Benoît XVI
dénonce "une certaine culture moderne"
Benoît XVI
dénonce "une certaine culture moderne"
ROME, 5 Octobre 2008 — Le pape
Benoît XVI a mis en garde dimanche contre une "certaine culture moderne" qui
tient Dieu à l'écart de la vie des gens, et conduit des nations qui étaient
jadis riches par leur croyance religieuse à perdre leurs
identités.
Le pape célébrait une messe dans la
basilique romaine Saint-Paul-hors-les murs pour ouvrir un synode des évêques
centré sur le rôle de la Bible par rapport aux catholiques
d'aujourd'hui.
"Aujourd'hui, les nations qui furent
jadis riches en foi et en vocations perdent leurs propres identités, sous
l'influence nuisible et destructrice d'une certaine culture moderne", a déclaré
le pape, souhaitant que la religion prenne une place plus importante dans la
société.
Ce synode, qui réunit 253 évêques
venus du monde entier, se déroule jusqu'au 26 octobre. Le Vatican a fait savoir
que malgré les efforts engagés par Benoît XVI pour améliorer les relations avec
la Chine, aucun évêque de ce pays n'est présent au synode.
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5ibe6_Js6Ukr9aZXaUWZ81prXpGtQ
Rome:
Benoît XVI fustige "une certaine culture moderne"
05.10.08 | 11:07
- Le Pape Benoît
XVI a ouvert ce dimanche, un synode des Evêques du monde entier consacré à "la
parole de Dieu" par une charge contre "une certaine culture moderne" ayant
proclamé la mort de Dieu
C'est pendant une messe
célébrée dans la basilique romaine de Saint-Paul-Hors-les-Murs que le Pape a
fait cette déclaration.
Les synodes sont des assemblées
consultatives chargées d'éclairer le Pape sur des sujets concernant la vie et la
mission de l'Eglise catholique, qui revendique plus d'un milliard de fidèles
à-travers le monde.
Le pape a brossé dans son homélie un
sombre tableau de la perte d'influence du christianisme en Europe, menacé
d'extinction comme certaines communautés chrétiennes des premiers siècles, et a
même évoqué le "châtiment" que Dieu a fait subir aux communautés chrétiennes
rebelles ou incohérentes.
"Si nous regardons l'Histoire, nous
sommes obligés de noter assez fréquemment la froideur et la rébellion de
chrétiens incohérents. Suite à cela Dieu, même s'il ne manque jamais à sa
promesse de salut, a souvent dû recourir au châtiment", a-t-il dit
Le Pape, qui a visité en septembre
la France, laïque et largement déchristianisée, a relevé dans son homélie que
"des nations un temps riches de foi et de vocations perdent désormais leur
identité propre, sous l'influence délétère et destructrice d'une certaine
culture moderne"."On y voit celui qui, ayant décidé que 'Dieu est mort', se
déclare 'dieu' lui-même et se considère l'unique artisan de son propre destin,
le propriétaire absolu du monde", a-t-il ajouté.
"Quand les hommes se proclament
propriétaires absolus d'eux-mêmes et uniques maîtres de la création" (...) "la
chronique quotidienne" montre "que s'étendent l'arbitraire du pouvoir, les
intérêts égoïstes, l'injustice et l'exploitation, la violence dans toutes ses
expressions", a souligné Benoît XVI.
Il a cependant relevé que "si dans
certaines régions la foi s'affaiblit jusqu'à s'éteindre, il y aura toujours
d'autres peuples à l'accueillir".
Le thème du synode est centré sur la
façon dont le monde accueille la "parole de Dieu" à travers la Bible, le livre
sacré des chrétiens et le texte le plus diffusé dans le monde.Le document
préparatoire évoque les problèmes du fondamentalisme chrétien, des relations
entre religion et science et du dialogue avec le judaïsme, ainsi que la montée
de l'indifférence religieuse.
Les 253 cardinaux, archevêques et
évêques délégués du synode ainsi que les différents membres du clergé masculin
qui y participent à titre d'experts ou d'assistants, en tout 326 personnes, ont
célébré la messe en plusieurs langues avec Benoît XVI.Vingt-cinq femmes laïques
ou religieuses participeront au synode à titre d'experts ou
d'auditeurs.
Pour la première fois un
représentant du judaïsme, le grand Rabbin de Haïfa (Israël) Shear Yashyv Cohen,
prendra la parole lundi soir devant le synode pour exposer la vision juive des
textes bibliques.
http://www.rtbf.be/info/monde/religion/rome-benoit-xvi-fustige-une-certaine-culture-moderne
Benoît XVI dénonce les
sociétés modernes sans Dieu
LEMONDE.FR avec
Reuters | 05.10.08 | 17h29 • Mis à jour le 05.10.08 |
17h29
Le pape Benoît XVI a
ouvert, dimanche 5 octobre à Rome, un synode sur "la parole de Dieu" en
dénonçant "une certaine culture moderne" qui proclame la mort de Dieu et
conduit les nations à perdre leur identité. "Des nations un temps riches de
foi et de vocations perdent désormais leur identité propre, sous l'influence
délétère et destructrice d'une certaine culture moderne", a dit le souverain
pontife dans son homélie à la basilique de Saint-Paul-hors-les-murs, marquant le
début de ce synode d'un mois qui réunira cardinaux, archevêques et évêques venus
du monde entier.
"On voit celui qui,
ayant décidé que 'Dieu est mort', se déclare 'Dieu' lui-même et se considère
l'unique artisan de son propre destin, le propriétaire absolu du
monde", a-t-il ajouté.
"Quand les hommes se proclament propriétaires absolus d'eux-mêmes et uniques
maîtres de la création, (...) s'étendent l'arbitraire du pouvoir, les intérêts
égoïstes, l'injustice et l'exploitation, la violence dans toutes ses
expressions." Comment fonder alors "une société où règnent la liberté, la
justice et la paix ?", s'est-il interrogé.
Le synode, assemblée
consultative convoquée pour assister le pape sur des sujets touchant à la
mission de l'Eglise, sera consacré à la manière dont est accueillie dans le
monde "la parole de Dieu" à travers la Bible.
LES ÉVÊQUES CHINOIS
ABSENTS
Le synode, dont
l'ouverture officielle est lundi, accueillera le rabbin Shear-Yashuv Cohen,
premier juif à prendre la parole lors d'une telle assemblée. Malgré de récents
signes de réchauffement avec le Saint-Siège, Pékin a refusé aux évêques chinois
de faire le déplacement. Seuls les évêques de Macao et de Hongkong, territoires
chinois dotés d'une certaine autonomie, ont pu se rendre à Rome. La communauté
catholique chinoise, qui compte environ 12 millions de membres, est divisée
entre l'Eglise officielle, reconnue par les autorités communistes, et une Eglise
clandestine fidèle au pape.
A l'occasion de ce synode, le pape
sera le premier à participer à la lecture publique, jour et nuit, pendant une
semaine, des soixante-treize livres de la Bible, lecture diffusée en direct par
la télévision nationale italienne, la RAI. En tout, 1 200 personnes
participeront, chacune entre 5 et 8 minutes, à ce marathon de lecture du livre
saint, Benoît XVI s'étant octroyé le livre de la Genèse.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/10/05/benoit-xvi-denonce-les-societes-modernes-sans-dieu_1103238_3214.html
http://www.24heures.ch/
Le pape Benoît XVI a
ouvert dimanche matin un synode des évêques du monde entier consacré à "la
parole de Dieu" par une charge contre "une certaine culture moderne" ayant
proclamé la mort de Dieu, durant une messe célébrée dans la basilique romaine
Saint-Paul-hors-les murs.
©
afp | Le Pape Benoît XVI, à Rome, le 5 octobre 2008
Le pape Benoît XVI a ouvert dimanche
matin un synode des évêques du monde entier consacré à "la parole de Dieu" par
une charge contre "une certaine culture moderne" ayant proclamé la mort de Dieu,
durant une messe célébrée dans la basilique romaine Saint-Paul-hors-les
murs.
Les synodes sont des assemblées
consultatives chargées d'éclairer le pape sur des sujets concernant la vie et la
mission de l'Eglise catholique, qui revendique plus d'un milliard de fidèles à
travers le monde.
Le pape a brossé dans son homélie un
sombre tableau de la perte d'influence du christianisme en Europe, menacé
d'extinction comme certaines communautés chrétiennes des premiers siècles, et a
même évoqué le "châtiment" que Dieu a fait subir aux communautés chrétiennes
rebelles ou incohérentes.
"Si nous regardons l'Histoire, nous
sommes obligés de noter assez fréquemment la froideur et la rébellion de
chrétiens incohérents. Suite à cela Dieu, même s'il ne manque jamais à sa
promesse de salut, a souvent dû recourir au châtiment", a-t-il
dit.
Benoît XVI, qui a visité en
septembre la France, laïque et largement déchristianisée, a relevé que "des
nations un temps riches de foi et de vocations perdent désormais leur identité
propre, sous l'influence délétère et destructrice d'une certaine culture
moderne".
"On y voit celui qui, ayant décidé
que +Dieu est mort+, se déclare +dieu+ lui-même et se considère l'unique artisan
de son propre destin, le propriétaire absolu du monde", a-t-il
ajouté.
"Quand les hommes se proclament
propriétaires absolus d'eux-mêmes et uniques maîtres de la création" (...) "la
chronique quotidienne" montre "que s'étendent l'arbitraire du pouvoir, les
intérêts égoïstes, l'injustice et l'exploitation, la violence dans toutes ses
expressions", a souligné Benoît XVI.
Il a cependant relevé que "si dans
certaines régions la foi s'affaiblit jusqu'à s'éteindre, il y aura toujours
d'autres peuples à l'accueillir".
Le pape a exprimé sa "certitude que
le mal et la mort n'ont pas le dernier mot mais que c'est le Christ qui gagne à
la fin, toujours".
Le thème du synode est centré sur la
façon dont le monde accueille la "parole de Dieu" à travers la Bible, le livre
sacré des chrétiens et le texte le plus diffusé dans le
monde.
Le document préparatoire évoque les
problèmes du fondamentalisme chrétien, des relations entre religion et science
et du dialogue avec le judaïsme, ainsi que la montée de l'indifférence
religieuse.
Les 253 cardinaux, archevêques et
évêques délégués du synode ainsi que les différents membres du clergé masculin
qui y participant à titre d'experts ou d'assistants, en tout 326 personnes, ont
célébré la messe en plusieurs langues avec Benoît XVI.
Vingt-cinq femmes laïques ou
religieuses participeront au synode à titre d'experts ou
d'auditeurs.
Pour la première fois un
représentant du judaïsme, le grand rabbin de Haïfa (Israël) Shear Yashyv Cohen,
prendra la parole lundi soir devant le synode pour exposer la vision juive des
textes bibliques.
http://www.24heures.ch/depeches/monde/pape-ouvre-synode-charge-contre-culture-moderne-0
- avec l’AFP
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