Le XIIe Sommet de
la
Francophonie à Québec, 18-19 Octobre 2008 (Déclaration, Résolutions, Synthèse des Tables-rondes sur l'environnement)
Un Sommet d’un type
nouveau
La XIIe
Conférence des chefs d’État et
de gouvernement des pays ayant le français en partage, communément appelée
Sommet de la
Francophonie, réunit à partir d’aujourd’hui dans la ville de
Québec, au Canada, les 55 États et gouvernements membres de l’Organisation
internationale de la
Francophonie et les 13 États
observateurs.
Le Canada, qui assume
la présidence du Sommet, et le Québec sont les deux gouvernements hôtes du XIIe
Sommet de la
Francophonie. Conformément à leur volonté d’insuffler à cette
rencontre une dynamique nouvelle favorisant l’interactivité et les débats
approfondis, la formule d’organisation de ce XIIe Sommet a été rénovée. Les
quatre enjeux inscrits à l’ordre du jour seront abordés dans le cadre de séances
thématiques et de tables rondes : démocratie et État de droit ;
gouvernance économique ; environnement ; langue
française.
Après la cérémonie
d’ouverture officielle le 17 octobre, en fin de journée, les travaux du Sommet
se dérouleront les 18 et 19 octobre et seront clôturés par l’adoption de
la
Déclaration de Québec. Les chefs d’État et de gouvernement
prendront connaissance du Rapport d’activité du Secrétaire général de
la
Francophonie, M. Abdou Diouf, et se prononceront sur les
demandes d’adhésion (Lettonie, Thaïlande) ou de modification de statut
(Arménie). Ils décideront également du pays qui accueillera le XIIIe Sommet en
2010.
Une partie des travaux
du Sommet et de la
Conférence ministérielle de la Francophonie sera diffusée
publiquement sur le site www.francophoniequebec2008.qc.ca et dans l’enceinte du
Centre des congrès où se déroule le Sommet (pour le programme détaillé et les
séances publiques, se reporter à la fiche correspondante).
À l’occasion du
Sommet, des annonces seront faites par le Secrétaire général de la Francophonie, des
partenaires publics et privés sur des activités d’envergure pour renforcer
l’action de la
Francophonie et appuyer le rayonnement de la langue française
dans le monde.
Ce Sommet coïncide
avec le 400e anniversaire de la
Ville de Québec, berceau de la Francophonie en Amérique du
Nord. L’année 2008
a été jalonnée d’événements qui ont attiré à Québec des
centaines de milliers de francophones du monde entier.
Fin du XIIe Sommet de la Francophonie
(Déclaration, Résolutions, Synthèse des Tables-rondes sur l'environnement)
Le XIIe Sommet de la Francophonie a clôturé
ses travaux le 19 octobre 2008 à Québec. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont
adopté la
Déclaration de Québec ainsi que quatre résolutions portant sur
les sujets suivants : la langue française, les droits de l’enfant, les pays
francophones affectés par le phénomène des personnes déplacées à l’intérieur de
leur propre pays, la promotion du tourisme dans les pays francophones du Sud.
Ils ont décidé que le XIIIe Sommet de la Francophonie aura lieu en 2010 à
Madagascar ; pour 2012, il pourrait se tenir en République démocratique du
Congo.
La
Déclaration de
Québec
|
Résolutions
adoptées
|
Synthèse des
table-rondes sur
l’environnement
|
http://quebec2008.francophonie.org/
Espace XIIe Sommet de
la
Francophonie - site de l'OIF
Hervé Bourges :
« la
Francophonie jouera son rôle quand les Français s’y
intéresseront »
Samedi 18 octobre 2008, par Falila
Gbadamassi
http://www.afrik.com/article14460.html
Entretien avec Hervé Bourges,
président du jury du Prix francophone de la liberté de la presse
Le Prix francophone de la liberté de
la presse, qui distingue le meilleur reportage d’actualité traitant des droits
de l’Homme, sera remis dans les catégories radio et presse écrite ce dimanche à
Québec. Le Canada accueille depuis vendredi le XIIe Sommet de la Francophonie.
Entretien avec Hervé Bourges, le président du jury du
prix.
Radio France International (RFI) et
Reporters sans frontières (RSF) ont organisé en partenariat avec l’Organisation
internationale de la
Francophonie (OIF) un concours de journalisme ouvert à 41 pays
francophones. Le Prix francophone de la liberté de la presse, qui en est à sa 8e
édition cette année, récompense le meilleur reportage d’actualité traitant des
droits de l’Homme dans deux catégories : presse écrite et radio avec le
Prix Jean Hélène. Le concours est ouvert à 41 pays membres de l’Organisation
internationale de la
Francophonie (à l’exception des Etats membres de l’Union
Européenne, du Canada, de la
Suisse, de Monaco et d’Andorre [1] Les lauréats
recevront leur prix, doté de 5 000 euros, ce dimanche à Québec, en marge du XIIe
Sommet de la
Francophonie.
Afrik.com : Vous êtes pour la
3e fois président du jury du Prix francophone de la liberté de la presse. Sur
quels critères récompenserez-vous les lauréats, ce dimanche à Québec ?
Hervé Bourges : Ce prix est attribué par Radio
France International, Reporters sans frontières et l’Organisation internationale
de la Francophonie.
Un appel à candidatures a été lancé sur les ondes de RFI en
presse écrite et radio. Une centaine de candidats y ont répondu. Nous avions
instauré une catégorie dessin lors de la précédente édition, mais cette fois-ci
nous n’en avons retenu que deux. Le jury s’est réuni sous ma présidence au siège
de RFI à Paris. Nous nous sommes prononcés en fonction de la qualité des œuvres,
du talent de leur auteurs, de l’intérêt du sujet et de leur liberté de ton. Les
prix seront remis en présence de Mme Michaëlle Jean, gouverneure générale
du Canada, et de M. Abdou Diouf, secrétaire général de
l’OIF.
Afrik.com : C’est important
pour la
Francophonie de défendre la liberté de la presse au moment où
des journalistes comme Moussa Kaka sont arrêtés, et heureusement aujourd’hui mis
en liberté provisoire ?
Hervé Bourges : Je n’ai pas fait de déclaration
officielle mais nous nous sommes battus contre la détention illégitime de Moussa
Kaka, d’autant plus que le Niger est un pays relativement démocratique avec une
presse libre. Une raison supplémentaire de s’étonner de cette dérive. Nous
continuerons de nous battre pour la liberté de la presse. Ce concours est une
illustration de ce combat parce qu’il constitue une opportunité, notamment pour
les jeunes, de s’exprimer librement.
Afrik.com : Quelle est
aujourd’hui la place de la
Francophonie, quand on s’interroge tant sur son rôle en
France ?
Hervé Bourges : J’ai fait récemment un
rapport sur la
Francophonie où je soulignais que la Francophonie et l’OIF manque de
visibilité. En France, on se désintéresse de la Francophonie alors même que le
20 mars dernier, Journée internationale de la Francophonie, les autorités
françaises rappelaient que la Francophonie faisait partie
intégrante de la diplomatie française. Par ailleurs, la Francophonie a été récemment
inscrite dans la
Constitution française. Ce qui est évidemment une très bonne
chose. A partir du moment où les Français s’intéresseront à la Francophonie, elle
jouera son rôle. La
Francophonie, c’est une langue, une culture, des valeurs, mais
aussi un moyen de pression. A l’Unesco, c’est le poids de la Francophonie qui a
permis lors des débats sur l’Exception culturelle de parvenir à un accord
accepté par tous, à l’exception des Etats-Unis, reconnaissant la singularité du
produit culturel.
[1] Albanie, Bénin, Burkina Faso,
Burundi, Cambodge, Cameroun, Cap-Vert, République centraficaine, Comores, Congo,
République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Dominique, Egypte,
Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Haïti, Laos, Liban,
Macédoine (ARY), Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Moldavie, Niger,
Rwanda, Sainte-Lucie, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo,
Tunisie, Vanuatu et Viêt-nam.
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Déclaration de Québec
Résolutions adoptées
Synthèse des table-rondes sur l’environnement