Jean-Pierre
Bemba remis en liberté provisoire par la Cour pénale internationale (CPI), mais le
procureur Luis Moreno-Ocampo veut faire appel de la décision dès ce vendredi 14
août 2009
La CPI divisée
sur le sort de Jean-Pierre Bemba
Le
procureur de la
Cour pénale internationale (CPI) a annoncé qu'il ferait appel
de la "mise en liberté provisoire" de l'ancien vice-président de la République démocratique
du Congo (RDC), ordonnée vendredi par la CPI.
Le procureur de
la Cour
pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, a annoncé vendredi 14
août qu'il ferait appel de la "mise
en liberté provisoire" de Jean-Pierre Bemba,
ancien vice-président de la
République démocratique du Congo (RDC), ordonnée vendredi par
la
CPI.
Selon un communiqué du
bureau du procureur indique qu'il fera appel vendredi "de la décision rendue par
la Chambre
préliminaire II d'accorder à Jean-Pierre Bemba le bénéfice d'une libération
conditionnelle jusqu'à son procès". "M. Bemba, qui est toujours physiquement
détenu à La Haye,
doit rester en prison. La
Chambre d'appel va examiner si la décision de remettre
Jean-Pierre Bemba en liberté est correcte", a expliqué M. Moreno-Ocampo dans le
communiqué.
Crimes de
guerre
Plus tôt dans la
journée, la CPI
avait ordonné la "mise en liberté provisoire" de Jean-Pierre Bemba et convoqué
six Etats -la
Belgique, de la
France, le Portugal, l'Italie, l'Allemagne et l'Afrique du sud-
en audience du 7 au 14 septembre dans l'objectif de "discuter dans le détail"
d'un éventuel séjour de
l'accusé sur leur territoire. Toujours selon le bureau du procureur, "il n'y a
aucune perspective de libération immédiate. A ce stade, les Etats identifiés par
la Défense ont
émis des réserves ou des objections à l'idée d'accueillir Jean-Pierre Bemba sur
leur territoire pendant cette période intérimaire".
La
Cour pénale internationale
doit juger l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo, poursuivi pour
des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par sa milice, le
Mouvement
de libération du Congo (MLC) en République centrafricaine entre
octobre 2002 et mars 2003. Il avait été arrêté à Bruxelles en mai 2008. La date
de son procès n'a pas encore été fixée.
"Les victimes et les
témoins peuvent être assurés que le procès se tiendra dans un futur proche et
que la Cour
continuera de garantir leur sécurité", a affirmé le procureur de la CPI.
(Nouvelobs.com) - 14
août 2009
Le procureur de
la CPI fait appel
de la libération «provisoire» de Bemba
Le procureur de
la Cour pénale
internationale (CPI) a annoncé qu'il ferait appel de la «mise en liberté
provisoire» de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique
du Congo (RDC), ordonnée vendredi par la CPI.
(Photo:
AFP)
«Le procureur de
la Cour pénale
internationale Luis Moreno-Ocampo va faire appel aujourd'hui de la décision
rendue par la
Chambre préliminaire II d'accorder à Jean-Pierre Bemba le
bénéfice d'une libération conditionnelle jusqu'à son procès», selon un
communiqué du bureau du procureur.
«M. Bemba, qui
est toujours physiquement détenu à La Haye, doit rester en prison. La Chambre d'appel va examiner
si la décision de remettre Jean-Pierre Bemba en liberté est correcte», a
expliqué M. Moreno-Ocampo dans le communiqué.
La CPI avait ordonné plus tôt dans la
journée la «mise en liberté provisoire» de M. Bemba et convoqué six Etats
-la Belgique,
de la France,
le Portugal, l'Italie, l'Allemagne et l'Afrique du sud- en audience du 7 au 14
septembre pour «discuter dans le détail» d'un éventuel séjour de l'accusé sur
leur territoire.
«Il n'y a aucune
perspective de libération immédiate. A ce stade, les Etats identifiés par
la Défense ont
émis des réserves ou des objections à l'idée d'accueillir M. Bemba sur leur
territoire pendant cette période intérimaire», selon le bureau du
procureur.
La CPI doit juger M. Bemba, qui avait été
arrêté en mai 2008 à Bruxelles, pour des crimes de guerre et crimes contre
l'humanité commis par sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC) en
République centrafricaine entre octobre 2002 et mars 2003. La date de son procès
n'a pas encore été fixée.
«Les victimes et
les témoins peuvent être assurés que le procès se tiendra dans un futur proche
et que la Cour
continuera de garantir leur sécurité», a affirmé M. Moreno-Ocampo. (afp)
Source :
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/16458534
L'opposant
congolais Jean-Pierre Bemba remis en liberté provisoire par la
CPI
AFP, 14 août 2009 -
La Cour pénale
internationale (CPI) a décidé vendredi la remise en liberté provisoire de
l'opposant congolais Jean-Pierre Bemba jusqu'à l'ouverture de son procès pour
crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Lire la suite
l'article
L'ex-vice président de
la
République démocratique du Congo (RDC) est inculpé pour la
campagne de meurtres, de viols et de pillages menée en 2002 et 2003 en
République centrafricaine par sa milice, le Mouvement de libération du Congo
(MLC).
Jean-Pierre Bemba ne
sera pas effectivement libéré avant septembre, la CPI devant d'ici là déterminer
les conditions de sa liberté provisoire, notamment le pays qui acceptera de
l'accueillir.
Sollicitée par
la CPI,
la France a
d'ores et déjà fait savoir qu'elle n'accueillerait pas le chef du
MLC.
"Un dialogue a été
engagé avec la
Cour pénale internationale et nous avons, pour notre part, fait
valoir auprès de celle-ci que la
France n'était pas en mesure d'accueillir Jean-Pierre Bemba", a
indiqué vendredi un porte-parole du Quai d'Orsay.
Dans leur décision,
les juges de la
CPI font valoir que le droit de Jean-Pierre Bemba à la liberté
dépasse le risque de le voir fuir, faire obstruction à la justice ou commettre
des crimes de guerre.
L'opposant congolais
avait été arrêté en mai 2008 en Belgique et transféré à la CPI à La Haye (Pays-Bas) en juillet.
Aucune date n'a encore été fixée pour son procès. AP
La
CPI ordonne la "mise en
liberté provisoire" du Congolais Jean-Pierre Bemba
AFP, 14 août 2009 - "Aujourd’hui 14
août 2009, la
Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a décidé de faire
droit, sous condition, à la demande de mise en liberté provisoire de Jean-Pierre
Bemba Gombo", a indiqué la
CPI dans un communiqué.
"L?exécution de cette décision est
reportée dans l?attente de la détermination de l?Etat sur le territoire duquel
Jean-Pierre Bemba Gombo sera libéré et de la détermination des conditions qui
lui seront imposées", précise la
Cour.
La CPI va tenir entre le 7 et le 14
septembre des audiences pour entendre les observations des Etats susceptibles
d'accueillir l'accusé, à savoir la Belgique, la France, le Portugal, l'Afrique du sud, l'Italie et
l'Allemagne, selon cette source.
Son avocat Me Aimé Kilolo avait
réclamé la remise en liberté de M. Bemba lors d'une audience devant
la CPI le 29 juin.
L'accusé possède notamment des propriétés et des comptes bancaires en Belgique
où ses enfants sont scolarisés et a des "liens sociaux importants" en France,
avait expliqué Me Kilolo.
M. Bemba est accusé de meurtre, viol
et pillage notamment, des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, selon le
procureur de la
Cour pénale internationale. La date de son procès n'a pas
encore été fixée.
Jean-Pierre Bemba, 46 ans, avait
comparu devant la
CPI du 12 au 15 janvier lors d'audiences de confirmations de
charges concernant des exactions commises par sa milice, le Mouvement de
libération du Congo (MLC), en Centrafrique entre octobre 2002 et mars
2003.
Après avoir estimé que les
allégations comportaient "suffisamment d'éléments de preuves" pour justifier la
tenue d'un procès, la
CPI avait ordonné le 15 juin de renvoyer M. Bemba en jugement
en sa qualité de "chef militaire" du MLC.
La CPI estime qu'il n'y a pas de risque
que M. Bemba fasse obstacle à l'enquête ou commette à nouveau les mêmes crimes
s'il attend le début de son procès en liberté, selon le
communiqué.
Jean-Pierre Bemba, qui avait quitté
la RDC en avril
2007 après avoir perdu les élections présidentielles de 2006 face à Joseph
Kabila, avait été arrêté en mai 2008 à Bruxelles. Il avait été transféré puis
placé en détention à La
Haye, où siège la
CPI, début juillet 2008.
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africaine de sangonet