L'investissement chinois en Afrique
profite-t-il à l’ensemble du continent ?
- L'investissement chinois en
Afrique profite à tous
-
-
- Sommet du G8 – Entretien du
président de la république, M. Nicolas sarkozy, avec le quotidien japonais
"Yomiuri Shimbun"
L'investissement chinois en Afrique profite à
tous
LONDRES, 15 juillet, 2008, Xinhua
-- L'investissement
chinois en Afrique profite non seulement aux Africains, mais aussi aux Européens
et aux Américains, a estimé Bill Durodie, chercheur de l'Institut royal des
affaires internationales du Royaume Uni.
Il a fait ces remarques lors d'une
conférence sur le "combat pour
Les économies africaines qui ont
connu une croissance annuelle de 5 à 6% au cours de la décennie écoulée
ont besoin de nouvelles routes, de nouvelles centrales électriques ainsi
que de produits manufacturés. L'investissement chinois aide ces pays
africains à construire des routes, des voies ferroviaires, des hôpitaux et
des écoles, a noté M. Durodie.
En Afrique, a-t-il indiqué, les
Chinois diffèrent des autres car ils bénéficient d'une réputation de payer
bien et dans les temps. Les Chinois, "avec leur politique d'investir sans
conditions préalables, ont été accueillis à travers tout le
continent (africain). Les crédits chinois viennent en échange de peu
de demandes, de conditions de base ainsi que de recommandations sur
l'évaluation du risque et de l'impact environnemental. Mais ils peuvent
faire des choses", a dit M. Durodie.
Quant aux problèmes existant dans le
commerce et l'investissement chinois en Afrique, le chercheur britannique
a déclaré qu'ils existaient aussi pour d'autres pays. Selon lui,
l'imagination de l'Occident sur l'incapacité des Africains à traiter
leurs problèmes et l'obsession de l'Occident de considérer
APA-Dakar (Sénégal),
14-07-2008
- Les investissements des pays
émergents en Afrique ont atteint 5 milliards de dollars en 2007, révèle
Presque 70 % des investissements
chinois sont concentrés en Angola, au Nigeria, en Éthiopie et au
Soudan.
Ces investissements s’orientent vers
de grands projets d’infrastructures sur le continent de plus en plus financés
par des pays émergents comme le Brésil, l’Inde et quelques pays du Golfe,
précise le rapport.
Lequel souligne que les engagements
d’investissement «ont grimpé, passant de moins d’un milliard de dollars en 2004
à 8 milliards de dollars en 2006 et 5 milliards de dollars en 2007
».
Quelque 35 pays africains ont reçu
des financements chinois dans le domaine des infrastructures tandis que Pékin a
engagé 3,3 milliards pour dix projets dans la génération potentielle
d’hydroélectricité de l‘ordre de 30 % ou 6 000 mégawatts de capacité
installée.
C‘est le signal, d’une « tendance
croissante d’une coopération au sein des économies en développement", poursuit
«En travaillant ensemble, nous
pouvons créer des partenariats gagnants-gagnants», a affirmé Obiageli Katryn
Ezekwesili, vice-président de
Selmon lui, l’Afrique est confrontée
à des défis de taille pour améliorer ses infrastructures.
Les exportations en ressources
naturelles de l’Afrique subsaharienne vers
Toutefois, la majeure partie des
exportations de pétrole de l’Afrique va vers les États-Unis et l’Europe, qui
ensemble, reçoivent 57 % du total, comparé à seulement 14 % vers
«
En outre, les Etats du Golfe riches
en pétrole et des donateurs arabes jouent un rôle substantiel dans les
infrastructures en Afrique, en engageant une moyenne de 500 millions de dollars
par an durant ces sept dernières années, selon le rapport de
Réduction du déficit d'infrastructures en Afrique :
De nouveaux financiers réduisent le
déficit d’infrastructures en Afrique. Les derniers rapports montrent que
‘Construire des ponts : Le rôle
croissant de
Nd. M. GAYE
http://www.walf.sn/economique/suite.php?rub=3&id_art=47993
http://www.africanmanager.com/articles/117721.html
14-07-20, par
: Source: PANA
Intitulé "Construire
des ponts : Le rôle croissant de
SOMMET DU G8 - ENTRETIEN DU PRESIDENT DE
Tokyo, 7 juillet
2008
source: diplomatie.gouv.fr - Déclarations
officielles de politique étrangère 07 juillet 2008
Q -
R - La crise
alimentaire internationale est un défi majeur pour le monde. Au XXIème siècle,
nous ne pouvons pas accepter que, dans le monde, un enfant meurt de faim toutes
les 30 secondes, que 25.000 personnes meurent chaque jour de malnutrition
ou de sous-nutrition, que 850 millions de personnes souffrent de la faim. Au
XXIème siècle, nous devons pouvoir nourrir la planète.
Et je n'hésite pas à
le dire : je pense que le monde paie au prix fort de ne pas s'être assez
intéressé aux enjeux alimentaires au cours des dernières décennies. La
communauté internationale et les institutions internationales doivent désormais
se remobiliser sur ce défi. C'est notre responsabilité à
tous.
La crise alimentaire
appelle une double réponse. D'abord, il fallait traiter l'urgence et c'est ce
que la communauté internationale a fait.
Mais nous devons
également apporter des réponses à moyen et long terme. Et c'est à cela que nous
devons réfléchir aujourd'hui.
A Rome, lors de
Et puis, il ne faut
pas oublier le défi financier soulevé par cette crise, sur le court et comme sur
le long terme. Comme je vous l'ai dit,
Vous l'avez compris,
il s'agit là de questions essentielles sur lesquelles se portent de grandes
attentes. Nous devons être à la hauteur de ces attentes.
Q - Certains pays ont
décidé de freiner leurs exportations de nourriture. En considérant la situation
actuelle, ces restrictions ne devraient-elles pas être levées ?
R - C'est mon avis et
j'espère que ces limites aux exportations de denrées alimentaires seront levées.
J'ai noté avec intérêt que plusieurs Etats, dont
Q - L'augmentation du
prix du pétrole entraîne de vives protestations en France et au-delà. Dans
quelle mesure le G8 peut-il répondre de manière efficace ?
R - Il y a deux choses
dans l'augmentation du prix du pétrole. Il y a d'abord des facteurs objectifs,
notamment liés à l'augmentation de la demande en provenance des pays émergents.
Pour répondre à cette hausse de la demande, je pense que le G8 devrait d'abord
encourager les Etats producteurs à augmenter leur production afin d'éviter les
conséquences négatives d'un ralentissement de l'économie internationale et d'une
reprise simultanée de l'inflation.
Mais les conditions
d'offre et de demande n'expliquent pas à elles seules l'explosion du prix du
pétrole. Cette volatilité s'explique également par une transparence insuffisante
sur le marché du pétrole. C'est pourquoi je souhaite aussi que le G8 encourage
la transparence sur ce marché, en demandant aux Etats producteurs de rendre
publiques les informations sur leur offre et leurs réserves, et aux Etats
consommateurs de rendre publiques les informations sur leurs stocks de pétrole.
Il est important d'établir un dispositif pour que les pays producteurs et les
pays consommateurs partagent leurs informations sur les réserves, les stocks et
la production de pétrole.
Q - Vous soutenez le
passage du G8 à un G13 comprenant
R - Le G8 reste une
enceinte irremplaçable de concertation. Mais ce que je dis, c'est qu'il doit
s'adapter aux réalités du XXIème siècle car c'est la condition de sa légitimité
et de son efficacité. Qu'il s'agisse des grands déséquilibres financiers et
monétaires, des enjeux de développement ou de la lutte contre le changement
climatique, il est évident qu'on ne pourra pas continuer à traiter de ces
questions à huit sans asseoir autour de la table les puissances émergentes, au
nombre desquelles
C'est pour cela qu'on
ne peut pas se réunir deux jours en G8, et seulement deux heures en G13. On ne
peut pas inviter au seul déjeuner du dernier jour deux milliards six cent
cinquante millions d'habitants. C'est la raison pour laquelle j'ai proposé de
prévoir, à minima, qu'une journée entière soit consacrée au dialogue avec les
grands émergents lors du G8.
J'ai conscience que
tous les Etats du G8 ne sont pas sur la même ligne sur cette question mais je
souhaite que nous poursuivions le dialogue, car l'élargissement me semble
correspondre à une nécessité objective de mieux faire coïncider le G8 avec la
réalité de notre époque. C'est aussi, in fine, une nécessité pour asseoir la
légitimité du G8 et des décisions qu'il prend aux yeux de nos opinions
publiques.
Q -
R - Le "non" irlandais
doit être entendu et il doit être respecté, mais il ne signifie pas la fin du
Traité de Lisbonne qui doit permettre à l'Europe de se remettre en marche après
dix années de blocage institutionnel. Nous avons, dans le passé, connu ce genre
de difficultés et nous avons réussi à les surmonter. Nous devons pouvoir y
parvenir à nouveau, en prenant en compte les préoccupations de nos amis
irlandais.
Mais nous devons aussi
entendre le message des peuples. Le "non" irlandais est un appel à faire
l'Europe de façon différente, comme l'avait été, avant lui, les "non" français
et néerlandais. Les citoyens européens ont le sentiment que l'Europe est encore
trop loin d'eux, de leurs vies quotidiennes, de leurs problèmes. Si on veut
réconcilier l'Europe avec ses citoyens, nous devons remettre au cœur du projet
européen les préoccupations concrètes des Européens.
C'est pourquoi j'ai
voulu que les priorités de
Mais
Q - Le "Livre blanc"
de la défense a clarifié votre position vis-à-vis d'un retour de
R - La participation
de
Le sommet qui
célébrera le 60ème anniversaire de l'OTAN l'an prochain sera l'occasion de
manifester l'unité des Alliés et la volonté de rénover
l'Alliance.
Q - Cette position est
perçue en France comme un symbole de votre politique de changement dans le
domaine de la défense, en particulier de la position de
R - D'abord, il ne
faut pas réduire le Livre Blanc sur la défense à la question de l'OTAN. Il
s'agit d'une réflexion de fond, extrêmement complète, sur la stratégie globale
de sécurité qui doit être celle de
La problématique n'est
donc pas seulement celle des relations franco-américaines. Elle est, surtout,
d'assurer que
Q - Avez-vous
l'intention de vous rendre à la cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin
?
R - Comme je l'ai
indiqué récemment, j'annoncerai ma décision depuis le Japon, au sommet du G8,
auquel sera présent le président chinois Hu Jintao.
Q -
R - Le Japon est un
partenaire majeur de
Je dois aussi vous
dire que c'est une vraie joie pour moi de venir au Japon à l'occasion du sommet
du G8. C'est un pays fascinant et j'ai beaucoup d'admiration pour le grand
peuple japonais. D'ailleurs, je compte bien y revenir bientôt pour une visite
bilatérale.
Le Japon joue un rôle
majeur sur la scène internationale et je considère qu'il est pleinement légitime
quand il demande un siège de membre permanent au Conseil de sécurité. Je
soutiens cette revendication sans réserve. Nos deux pays ont beaucoup à gagner à
travailler ensemble sur les grands dossiers mondiaux : le réchauffement
climatique, l'aide au développement, en particulier en Afrique, la lutte contre
la prolifération ou encore les crises régionales. Et d'ailleurs, nous avons
entretenu une étroite concertation sur tous ces sujets dans la perspective de ce
sommet du G8.
Q - Quelles sont les
perspectives commerciales entre
R - Les relations
industrielles entre
L'activité d'Areva au
Japon est déjà bien développée et elle devrait progresser encore dans les
prochaines années. Au-delà de ses activités de fournisseur auprès des compagnies
électriques japonaises, le groupe met aussi en place des partenariats avec des
entreprises japonaises. Je pense notamment au réacteur de troisième génération
ATMEA-1 qu'elle développe avec Mitsubishi Heavy Industries. Je pense également
aux autres projets que ces deux entreprises ont annoncés dans le domaine du
combustible nucléaire.
Q - Quelle stratégie
adopter pour vendre des Airbus A380 aux compagnies d'aviation
japonaise?
R - Je suis convaincu
que l'A380 est un avion qui peut intéresser les compagnies aériennes japonaises.
C'est un appareil qui a d'énormes qualités et n'a pas d'équivalent aujourd'hui
sur le marché que ce soit en termes de capacité, d'économies de carburant, mais
aussi en ce qui concerne les niveaux d'émission par passager. Il représente
également une solution à la congestion des grands aéroports mondiaux, au Japon
comme ailleurs. Il peut enfin contribuer à l'objectif du Japon de doubler le
nombre de touristes étrangers au Japon en 2010. Ses atouts sont largement
reconnus dans le monde, et en particulier en Asie : ce n'est pas par hasard si
sept compagnies aériennes asiatiques l'ont déjà acheté comme, par exemple,
Singapore Airlines./.
https://pastel.diplomatie.gouv.fr/editorial/actual/ael2/bulletin.asp?liste=20080707.html&xtor=EPR-7
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