Barack Obama, investiture du Parti démocrate et envol vers la Maison Blanche

 


Barack Obama candidat démocrate, et pourquoi pas un ticket Obama-Clinton ?

 

C'est la question que se posent beaucoup d'observateurs et la presse, à moins qu'elle brigue le poste de Représentante des Démocrates au haut niveau fédéral. Depuis le coup de fil Hilary Clinton-Barack Obama le mardi 02 juin 2008, le soutien franc des Kennedy, les félicitations du président Georges Bush et de la Secrétaire d'Etat, Condoleeza Rice, l'acalmie semble revenue dans le camp démocrate.

La sénatrice démocrate Hillary Clinton va renoncer à son ambition présidentielle pour apporter son soutien...

"La sénatrice Clinton organisera à Washington une réunion au cours de laquelle elle remerciera ses partisans et apportera son soutien au sénateur Barack Obama ainsi qu'à l'unité du parti", dit un communiqué diffusé par son staff. La tenue de cette réunion publique était prévue vendredi mais elle a été décalée à samedi afin que davantage de personnes puissent y assister.

Pour EuroNews, Obama devrait pouvoir compter sur le soutien de Clinton.

Il sera le candidat démocrate, et depuis hier, personne ne le conteste. Pour preuve : l'actuel chef de l'Etat, George Bush, l'a appelé pour le féliciter. Un candidat noir américain pour la présidence, l'évènement a été salué par la secrétaire d'Etat, Condoleeza Rice.

Quant à Hillary Clinton, elle se résout à jeter l'éponge. C'est du moins ce que vient d'affirmer son entourage. D'ici à ce week-end, elle devrait même apporter officiellement son soutien au sénateur de l'Illinois.

Et pourquoi pas un ticket Obama-Clinton ? "Il y a encore quelques semaines, explique Peter Fenn, analyste politique, personne n'aurait imaginer un tel scénario, ni lui, ni elle. Mais aujourd'hui, cela apparait comme le meilleur ticket pour rassembler. Hillary Clinton draine l'électorat ouvrier, les séniors, les femmes qui sont forcément un peu déçues qu'elle ne soit pas leur candidate. Elle draine aussi le vote hispanique. Autrement dit, un tel ticket serait la meilleure chose possible pour les Démocrates, en novembre."

Mardi soir, Hillary Clinton et Barack Obama se sont parlés au téléphone. Et il se dit que les deux anciens rivaux pourraient se rencontrer très bientôt, pour décider peut-être de devenir partenaires.

Jeudi 05 juin 2008.

 

 

Barack Obama met le cap sur la Maison Blanche

WASHINGTON, AP - 04 juin 2008 - Barack Obama a entamé mercredi la véritable campagne présidentielle, en tant que premier candidat noir de l'histoire à la Maison Blanche. Désormais assuré de représenter le Parti démocrate contre le républicain John McCain en novembre, le sénateur de l'Illinois doit rassembler son camp et convaincre les Américains de sa capacité à porter le changement.

Sa victoire annoncée sur la favorite, Hillary Clinton, sonne comme une révolution dans un pays où, il y a un demi-siècle, la discrimination raciale allait jusqu'à la ségrégation dans le Sud et où les Noirs ont dû se battre jusqu'en 1966 pour le droit de vote. Encore inconnu sur la scène politique nationale il y a quatre ans, il a réalisé une campagne exceptionnelle, promettant le changement à des Américains lassés des difficultés économiques et de la guerre en Irak.

Selon les calculs de l'Associated Press basés sur les primaires et causus et les déclarations publique sou non de soutien à Barack Obama, ce dernier a franchi mardi soir le seuil des 2.118 délégués requis pour obtenir l'investiture du Parti démocrate à la convention nationale qui se déroulera en août à Denver (Colorado). Il a recueilli le soutien d'au moins 2.144 délégués et superdélégués, ces quelque 800 personnalités du Parti de l'Ane au vote libre. Lors des dernières primaires mardi soir, Barack Obama a remporté le Montana, et Hillary Clinton le Dakota du Sud.

"Amérique, c'est notre heure! Notre heure est venue. Notre tour de tourner la page des politiques du passé!", a lancé Barack Obama mardi soir en revendiquant l'investiture démocrate. "Ce soir, je peux me tenir là et dire que je serai le candidat démocrate pour l'élection présidentielle américaine", a-t-il déclaré à des milliers de supporters en délire réunis dans un stade à Saint-Paul (Minnesota).

La campagne démocrate est restée longtemps incertaine, favorisant les divisions au sein de la formation, entre partisans de Barack Obama et partisans d'Hillary Clinton. "Commençons à travailler ensemble", a demandé Barack Obama à la foule mardi. "Unissons-nous dans un effort commun pour dessiner une nouvelle route pour l'Amérique."

Il a rendu un chaleureux hommage à celle qui se rêvait en première femme présidente des Etats-Unis et dont il convoite désormais les sympathisants. La sénatrice de New York "a marqué l'histoire au cours de cette campagne, pas seulement parce qu'elle est une femme, mais parce qu'elle est un leader qui inspire des millions d'Américains grâce à sa force, son courage, et à ses engagements envers les causes qui nous ont amenés ici ce soir", a affirmé M. Obama. "Notre parti et notre pays se portent mieux grâce à elle, et l'honneur de l'affronter a fait de moi un meilleur candidat."

Les spéculations allaient bon train sur un possible "ticket" par lequel Barack Obama prendrait la présidence et Hillary Clinton la vice-présidence, mais l'ex-Première dame a en tout cas refusé de reconnaître explicitement la victoire de son adversaire et sa propre défaite mardi.

"La campagne a été longue, et je ne prendrai aucune décision ce soir", a-t-elle déclaré à ses supporters, avant de préciser qu'elle passerait les prochains jours à déterminer "comment avancer sur la base de l'intérêt de notre pays et de notre parti".

"Beaucoup de gens se demandent: 'Que veut Hillary?'. Je veux ce pour quoi je me suis toujours battue: je veux que les quelque 18 millions de personnes qui ont voté pour moi soient respectées et entendues", a assuré la sénatrice. "Je suis déterminée à unir notre parti pour que nous puissions avancer plus fermement et je suis plus prête que jamais à décrocher la Maison Blanche en novembre."

Un peu plus tôt, la candidate à l'investiture s'était dite "ouverte" à l'idée d'un tandem avec Barack Obama si cela devait permettre aux démocrates de reprendre les commandes du pays. Elle dispose du soutien des électeurs âgés et de la classe ouvrière, ainsi que des femmes, un électorat qui pourrait s'avérer précieux pour lutter contre John McCain.

Le candidat républicain, mathématiquement assuré de l'investiture de son parti depuis mars, est tout de suite passé à l'attaque contre Barack Obama, insistant sur la jeunesse et l'inexpérience de ce sénateur de 46 ans et sur le bilan concret que lui, à 71 ans, peut présenter à l'appui de ses promesses. Les deux hommes, farouches adversaires sur la politique irakienne, ont cinq mois pour convaincre. AP

 

 

 

 

McCain et Obama, deux candidats que tout oppose

WASHINGTON, AP, Par Liz Sidoti, 04 juin 2008   - Désireux d'en finir avec le statu quo, les Américains vont se choisir cet automne un nouveau président. Si le républicain John McCain et le démocrate Barack Obama ont présenté une même image de réformateur pendant la campagne, les deux candidats à la Maison Blanche s'opposent sur quasiment tous les autres plans, de l'idéologie à l'itinéraire en passant par l'allure et l'expérience.

Au cours des cinq prochains mois, la fragile économie américaine et la guerre en Irak tout comme les questions d'âge et de race structureront la course à la succession de George W. Bush.

A 71 ans, John McCain, ancien du Congrès qui a juré de ne pas capituler devant Al-Qaïda, serait le président le plus âgé jamais élu pour un premier mandat. A 46 ans, Barack Obama, nouveau venu au Sénat qui promet de mettre fin à la guerre en Irak, serait le premier représentant de la minorité noire à accéder à la Maison Blanche.

"Quel que soit le vainqueur de cette élection, la direction que prendra ce pays va changer de façon spectaculaire", a lancé John McCain mardi à La Nouvelle-Orléans. "Mais le choix réside entre le bon changement et le mauvais changement, entre une marche en avant" et un retour "en arrière".

Des propos auxquels son adversaire démocrate n'a pas manqué de riposter à St Paul, dans le Minnesota: "Nombre de mots existent pour décrire la tentative de John McCain" de passer sous couvert "son approbation des politiques de George W. Bush", "mais le changement ne se trouve pas parmi elles".

Avant l'élection du 44e président des Etats-Unis le 4 novembre, la compétition s'annonce rude. Pour la première fois depuis un demi-siècle, aucun président sortant ni vice-président ne briguera la plus haute fonction exécutive aux Etats-Unis. Et pour la première fois aussi depuis 1960, un sénateur s'installera à la Maison Blanche. McCain, sénateur de l'Arizona, est un agitateur du Parti républicain depuis longtemps. Obama, sénateur de l'Illinois, est la nouvelle étoile du Parti démocrate. Et le fossé est large entre les deux hommes en politique.

En accord avec l'orthodoxie conservatrice, McCain soutient la stratégie d'un renforcement des troupes en Irak et s'oppose à un retrait rapide. Il préconise aussi des sanctions plus sévères contre l'Iran. Le sénateur soutient le libre-échange et l'extension des réductions d'impôt de l'administration Bush. Il s'oppose au droit à l'avortement et plaide pour laisser aux parents le choix de l'école de leur enfant. Depuis longtemps, il est hostile aux dépenses gouvernementales synonymes pour lui de gaspillage.

A l'inverse, Obama s'est opposé à l'extension des réductions d'impôt sur les investissements, à un accord de libre-échange avec l'Amérique centrale, ainsi qu'à la privatisation de la Sécurité sociale. Le sénateur de l'Illinois défend le droit à l'avortement. Il s'est prononcé contre la guerre en Irak depuis le début et a fait de ses appels à un retrait militaire l'un des éléments essentiels de sa campagne.

En termes d'itinéraire, le contraste est également marqué entre les deux prétendants à la magistrature suprême.

Avec une crinière blanche et une posture reflétant son éducation militaire, John McCain, prisonnier de guerre au Vietnam et ancien combattant de la Marine, a passé près de deux décennies au Sénat à peaufiner son image de penseur indépendant, oeuvrant au-delà des lignes partisanes et défendant l'esprit de réforme. Aujourd'hui, il se présente comme le candidat possédant l'expérience et le savoir nécessaires pour traiter les maux du pays.

Barack Obama, né d'un père originaire du Kenya et d'une mère venant du Kansas, a été élevé en Indonésie et à Hawaii. Diplômé de l'Université de Harvard et ancien militant de Chicago, il s'est lancé en politique il y a une douzaine d'années dans la législature de l'Illinois. Au Sénat depuis trois ans et demi, il s'est rapidement imposé comme l'espoir du Parti démocrate. Et a battu sa rivale à l'investiture Hillary Clinton sur des promesses de changement ainsi que le rejet des divisions partisanes.

A ce stade de la compétition, selon un sondage AP-Yahoo News effectué en novembre et avril, ceux qui estiment que les choses peuvent changer à Washington votent Obama à 43%, contre 31% McCain. Et les pessimistes préfèrent John McCain, par 43%, contre 23% pour Barack Obama. AP

 

 

 

 

Revue de presse – leminde.fr

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-829254,50-1053436,0.html

Hillary Clinton : après l'échec, l'heure du bilan

LEMONDE.FR, le 04 juin 2008, 11h05

John McCain, candidat républicain, existe-t-il ? La question pourrait se poser à la lecture de la presse étrangère, et particulièrement anglosaxonne, tant il en est absent. L'essentiel des commentaires porte sur Hillary Clinton. La candidate malheureuse des primaires du Parti démocrate éclipse presque le vainqueur, Barack Obama. Pourquoi a-t-elle perdu ? Que va-t-elle faire ? Comment son mari vit-il cette défaite ? Autant de questions qui passionnent les commentateurs.

Hillary Clinton, qui espérait devenir la première femme à prendre les rênes des Etats-Unis, a visiblement du mal à déclarer forfait. Alors que la victoire de Barack Obama semblait hier acquise pour tout le monde, The Guardian raconte comment ses proches collaborateurs ont donné des informations contradictoires après les votes du Montana et du Dakota du Sud. Pour le patron de sa campagne, elle allait probablement appeler Barack Obama et le féliciter après avoir pris acte de sa victoire. Pour d'autres, elle allait patienter encore un peu, le temps d'obtenir quelques concessions de la part de son rival. "Je veux que les quelque 18 millions d'Américains qui ont voté pour moi soient respectés", a d'ailleurs averti Hillary Clinton, relançant ainsi les rumeurs sur un possible "ticket" Obama-Clinton (au poste de vice-présidente), rapporte Le Temps.

 

BILL CLINTON NE REVIENDRA PAS À LA MAISON BLANCHE

Le Wall Street Journal s'interroge sur les raisons d'une défaite. Défaite qu'il impute au premier cercle, très fermé, puisqu'il se limitait principalement à son mari et à Mark Penn, le patron de la société de relations publiques Burson-Marsteller. Le Financial Times tente pour sa part de tirer les leçons de cette campagne : "Oui, la candidate a souffert d'attaques sexistes. Mais ce qui a plombé sa cadidature n'est pas le fait qu'elle soit une femme, c'est la gestion catatrophique de sa campagne", souligne-t-il. Hillary Clinton a toutefois ouvert la voie pour d'autres femmes, après elle, en montrant qu'elle avait les "cojones" nécessaires pour diriger le pays, indique le quotidien britannique.

Pour El Pais, la journée d'hier aura été comme un "bon film" : avec une fin halletante. Reste au candidat démocrate à fédérer son parti derrière lui. Le quotidien espagnol s'attarde par ailleurs sur l'ancien président américain : avec la défaite de sa femme, Bill Clinton voit s'évanouir son rêve de revenir à la Maison Blanche, lui qui avait misé sur une sorte de stratégie de vente "deux Clinton pour le prix d'un".

 

ATTENTION À L'EXCÈS DE CONFIANCE

Plus d'argent pour une campagne démarrée plus fort et une meilleure organisation auront permis à Barack Obama de faire la différence, estime l'International Herald Tribune. "Grâce à vous, ce soir, je peux être là et dire que je serai le candidat démocrate pour la présidence des Etats-Unis", a lancé Back Obama à ses supporters. Le quotidien dresse un long portrait du premier candidat noir à la présidence américaine. Pour ce qui est de l'avenir, l'IHT analyse les axes de campagne de Barack Obama et de John McCain. L'excès de confiance des deux candidats à la présidence risquerait de leur coûter cher, prédit le journal.

Stigmatiser John McCain comme celui qui fera un troisième mandat "Bush" est dangereux, indique l'IHT. Des différences claires existent entre McCain et George Bush, notamment sur le réchauffement climatique ou la torture.

Côté républicain, carricaturer Barack Obama et le faire passer pour un opposant de type "poids-léger" et naïf pourrait être une erreur fatale.

Enfin, le Guardian souligne que Barack Obama va devoir changer. Après avoir été à la une de la presse pendant toute la campagne des primaires démocrates – au détriment de McCain relégué au second plan – le candidat va devoir, entre autres choses, mettre en lumière les voltes-faces du candidat républicain comme sur l'immigration ou l'avortement. La campagne pour la présidence ne fait – finalement – que commencer...

Antoine Champagne

 

 

 

 

Barack Obama remporte l'investiture démocrate

WASHINGTON, Reuters, Par John Whitesides Reuters - Mercredi 4 juin, 07h09   - Barack Obama a remporté mardi l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de novembre au détriment d'Hillary Clinton, au terme de la campagne la plus longue et la plus serrée de l'histoire récente des Etats-Unis.

"Ce soir, je peux me présenter devant vous et dire que je serai le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine", a dit Obama devant quelque 32.000 partisans rassemblés à St Paul, Minnesota, à l'issue des deux dernières primaires, dans le Dakota du Sud et le Montana.

"Ce soir nous célébrons la fin d'une période historique avec le début d'une autre - une période qui fera lever un jour nouveau et meilleur sur l'Amérique", a lancé celui qui a remporté mardi le scrutin organisé dans le Montana, alors que sa rivale gagnait celui du Dakota du Sud.

Le camp Obama avait revendiqué la victoire avant même que les résultats de ces deux primaires ne soient connus, puisque de nombreux superdélégués ont apporté mardi leur soutien au sénateur de l'Illinois, lui permettant de franchir la barre des 2.118 délégués nécessaires pour être désigné lors de la Convention démocrate en août.

Alors qu'Obama se rapprochait du nombre de délégués requis, son équipe de campagne avait exhorté les superdélégués qui ne s'étaient pas encore prononcés à faire leur choix avant la fin des primaires, afin que le sénateur métis de 46 ans puisse annoncer sa victoire dès mardi.

Au cours de la dernière journée des primaires, une vague de soutiens ont afflué. Après qu'une cinquantaine de délégués ont annoncé qu'ils le ralliaient, son équipe de campagne a transmis juste avant la fermeture des bureaux de vote dans le Montana une nouvelle liste de 26 soutiens.

CLINTON NE RENONCE PAS

La lutte entre Obama et Hillary Clinton a été serrée jusqu'au dernier jour, et a largement divisé les rangs démocrates, où les noirs, les jeunes et les électeurs les plus éduqués ou les plus aisés ont préféré Obama, quand les hispaniques, les séniors et les cols bleus se tournaient vers Clinton.

Obama a d'ailleurs lancé mardi soir un appel à l'unité du parti démocrate afin de battre le républicain John McCain en novembre.

La sénatrice de New York, qui aurait pu être la première femme candidate à la Maison blanche, a rallié plus de 1.900 délégués sur son nom.

Devant des partisans réunis à New York, Clinton a refusé de concéder sa défaite, expliquant qu'elle allait consulter les dirigeants du parti avant de prendre une décision.

"Cela a été une longue campagne et je ne prendrai aucune décision ce soir", a-t-elle dit. "Dans les prochains jours, je consulterai mes partisans et les dirigeants du parti pour déterminer qu'elle sera la direction à suivre pour servir au mieux nos intérêts et ceux du pays."

"Elle est toujours candidate à la présidence et plaide toujours pour sa candidature à l'investiture", a dit de son côté le porte-parole de Clinton, Mo Elleithee.

Selon un responsable du parti démocrate, Clinton, entrée en campagne il y a 17 mois avec l'étiquette de favorite, s'est déclarée ouverte à l'idée d'être la colistière d'Obama.

"Elle a dit qu'elle ferait tout ce qui sera nécessaire pour nous assurer la victoire, et cela pourrait être de servir comme vice-présidente", a dit à Reuters le représentant Charles Rangel, qui avait affiché son soutien à l'ex-première dame.

Lundi, Obama avait invité sa rivale à travailler avec lui en vue de la présidentielle, qui opposera le candidat démocrate au républicain John McCain.

"La sénatrice Clinton a fait une campagne exceptionnelle, elle sert remarquablement la communauté et elle et moi travaillerons ensemble en novembre", avait-il dit lors d'un meeting dans le Michigan.

Mardi, il lui a rendu hommage après s'être proclamé vainqueur, la décrivant comme quelqu'un ayant "le désir inébranlable d'améliorer la vie des Américains".

"Notre parti et notre pays sont meilleurs grâce à elle, et je suis un meilleur candidat (aujourd'hui) parce que j'ai eu l'honneur d'être en compétition avec Hillary Rodham Clinton", a-t-il dit.

Barack Obama devrait être investi officiellement par le parti démocrate lors de la Convention, qui se tiendra fin août à Denver. S'il était élu en novembre, il deviendrait le premier président métis de l'histoire des Etats-Unis.

Version française Grégory Blachier

 

 

 

 

Obama remporte l'investiture démocrate

RFI - le 04/06/2008 à 09:03 TU

A l’issue des deux dernières primaires démocrates qui se tenaient mardi soir dans le Dakota du Sud et dans le Montana, Barack Obama obtient le nombre nécessaire de délégués pour devenir le candidat démocrate à la présidentielle américaine. Les délégués devront le désigner officiellement candidat lors de la Convention démocrate à Denver fin août. Ainsi le sénateur d’Illinois deviendra le premier candidat noir à la magistrature suprême.

 

 


Barack Obama saluant ses supporters à son arrivée à Saint Paul, dans le Minnesota.
(Photo : Reuters)

Au cours des deux dernières primaires hier Barack Obama a gagné le Montana et Hillary Clinton le Dakota du Sud. Mais dans la même journée un nombre important de supers délégués se sont ralliés au sénateur de l'Illinois et c’est en comptant sur leur vote que Barack Obama se déclare vainqueur.

Les délégués devront le désigner officiellement candidat lors de la Convention démocrate à Denver fin août. Ainsi Barack Obama deviendra le premier candidat noir à la magistrature suprême.

Après l’annonce des résultats qui le donnaient gagnant de la course à l’investiture démocrate, Barack Obama s'est exprimé devant ses partisans revendiquant officiellement la candidature de son parti à la présidence.

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