Jacob Zuma candidat de l'ANC pour la
présidence de
L'ANC confirme la candidature de Zuma à la
présidentielle malgré les accusations de corruption
JOHANNESBURG, AP, 08 janvier 2008 —
Le Congrès national africain (ANC) au pouvoir a annoncé mardi que son président
Jacob Zuma serait son candidat pour la présidentielle de 2009, malgré les
poursuites judiciaires lancées à son encontre pour corruption, blanchiment
d'argent, fraude et racket.
Le puissant comité exécutif de l'ANC
avait fait part de ses inquiétudes de voir la justice mettre en examen Jacob
Zuma quelques jours après son élection à la tête de l'ANC. Les partisans de Zuma
affirme qu'il est victime d'une vendetta politique.
Agé de 65 ans, Zuma doit être jugé
en août prochain dans le cadre d'une affaire de trafic d'armes, mettant en jeu
des milliards de dollars. Des poursuites similaires avaient été abandonnées en
2006 pour vice de forme.
Le président sud-africain Thabo
Mbeki avait limogé Zuma de son poste de vice-président en 2005 en raison de son
implication dans une affaire de corruption. Le conseiller financier de Zuma
avait tenté d'obtenir des pots-de-vin d'un marchand d'armes français
Thint.
Afrique du Sud: Zuma candidat de l'ANC pour la
présidence en 2009
JOHANNESBURG, AFP, 08 janvier 2008 —
Le parti au pouvoir en Afrique du Sud s'est rangé derrière son nouveau chef,
Jacob Zuma, qui sera le candidat de l'ultramajoritaire Congrès national africain
(ANC) à la présidence du pays en 2009, malgré une inculpation pour
corruption.
"Le président de l'ANC mènera la
campagne du parti en tant que candidat de l'organisation à la présidence de
l'Afrique du Sud lors des élections de 2009", selon une déclaration du parti lue
à la presse mardi.
Le comité exécutif de l'ANC, élu
mi-décembre lors d'un congrès qui a vu le triomphe de Zuma sur le chef de l'Etat
Thabo Mbeki, "réitère son soutien au président de l'ANC en ces temps
difficiles", ajoute le texte lu par le secrétaire général, Gwede
Mantashe.
"L'ANC a pour obligation et pour
devoir de défendre ses leaders", a-t-il ajouté au cours d'une séance de
questions-réponses. "Tant que notre président n'a pas été condamné, il est
présumé innocent."
Jacob Zuma a été inculpé le 28
décembre de corruption, fraude, blanchiment d'argent, racket et évasion fiscale
dans le cadre d'une enquête tentaculaire impliquant le groupe d'armement
français Thales.
Cette décision pourrait mettre un
terme à ses ambitions présidentielles, Zuma, 65 ans, ayant promis de se retirer
de l'ANC en cas de condamnation.
Mais mardi, le trésorier du parti
Matthews Phosa a refusé de se prononcer sur cette éventualité: "Nous aviserons
le moment venu".
La veille, le comité exécutif de
l'ANC s'était réuni à Johannesburg, pour la première fois depuis le raz-de-marée
pro-Zuma qui a emporté la plupart des partisans de Thabo Mbeki à la tête du
parti.
Au cours de cette réunion, il avait
"exprimé son inquiétude et ses doutes face au moment choisi pour cette
inculpation et à la façon dont les services du procureur général se sont
conduits dans cette affaire."
"Aucun autre dossier n'a connu
autant de fuites dans les médias", a lancé Matthews Phosa. "C'est étrange et
déplacé."
"Nous respectons le système
judiciaire, mais le dossier a été joué dans les médias", pour peser sur
l'opinion publique, a-t-il poursuivi. Et de reprendre le credo des plus proches
alliés de Zuma : "Comment nier qu'il y a eu des interventions politiques
?"
Les partenaires de Jacob Zuma,
notamment la confédération syndicale Cosatu et
Les alliés de Zuma se sont tenus à
cette thèse depuis les début des ennuis judiciaires de leur
favori.
Un porte-parole du chef de l'Etat a
nié que ce dernier soit impliqué d'aucune façon dans la décision du procureur
général.
Par ailleurs jugé pour viol et
blanchi en
En novembre, une décision de
Dix jours après son élection, les
services du procureur général ont donc transmis à Zuma une citation à
comparaître pour le 14 août. Son procès devrait s'ouvrir alors même que l'ANC
lancera la campagne pour les élections générales de 2009.
Depuis l'instauration de la
démocratie en 1994, le parti issu de la lutte contre l'apartheid est toujours
sorti grand vainqueur des élections. Actuellement, il contrôle trois quarts des
sièges au Parlement.
Afrique du Sud: Zuma candidat de l'ANC pour la
présidence en 2009
JOHANNESBURG - Le nouveau président
du parti au pouvoir en Afrique du Sud, Jacob Zuma, sera le candidat du Congrès
national africain (ANC) pour la présidence du pays en 2009 en dépit de son
inculpation pour corruption, a annoncé l'ANC mardi.
Le comité exécutif réuni à
Johannesburg "confirme que le président de l'ANC mènera la campagne du parti en
tant que candidat de l'organisation à la présidence de l'Afrique du Sud lors des
élections de 2009", selon une déclaration lue à la presse.
L'instance dirigeante du parti, élue
mi-décembre lors d'un congrès qui a vu le triomphe de Zuma sur le chef de l'Etat
Thabo Mbeki, "réitère son soutien au président de l'ANC en ces temps
difficiles", ajoute le texte lu par le secrétaire général, Gwede
Mantashe.
Jacob Zuma a été inculpé le 28
décembre de corruption, fraude, blanchiment d'argent, racket et évasion fiscale
dans le cadre d'une enquête tentaculaire impliquant le groupe d'armement
français Thales.
Cette décision, qualifiée de
"vendetta politique" par les alliés du tribun zoulou, pourrait lui barrer la
route vers la présidence du pays s'il est condamné.
(©AFP / 08 janvier 2008 09h55 -
Romandie News
Un procès de Zuma pourrait
installer le chaos en Afrique du Sud
L’Afrique du Sud va tout droit vers
l’anarchie, si le procès annoncé contre le nouveau dirigeant de l’ANC, Jacob
Zuma pour corruption est entaché d’impartialité, a déclaré le porte-parole de
l’Alliance Démocratique (DA, opposition), Eddie Trent, dans un communiqué publié
lundi au Cap.
Ce communiqué intervient sur fond
d’appels des alliés de Jacob Zuma pour que toutes les charges retenues contre
lui soient abandonnées.
« Un procès de Zuma en audience
publique, présidée par un juge indépendant le mettrait au devant de la scène
internationale et ferait la une des médias », a prévenu
M. Trent.
« Si les Sud-africains sentent
que ce procès est tant soit peu biaisé, alors nous serons sur une pente
glissante vers l’anarchie », a-t-il martelé, estimant qu’il serait tout à
ridicule de penser un seul instant qu’il puisse y avoir un procès impartial de
Zuma.
« En réalité, penser que cela
peut arriver reviendrait à croire qu’en prenant une douche après l’acte sexuel,
on réduit les risques d’attraper le Sida », a ajouté
M. Trent.
Selon lui, Zuma devrait se montrer
plus ferme face à certains de ses supporters qui menacent de mettre la pays à
sac s’il était jugé.
Le secrétaire de la branche de la
puissante centrale syndicale (Costau) du KwaZulu Natal, Zet Luzipho aurait
déclaré la semaine dernière que si la justice poursuivait le procès contre Zuma,
le sang coulerait à flots, a indiqué M. Trent.
« M. Zuma doit absolument
se désolidariser de toute déclaration invitant au bain de sang – il s’agit pour
lui d’aller au-delà de la simple réprimande », a suggéré Zet
Luzipho.
Vendredi, il avait confié au journal
Beeld qu’il ne prendrait aucune sanction contre des actes de violence suscités
par son procès.
Réagissant aux menaces attribuées au
bureau de
JOURNAL
CHRETIEN - APA, lundi 7 janvier 2008
Afrique du Sud: 1ère réunion au sommet à l'ANC depuis
l'inculpation de Zuma
JOHANNESBURG, AFP, 07 janvier 2008 - Le parti au pouvoir en Afrique du Sud,
le Congrès national africain (ANC), réunissait lundi pour la première fois sa
nouvelle équipe dirigeante pour discuter notamment du sort de son nouveau
président, Jacob Zuma, inculpé pour corruption.
"La réunion du comité exécutif de
l'ANC a commencé. Elle doit porter notamment sur la décision du procureur
général d'inculper Zuma pour corruption", a déclaré à l'AFP Tiyani Rikhotso,
porte-parole de l'ANC.
A la mi-décembre, l'ANC s'est doté
d'une nouvelle équipe de responsables, élisant Jacob Zuma comme président du
parti contre le chef de l'Etat Thabo Mbeki, qui briguait un 3e mandat à la tête
du parti au pouvoir depuis les première élections démocratiques en
1994.
Une dizaine de jours plus tard, M.
Zuma était inculpé pour corruption, fraude, blanchiment d'argent, racket et
évasion fiscale dans le cadre d'une enquête tentaculaire impliquant le groupe
d'armement français Thales.
Cette décision, qualifiée de
"vendetta politique" par les alliés de M. Zuma, pourrait lui barrer la route
vers la présidence du pays, jusqu'à présent automatique pour le président de
l'ultramajoritaire ANC.
Lundi, les radios ont rapporté avoir
vu M. Zuma entrer dans la salle de réunion, dans la banlieue de Johannesburg,
mais M. Mbeki semblait absent.
A cette occasion, les responsables
du parti doivent également "discuter des préparatifs pour l'anniversaire du 96e
anniversaire de la création de l'ANC", selon M. Rikhotso.
L'ANC, créé le 8 janvier 1912,
prévoit un grand meeting samedi, qui sera l'occasion pour M. Zuma de tenir son
premier discours de politique générale en tant que président du parti. Il
devrait alors révéler les grandes orientations de l'ANC pour l'année
2008.
Contrairement au libéral Thabo
Mbeki, proche des milieux d'affaires, Jacob Zuma a l'image d'un homme proche des
pauvres. Soutenu par les syndicalistes, les communistes et
Treize ans après la chute de
l'apartheid, 43% des 48 millions de Sud-Africains vivent en dessous du seuil de
pauvreté. Le taux de chômage frôle les 40%, en dépit d'une croissance
continue.
Afrique du Sud: Jacob Zuma doit prendre une quatrième
épouse samedi
JOHANNESBURG, AFP, 04 janv 2008 - Le nouveau leader du
parti au pouvoir en Afrique du Sud, Jacob Zuma, doit prendre une quatrième
épouse lors d'un mariage traditionnel célébré samedi dans sa province du
KwaZulu-Natal, a rapporté vendredi la presse
sud-africaine.
Jacob Zuma, 65 ans, tout juste élu
président du Congrès national africain (ANC), doit épouser dans son village de
Nkandla la mère de ses deux plus jeunes enfants, Nompumelelo Ntuli, 33 ans,
selon les quotidiens du groupe Independent.
"C'est une affaire familiale qui
implique l'arrivée de Mantuli (nom d'épouse de Nompumelelo) comme mariée dans la
maison", a déclaré aux journaux un membre de la famille sous couvert
d'anonymat.
L'entourage de Zuma n'a pas souhaité
commenter cette information à l'AFP.
Il s'agira du sixième mariage de
Jacob Zuma, qui a été inculpé vendredi dernier pour fraude et corruption dans
une affaire impliquant le groupe d'armement français
Thales.
Sa deuxième épouse, Nkosana
Dlamini-Zuma, actuelle ministre des Affaires étrangères, a divorcé il y a une
dizaine d'années et sa troisième femme, Kate, s'est
suicidée.
En Afrique du Sud, deux systèmes
légaux se superposent: le droit commun ne permet qu'un mariage et interdit la
polygamie. Mais le droit coutumier permet de prendre plusieurs
épouses.
"De nombreux hommes politiques ont
des maîtresses et des enfants qu'ils dissimulent en prétendant être monogame. Je
préfère être honnête. J'aime mes femmes et je suis fier de mes enfants", a un
jour déclaré Zuma, qui reconnaît au moins 18 enfants.
Il s'est également mis à dos les
associations féministes du pays en 2006 lors de son procès pour le viol d'une
jeune séropositive à l'issue duquel il avait été blanchi. A la barre, il avait
reconnu un rapport non protêgé avec la plaignante, mais avait assuré qu'elle
l'avait provoqué avec ses vêtements légers. Il avait aussi déclaré s'être douché
pour se "laver" du virus.
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