Modeste Boukadia, Candidat indépendant déclaré à la présidence du Congo : Point de presse du 9 juin 2009 à sa résidence


Bonjour,

 

Lors de notre dernière livraison, nous vous informions de la tenue d'une conférence publique à l'Hôtel de ville de Brazzaville en date du 31 mai par notre candidat Modeste Boukadia. Malheureusement, celle-ci n'a pu avoir lieu à cause de l'occupation abusive de la salle de conférence par M. François Ibovi, ancien porte-parole de M. Sassou Nguesso, dont le but évident d'empêcher la tenue de ladite conférence. Cette obstruction antidémocratique, hélas courante chez M. Ibovi, a été désapprouvée par bon nombre de compatriotes de toutes les régions (départements au Congo) ainsi que par des sympathisants et militants du PCT ; de même le général Norbert Dabira dépêché sur les lieux a désapprouvé publiquement l'attitude de M. Ibovi en disant en substance "pourquoi créer des incidents bêtes et ridicules susceptibles de déclencher un conflit inutile".

 

Par ailleurs la direction générale des Impôts a refusé de délivrer le certificat de moralité fiscale au candidat Modeste Boukadia sous prétexte qu'il n'exerce ni activité professionnelle ni activité économique au Congo et ce malgré les déclarations d'impôts délivrés en France alors que la politique économique et financière est directement liée avec la France ; dans le même temps, des candidats estampillés "PCT" venus de France se trouvant dans la situation que Modeste ont eu droit à leur certificat de moralité fiscale, de même le candidat Sassou Nguesso dont les turpitudes en matière économique et fiscale vis-à-vis du Trésor Public congolais a eu lui aussi droit à son certificat de moralité fiscale au même titre que Mathias Dzon ! Un constat d'Huissier va être établi pour engager un recours.

 

Nous vous informons que le candidat indépendant à donné un point de presse à sa résidence le 9 juin dernier à Brazzaville aux 30 journalistes venus l'écouter. Son point de presse a été retransmis intégralement à la radio et la télévision nationales, ainsi que sur certaines télévisions privées, sans oublier les journaux écrits même si certains journaux proches du PCT et du RMP ont manipulé les propos de Modeste Boukadia leur donnant un contre-sens. Vous recevez les coupures de presse lors de notre prochain envoie.

 

Le candidat Modeste Boukadia sera bien présent pendant toute la durée de la campagne électorale mais pour appeler les électeurs de rester chez eux ; donc pour l'abstention.

 

Nous vous en souhaitons très bonne réception et avec nos meilleures salutations.

 

Pour l'équipe d'organisation

 

Nadine NAGEL

Coordinatrice Europe

 

 

 


 

L’Autre Politique

       

     Avec

 

Modeste BOUKADIA

Candidat Indépendant déclaré

 à la Présidence  du Congo Juillet 2009

 

« Ensemble, Construisons L'Avenir pour un Nouveau Congo pour une Afrique Nouvelle »

 

 

1.          1.  Le décret du 8 mai 2009 qui fixe au 12 juillet le premier tour de l'élection présidentielle est anticonstitutionnel par la vacance de pouvoir avérée depuis mars 2009 ;

 

2.      2. La composition actuelle de la cour constitutionnelle est anticonstitutionnelle car elle n’a pas procédé à son renouvellement comme le prévoit l’article 144 de la Constitution du 20 Janvier 2002. Aussi, toutes les décisions prises par la cour constitutionnelle sont contestables, comme l’est le choix des 3 médecins chargés d’examiner la bonne santé des candidats car son choix a été décidé par des juges dont le mandat était arrivé à terme échu et non renouvelable. De tout cela, il ressort que l’examen des dossiers des candidats à l’élection présidentielle de Juillet 2009 par l’actuelle cour constitutionnelle est caduc c’est-à-dire toute candidature retenue ou rejetée fera non seulement l’objet de contestation mais également la validité de telle candidature n’a aucune caution du point de vue de la crédibilité des candidats ; un président élu dans ces conditions n’aura aucune stature digne d’un Président de la République ;

 

3.      3. Certains candidats exigeaient la mise en place d’une véritable commission nationale électorale indépendante. L’ont-ils obtenu ? Si non, alors pourquoi se sont-ils précipités à déposer leur dossiers de candidature auprès d’une cour constitutionnelle entachée d’anti-constitutionnalité ?  A moins que ces candidatures ont pour seul but d’accompagner et de « faciliter » le coup d’Etat en sourdine qui se profile au profit du candidat Sassou Nguesso ;

 

4.      4. Contrairement aux propos de M. Raymond Zéphirin Mboulou qui se veut rassurant auprès des diplomates sur les opérations préélectorales, celles-ci n’ont pas été réalisées puisque les listes électorales affichées dans les mairies et autres lieux sont celles de 2007 issues du recensement de 2002, d’une part et certains préfets nommés par le président Sassou Nguesso n’hésitent pas à convoquer les chefs de village ou de quartier en leur tenant ces propos « Vous n’avez pas eu les livrets (cartes nationales d’identité) car il y en a pas, mais venez seulement dans les bureaux de vote, lorsque vous verrez quelqu’un que vous connaissez faites-le voter ! » dixit le Préfet du Pool aux chefs de quartiers de Kinkala, d’autre part ;

 

5.     5.  Le recensement général qui permet de connaître très exactement la répartition démographique entre toutes les classes d’âge qui constituent notre population pour mettre en œuvre un Plan Directeur du programme économique et social n’a pas été fait ; ces données démographiques sont indispensables au nouveau Gouvernement, sous la haute bienveillance du nouveau Chef de l’Etat et Président de la République, pour définir a priori la nouvelle masse monétaire circulante sur notre marché intérieur comme expression de notre souveraineté nationale ; de même ces données démographiques sont nécessaires pour la répartition du PIB dont le pays a tant besoin pour fonctionner d’une façon normale et optimale en se payant les uns les autres ; sans cette masse monétaire qui nous soit propre, il ne peut y avoir de mise en place de notre marché intérieur dont le but en définitive n’est que d’œuvrer tous ensemble pour rétablir l’ensemble des structures sociales (aides sociales aux plus défavorisés, aux personnes âgées, aux personnes handicapées, aux sans-emplois, formation professionnelle pour accéder à l’emploi, etc.), indemnisations de toutes les victimes innocentes des guerres contre les civils, relogement de tous les sinistrés entassés à l’ex-usine de Kinsoundi, à la ferme Nzoko et de tous ceux qui occupent les bâtiments administratifs à l’intérieur dans les départements, réhabiliter notre patrimoine industriel laissé à l’abandon pour insérer nos jeunes dans la vie professionnelle et sociale afin de soulager les parents, produire et distribuer l’électricité et l’eau potable, pour traiter les eaux usées et les déchets pour une qualité de vie saine et décente, pour construire et utiliser les cliniques, les hôpitaux et les dispensaires pour soigner correctement nos concitoyens, pour construire nos infrastructures tant routières que fluviales ou maritimes voire aéroportuaires avec le conseil de nos partenaires historiques tels la France, l’Allemagne, l’Italie, la Hollande, la Suède, l’Espagne, les Etats-Unis dans le cadre de nouveaux partenariats pour contrebalancer la présence chinoise qui détruit notre environnement et notre patrimoine ;

 

6.    6.  Les cartes nationales d’identité et les cartes d’électeur n’ont pas été mises à disposition des électeurs et des Congolais d’origine et en conséquence les listes électorales ne reflètent pas la réalité de l’électorat ;

 

7.    7.  Une élection est toujours supervisée par un gouvernement pour la rendre valide, or le gouvernement de l’ancien Premier ministre Sassou Nguesso est vacant depuis le mois de Mars 2009, donc ne peut plus procéder à la supervision des opérations électorales de Juillet 2009 ;

 

8.    8. La Constitution du 20 Janvier 2002, une constitution de type présidentiel, en son article 56 du Titre V qui traite du Pouvoir Exécutif dit expressément : « Le Président de la République est le chef de l'Etat. Il incarne l'unité nationale. Il veille au respect de la Constitution et au fonctionnement régulier des institutions publiques » tout cela pour assurer les intérêts supérieurs de notre Nation ; ce même article nous dit aussi « Le Président de la République est le chef de l'exécutif. Il est le chef du Gouvernement. Il détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose du pouvoir réglementaire et assure l'exécution des lois. Le Président de la République est garant de la continuité de l'Etat, de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités et des accords internationaux ». En s’étant déclaré candidat à sa propre succession, M. Sassou Nguesso ne peut plus exercer ces prérogatives car il est devenu citoyen et candidat au même titre que tout candidat comme moi. En ce sens, M. Sassou Nguesso ne peut plus disposer de la force publique sinon il serait taxé de fomenter un coup d’Etat ; que toute association d’officiers généraux ou supérieurs ou encore de soldats en relation avec le candidat Sassou Nguesso  serait perçue comme une tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat avec toutes les conséquences qui s’en suivraient pour protéger la République ;

 

9.      9. Conséquence : le Congo n’a plus de gouvernement et donc les élections ne peuvent plus avoir lieu le 12 Juillet prochain comme fixé par le décret anticonstitutionnel pris par le Président de la République vacant Sassou Nguesso.

 

 

Quelle solution pour des élections véritablement libres et transparentes dans la quiétude en préservant l’acquis de la paix ?

 

Deux cas de figures :

 

1.       1. Pour rendre la virginité au processus électoral nonobstant la dissolution de fait du gouvernement du Premier ministre Denis Sassou Nguesso par la déclaration de candidature de ce dernier à sa propre succession, du fait de la nature de la Constitution du 20 Janvier 2002 qui est de type présidentiel, la mise en place d’un gouvernement de Transition d’Union Nationale doit être à l’ordre du jour. Le Président Sassou Nguesso ne peut plus évacuer cette question par un revers de main. Il y va de la crédibilité des élections afin que la communauté internationale reconnaisse que le Congo a renoué avec les principes de la démocratie.

Dans le cas de la constitution présidentielle, deux décrets sont à prendre par le Président de la République si tant est qu’il a toujours la légitimité de les prendre ; le premier est celui de la modification de la Constitution du 20 Janvier 2002 pour créer le poste de Premier Ministre, chef de gouvernement ; le second pour la nomination du Premier ministre, chef de gouvernement. A défaut, de manière exceptionnelle, le Président de la République se saisit de la Constitution du 15 Mars 1992 qui n’a jamais été abolie pour procéder à la nomination du Premier Ministre, chef de gouvernement. Ce gouvernement de Transition d’Union Nationale aura une durée de vie de six (6) mois ; c’est le temps nécessaire pour assainir la cour constitutionnelle pour la rendre apte à délibérer de manière impartiale en procédant au renouvellement des juges dont le mandat est arrivé à terme échu et d’effectuer toutes les opérations électorales ;

 

2.      2. Un gouvernement provisoire de la République formé par un Premier ministre, chef de gouvernement et chef suprême des Armées sous la protection du chef d’Etat-major où ne serait pas impliqué M. Sassou Nguesso car ayant lui-même perdu sa qualité de Président de la République en se déclarant candidat à sa propre sucession, ceci de par la nature de la Constitution du 20 Janvier 2002 qui est de type présidentiel.

Pour ce cas présent, le Premier ministre, chef de gouvernement et chef suprême des Armées serait le candidat dont le poids électoral amène le candidat au second tour afin d’apporter l’apaisement au pays, d’une part et qui rassure, non seulement, les partenaires historiques mais aussi le Président sortant tant pour sa sécurité que pour ses biens ainsi que ceux de sa famille et ceux des ses amis, ses partenaires et des officiers généraux et supérieurs, d’autre part. Le poids électoral conséquent actuel n’est autre que celui d’un candidat indépendant qui prône l’Union Nationale qui s’associerait aux autres Départements de notre pays parce que n’ayant pas participé ni aux drames ni à la mauvaise gouvernance du Congo.

 

Je profite de ce point de presse pour appeler les autres formations politiques démocratiques à me rejoindre pour constituer ensemble la Plate-forme pour le Gouvernement et le Changement en vue de construire l’Avenir pour un Nouveau Congo pour une Afrique nouvelle.

 

Voilà la solution car il n’y en a pas d’autres. Toute la classe politique doit faire l’effort de s’élever au-dessus des calculs politiciens afin que nous allions vers la préparation des élections véritablement libres et transparentes pour préserver la paix et la tranquillité publique si chères à toutes les Congolaises et à tous les Congolais.

 

Je vous remercie.

 

Modeste BOUKADIA

Candidat Indépendant

 

Brazzaville, résidence le 9 juin 2009

 

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Pour ceux qui souhaitent soutenir l'action de notre candidat indépendant Modeste Boukadia pour que la démocratie et la bonne gouvernance durablement pour bâtir le nouveau Congo dans une Afrique nouvelle, merci d'adresser vos donc au compte ci-après :

 

Banque Crédit du Nord Paris ; N° Banque : 30076 ; N° Agence : 02044 ; N° compte : 21073600300 , Intitulé du compte : CDRC

IBAN : FR76 3007 6020 4421 0736 0030 038, BIC : NORDFRPP

 

Avec nos sincères remerciements pour l’aide que vous lui apportez !

 

Pour la coordination en Europe

Nadine NAGEL

 

 


 

 

Élection présidentielle 2009 : Modeste Boukadia pourrait renoncer à sa candidature 

À trois jours de la date de clôture du dépôt de candidatures au scrutin présidentiel du 12 juillet prochain, Modeste Boukadia, candidat annoncé, semble renoncer à sa participation.

Au cours d'un point de presse, le 9 juin à son domicile de Brazzaville, Modeste Boukadia a exprimé sa désapprobation suite à l'annonce par le président sortant de sa candidature : «Je croyais que, quand je proposais au président de la République de sortir par la grande porte, il m'avait écouté. Hélas, en se déclarant candidat, il a mis tout le monde devant le fait accompli (...) Sa mission aujourd'hui n'est plus de présider aux destinées du Congo, mais de conduire notre pays vers une nouvelle République»

D'autant, estime-t-il qu'«il y a des juges qui siègent au Conseil constitutionnel qui n'ont plus de raison d'y être, leur mandat étant expiré. Donc les trois médecins choisis par ce Conseil ne sont pas habilités à examiner les candidats (...) Tant que le Conseil constitutionnel n'aura pas été validé par un nouveau gouvernement, je ne déposerai pas ma candidature. Parce que je ne voudrais pas être ridicule», a-t-il déclaré à la presse.

Depuis quelques mois, Modeste Boukadia explique en effet sa conception du renouvellement du mandat présidentiel au Congo. Selon lui, la seule voie possible pour que le président de la République soit crédible consisterait à mettre en place un gouvernement «d'union nationale», qu'il désigne parfois comme «un gouvernement provisoire de la République formé par un Premier ministre, chef de gouvernement et chef suprême des armées», à qui il reviendrait d'organiser les élections.

Par ailleurs, Modeste Boukadia a évoqué d'autres facteurs à l'origine de sa probable non-participation au scrutin, notamment «les cartes nationales d'identité et les cartes d'électeur n'ont pas été mises à la disposition des électeurs et des Congolais d'origine ; en conséquence, les listes électorales ne reflètent pas la réalité de l'électorat»

Thierry Noungou

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Mercredi 10 Juin 2009

Actualité Centrafrique de sangonet