areva et au gouvernement français pour qu'ils fassent pression sur le
gouvernement" nigérien afin de résoudre la crise touareg, a-t-il ajouté.
Les quatre Français kidnappés seront
libérés sans négociations
Quatre cadres français
travaillant pour le groupe nucléaire français Areva au Niger ont été enlevés
dimanche par un mouvement rebelle touareg qui souhaite faire passer «un message»
à la direction du groupe.
Les quatre hommes ont
été enlevés apparemment sans violence par un commando du Mouvement des Nigériens
pour
Joint au téléphone par l'AFP, le chef du MNJ, Agali Alambo, a
déclaré que les quatre hommes seront libérés sans négociations «avec un message
pour la direction d'Areva» pour «faire pression» sur le gouvernement nigérien
afin qu'il se décide à résoudre la crise touareg.
«Nous voulons faire
passer le message qu'il est impossible de faire quoi ce soit en matière de
prospection et d'exploitation avant la résolution des problèmes dans le nord du
pays», a expliqué le chef du MNJ.
«Nous ne sommes pas contre Areva, ni
contre aucune autre compagnie étrangère», a-t-il affirmé.
Selon le chef
du MNJ, les quatre hommes, dont les identités n'ont pas été révélées, ont été
enlevés «sans un coup de feu et en pleine ville d'Arlit (nord du Niger et
»capitale« de l'uranium) alors qu'ils faisaient un jogging».
«Ils sont
en bonne santé et sont arrivés à notre camp. Nous ne demandons rien pour leur
libération, il n'y aura pas de négociation», a-t-il précisé.
Agali
Alambo, qui devait rencontrer les quatre otages, n'exclue pas qu'ils soient
libérés rapidement, «peut-être ce soir», via des contacts avec le Comité
international de
«Ils rentreront chez eux sans aucun problème
avec notre message», a-t-il assuré.
Depuis son apparition il y a un an
et demi, le MNJ a mené plusieurs attaques contre des positions militaires dans
le nord du pays, et a attaqué plusieurs fois des installations d'Areva,
notamment le site géant d'Imouraren.
Le MNJ avait également enlevé en
juillet 2007 un cadre d'une société chinoise de prospection,
Après cet enlèvement,
Le
président Tandja, malgré des appels au dialogue notamment de députés, refuse
toute négociation avec le MNJ dont il qualifie les chefs de «bandits et
trafiquants de drogue».
Numéro un mondial du nucléaire civil et premier
employeur privé du Niger, Areva exploite depuis 40 ans deux gisements, l'un à
ciel ouvert à Arlit et l'autre souterrain à Akokan, près d'Arlit, qui ont
produit en 2006 près de 2.260 tonnes d'uranium, et bientôt celui d'Imouraren.
A la mi-janvier, Le Niger et Areva avaient scellé à Niamey un
partenariat sur l'exploitation et l'achat de l'uranium, mettant un terme à près
de huit mois de crise engendrée par un présumé soutien de la compagnie à une
rébellion touareg.
Numéro un mondial du nucléaire civil, Areva avait
affirmé fin janvier «n'être l'ennemi de personne».
leparisien.com ,
dimanche 22 juin 2008, 18h34 -
http://www.leparisien.fr/home/imprimer/article.htm?articleid=298582878
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