Ali Bongo Ondimba élu président du Gabon à l’issue des urnes à un tour du 30 août
2009
Ali Bongo Ondimba est déclaré élu
président du Gabon
Le verdict des urnes
est tombé ! Ali Bongo Ondimba succède à Bongo Ondimba. Il a été élu avec plus de
40% des voix. Pierre Mamboundou, le Président de l'Union du peuple gabonais
(UPG, opposition) et candidat de l'Alliance pour le changement et la
restauration (ACR), ainsi que l'indépendant André Mba Obame ont obtenu
environ25% des suffrages chacun.
Candidat du Parti
démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) dont l'investiture s'était fait dans la
douleur, avec la démission de plusieurs hiérarques du parti qui lui contestaient
cette légitimité, Ali Bongo Ondimba a proposé aux Gabonais «l'avenir en
confiance» pour bâtir ensemble un pays émergent.
Fils aîné du défunt
Président Omar Bongo et de Patience Dabany, Alain Bernard Bongo est né à
Brazzaville le 9 février 1959 et devient Ali ben Bongo en 1973 à la suite de sa
conversion à l’islam.
Il fait ses études en
France, dans un collège protestant des Cévennes, ses études secondaires au
collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, puis poursuit ses études supérieures
de droit à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
C'est en 1981 qu'il se
lance dans la vie politique en intégrant le PDG et deux ans plus tard il sera
élu au Comité central du parti. L'année suivante, il entre au Bureau Politique
du Parti en qualité de Représentant Personnel de son père.
Par la suite il fait,
il fait une entrée au sein du cabinet présidentiel en qualité de Haut
représentant personnel du Chef de l'Etat. En 1989 il est nommé ministre des
Affaires Étrangères et de
Député de Bongoville,
dans le département de Djouri Agnili dans la province du Haut Ogooué, le nouveau
Président est père de quatre enfants : une fille, Malicka âgée 28 ans née de sa
première union avec Annick Aubierge Lafitte, et trois garçons Nouredine, Jalil
qu'il a eu avec son épouse, Sylvia Valentin, et Bilal adopté du
Maroc.
Tout au long de cette
campagne, le nouveau Président qui a promis aux Gabonais
Publié
le
03-09-2009 Source
: gaboneco Auteur
: gaboneco
Gabon: Présidentielle 2009 / « Je ne
suis pas opposé à la formation d’un gouvernement d’ouverture mais… », Ali Bongo
Ondimba
Quartier Général du
PDG, 3 septembre (GABONEWS) – Quelques minutes seulement après la diffusion, par
le ministre de l’Intérieur, ce jeudi en matinée, des résultats provisoires du
scrutin présidentiel du 30 août dernier, le vainqueur, Ali Bongo Ondimba,
candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), au Quartier Général
de sa formation politique, a livré son premier message à la nation, avant une
conférence de presse au cours de laquelle il a indiqué qu’il n’est pas « opposé
à la formation d’un gouvernement d’ouverture ».
Le verdict de
En prononçant sa première adresse de
président de
Le nouveau président élu du Gabon,
successeur légitime d’Omar Bongo Ondimba, a également félicité tous ses
concurrents et leurs militants, qu’il a rassurés de sa sincère et franche
collaboration, puisque étant désormais « le président de tous les Gabonais sans
exclusive ».
« J’adresse mes félicitations à mes
concurrents, auxquels je voue un respect sincère. Je salue tous mes compatriotes
dont je n’ai pas pu bénéficier des suffrages et les rassure que je suis et je
serai toujours au service de tous les Gabonais sans discrimination. Pour ce
faire, je m’engage à améliorer les conditions de vie de tous et à apporter des
changements s’inscrivant dans la dynamique d’un Gabon émergent », a rassuré le
président Ali Bongo Ondimba, avant d’ajouter que les orientations de son futur
gouvernement répondront aux attentes de ses compatriotes.
En réponses aux questions de la
presse, peu après son premier message public en tant que président de
Par rapport aux réactions anticipées
de certains de ses concurrents, qui crient à un hold-up électoral, le président
de
Aussi, Ali Bongo Ondimba a-t-il
invité tout le monde au respect de la loi et de la volonté du peuple. « Personne
n’est au dessus de la loi, en cas de comportements antirépublicains, celle-ci
sera appliquée dans toute sa rigueur. Que chacun accepte le verdict des urnes,
puisque le peuple a parlé et choisi », a conclu le champion du Parti
Démocratique Gabonais.
www.gabonews.ga
- 03/09/2009 - Envoyés
spéciaux: Mandian Sidibé et Michael Amrouche
Le ministre de
l’Intérieur, Jean-François Ndongou, a annoncé les résultats de l’élection
présidentielle ce jeudi matin. Ali Ben Bongo Ondimba remporte donc la
présidentielle avec 41,73 % des suffrages, loin devant ses deux principaux
opposants.
André Mba Obame, ex-ministre de
l’Intérieur et Pierre Mamnboundou, le leader de l’Union du Peuple gabonais
(UPG), obtiennent respectivement 25,88 % et 25,22 % des
voix.
Au total, 357 402 des 807 402
inscrits ont voté.
Ali Bongo Ondimba a été élu avec 139
082 voix, Pierre Maboundou avec 81 370 voix et André Mba Obame avec 86 615
voix.
Ali Bongo Ondimba entre dans la vie
politique gabonaise en 1981. Ministre des affaires étrangères de 1989 à 1991, il
occupe le poste de Ministre de
Fils du défunt Président Omar Bongo
et de Patience Dabany, Ali Bongo est né à Brazzaville le 9 février 1959. Il est
marié à Sylvia avec qui, il a quatre enfants : une fille, Malika Bongo Ondimba
et trois fils Noureddin Bongo Ondimba, Jalil Bongo Ondimba et enfin Bilal Bongo
Ondimba, adopté par le couple en 2002.
Après des études de Droit à Paris,
il entre dans la vie politique en intégrant le PDG en
En 1989, Ali Bongo est nommé
ministre des Affaires Etrangères et de
En 1991, Ali Bongo est contraint de
quitter son poste de Ministre des Affaires Etrangères après deux ans d’exercice,
suite à un amendement de
En février 1992, il organise la
visite au Gabon de la star américaine de la pop, Michael
Jackson.
Le Conseil Supérieur des Affaires
Islamiques du Gabon (CSAIG) le nomme à sa tête en 1996. En décembre de la même
année, il est reconduit comme candidat du PDG à la députation pour la province
du Haut-Ogooué. Il est réélu en 1996.
Après avoir siégé plus de sept ans à
l’Assemblée Nationale, Ali Bongo est nommé Ministre de
Il est réélu une nouvelle fois
Député de
Ali Bongo est réélu la même année
comme représentant du Parti pour le Haut-Ogooué, en conservant son portefeuille
ministériel à
Il est le troisième président de
-
Estuaire :
112902
Ali Bongo Ondimba : 33818
Pierre Maboundou :
33300
André Mba Obame : 39538
-
Haut-Ogooué :
57222
Ali Bongo Ondimba : 51993
Pierre Maboundou :
876
André Mba Obame : 581
-
Moyen-Ogooué :
16188
Ali Bongo Ondimba : 4882
Pierre Maboundou :
6009
André Mba Obame : 4462
-
Ngounié : 29995
Ali
Bongo Ondimba : 12451
Pierre Maboundou : 12682
André Mba Obame :
628
-
Nyanga : 13957
Ali
Bongo Ondimba : 4238
Pierre Maboundou : 9178
André Mba Obame :
155
-
Ogooué-Ivindo :
16038
Ali Bongo Ondimba : 8715
Pierre Maboundou :
3064
André Mba Obame : 3391
-
Ogooué- Lolo :
18721
Ali Bongo Ondimba : 12318
Pierre Maboundou :
1433
André Mba Obame : 541
-
Ogooué-Maritime :
25341
Ali Bongo Ondimba : 5231
Pierre Maboundou :
16279
André Mba Obame : 2925
-
Woleu-Ntem :
42267
Ali Bongo Ondimba : 5436
Pierre Maboundou :
549
André Mba Obame : 34314
Continental News
(www.continentalnews.fr) - Publié le 03 septembre 2009 par
Ali Bongo succède à son père Omar à la
tête du Gabon
LIBREVILLE - 03 SEP.
2009 - cameroon-info.net avec Reuters
Ali Bongo succède à
son défunt père Omar à la tête du Gabon après la proclamation officielle des
résultats de l'élection présidentielle de dimanche
dernier...
Ali Bongo était ministre de
Le candidat vainqueur a été crédité
de 41,73% des suffrages exprimés, sur un total d'un peu plus de 800.000
électeurs inscrits, après une réunion marathon de la commission électorale
entamée mercredi.
La longue attente avant la
proclamation des résultats avait suscité de tensions, ses deux principaux
adversaires, l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obamé et l'opposant
Pierre Mamboundou, prétendant eux aussi à la victoire et dénonçant une
manipulation des résultats.
Selon un décompte effectué par
Reuters sur la base des résultats officiels dans les neuf province du pays, Ben
Bongo aurait obtenu quelque 140.000 voix, Mba Obamé 87.000 et Mamboundou un peu
plus de 50.000.
DYNASTIE FAMILIALE?
La majorité relative suffisait pour
remporter cette élection à un tour et le fils d'Omar Bongo "a été élu", ont
annoncé successivement le président de la commission électorale, René Aboghé
Ella, et le ministre de l'Intérieur, Jean-François Ndongou, à la télévision
d'Etat.
Omar Ben Bongo était le candidat
officiel du Parti démocratique gabonais (PDG), l'ancien parti unique fondé par
son père, qui ne s'est résigné au multipartisme qu'en 1990.
En attendant la proclamation des
résultats, des centaines d'opposants avaient campé toute la nuit sur une place
du centre de Libreville proche du siège de la commission électorale.
Ils ont été dispersés dans la
matinée à coups de gaz lacrymogènes par les forces de sécurité. Dans
l'après-midi, Les rues de la capitale étaient calmes et, à l'exception du
maintien d'un important dispositif de sécurité, largement désertes.
L'élection d'Ali Bongo confirme la
crainte de ses rivaux que ne s'installe une sorte de dynastie familiale dans ce
petit pays dont les richesses, en dépit de sa faible population, ont été
inégalement réparties sous de le règne d'Omar Bongo.
Analystes et marchés financiers
n'excluent pas que les contestations électorales entraînent quelques troubles,
mais ils minimisent les risques de bouleversements majeurs.
© Linel Kwatsi |
Reuters
Gabon: Ali Bongo officiellement élu
président, incidents à l'annonce des résultats
LIBREVILLE (AFP), 03
septembre 2009 - Ali Bongo, le fils du président gabonais décédé, a été élu avec
41,73% des voix président du Gabon, selon une annonce officielle mercredi
contestée par l'opposition, qui a entraîné des incidents à Libreville et à
Port-Gentil (ouest) où le consulat de France à été
incendié.
Ali Bongo, 50 ans, a
remporté l'élection tenue le dimanche 30 août devant André Mba Obame (25,88% des
voix), ex-ministre de l'Intérieur, et Pierre Mamboundou (25,22%), candidat
indépendant, a déclaré le ministre de l'Intérieur Jean-François Ndongou.
Ali Bongo a promis
jeudi d'être "le président de tous les Gabonais" dans un discours prononcé peu
après l'annonce de son élection, que deux autres candidats affirmaient avoir
remportée depuis plusieurs jours.
Mais un conseiller
d'André Mba Obame a affirmé qu'il ne reconnaissait pas le résultat, précisant
que le candidat était "en sécurité dans un lieu tenu secret".
La publication des
résultats avait été annoncée initialement pour mercredi soir, mais des problèmes
techniques au sein de
Pendant qu'étaient
officiellement égrenés les résultats de chaque province de 10H00 à 12H00 locales
(9H00-11H00 GMT), des partisans de l'opposant Pierre Mamboundou ont attaqué la
prison de Port-Gentil, deuxième ville du pays.
Ils ont libéré les
prisonniers avant de se diriger vers le centre-ville où des barricades ont été
dressées alors que les résultats de la présidentielle, selon un correspondant de
l'AFP, qui y a vu un bâtiment en feu.
Peu après la
proclamation, le consulat général de France à Port-Gentil a été incendié par des
partisans de l'opposition, a constaté l'AFP.
A Libreville, des
incidents se sont produits dans au moins deux quartiers populaires. A Plein-Ciel
(nord), des carcasses de voitures étaient visibles sur la voie expresse, qui
ceinture la capitale, ont constaté des journalistes de l'AFP.
De petits barrages
abandonnés étaient visibles par endroits, de même que des poubelles renversées
alors que plusieurs sculptures étaient cassées.
Des jeunes tenaient
des discours hostiles à Ali Bongo et à
A Nkembo (est), "des
gens cassent ce qui peuvent. Ils ont cassé des kiosques. Il y a du désordre", a
affirmé par téléphone à l'AFP Benjamin Ngouan, un habitant du quartier.
Des milliers de
personnes avaient passé la nuit de mercredi à jeudi devant
Mais en début de
matinée, les forces de l'ordre ont dispersé les manifestants parmi lesquels se
trouvaient Mba Obame et Mamboundou, selon plusieurs témoignages. On ignorait
jeudi vers 13H30 leur localisation exacte.
"L'armée a chargé et
lancé des grenades lacrymogènes sur les candidats et sur la foule qui
attendaient pacifiquement l'annonce des résultats. Les leaders politiques, dont
Pierre Mamboundou et André Mba Obame", ont été pris dans la bousculade, a
affirmé un conseiller de Mamboundou.
La nuit avait été
calme à Libreville, dans une ambiance particulière: rues désertes, peu ou aucune
circulation, rares piétons même dans des endroits habituellement fréquentés,
important dispositif des forces de l'ordre déployés par petits groupes.
Cependant, beaucoup
de Librevillois avaient fait des provisions pour plusieurs jours par crainte de
troubles post-électoraux même si les autorités gabonaises se sont portées
garantes de la sécurité.
Publié
le: 03/09/2009 à
12:24:35 GMT |
Source
:
AFP |
Bongo
victorieux, la rue gabonaise s’en prend à
http://www.ouest-france.fr/
- jeudi 03 septembre 2009
Ali Bongo, 50 ans,
fils du défunt président Omar Bongo, a remporté l’élection présidentielle
anticipée du 30 août au Gabon avec 141 952 voix, soit 41,73 % des suffrages. Il
a aussitôt promis d’être « le président
de tous les Gabonais ».
Ali Bongo devance
l’ancien ministre de l’Intérieur André Mba Obame qui a obtenu 88 028 voix et
25,88 % des suffrages et l’opposant historique Pierre Mamboundou qui a recueilli
85 797 voix et 25,22 % des suffrages. Ces deux candidats qui revendiquaient la
victoire à cette élection, ne reconnaissent pas les résultats
proclamés.
L’annonce de ces
résultats a été précédée par une opération des forces de l’ordre gabonaises qui
ont dégagé les abords du bâtiment qui abrite
Le sort de Pierre
Mamboundou et d’André Mba Obame, l’autre candidat qui revendiquait la victoire,
est toujours incertain. Certains de leurs proches assuraient, hier en déput
d’après-midi, qu’ils étaient en sûreté ; mais André Mba Obame auraient été
interpelé, tout comme le directeur politique de l’UPG, arrêté à son domicile par
des hommes encagoulés. Même incertitude sur le bilan humain : des témoins
parlent de « blessés graves », d’autres de morts (les chiffres varient de 2 à
8).
Cette répression et
l’annonce de la victoire d’Ali Bongo ont provoqué la fureur des opposants. Des
heurts ont vite éclaté. A Oyem dans le nord du pays, les scènes de violences se
sont multipliées, des magasins ont été incendiés par la foule surexcitée dénonce
un « putsch » du parti au pouvoir pendant plus de quarante ans. Dans le quartier
populaire de Nkembo, dans l’est de Libreville, « des gens cassent ce qu’ils
peuvent. Ils ont cassé des kiosques. Il y a du désordre », a confirmé un
habitant.
A Port-Gentil, le
cœur économique du pays, la prison a été investie et les prisonniers libérés ;
des magasins ont été pillés et des militants de l’UPG (le parti de Pierre
Mamboundou) ont construit des barricades. Toujours à Port-Gentil, le consulat de
France a été incendié ; les immeubles des entreprises françaises comme
Schlumberger et Total attaqués. Une auto-école et des entreprises appartenant à
des Français ont été détruites.
Le sentiment
anti-français commence à s’intensifier. A Libreville, ce matin, des jeunes
tenaient des discours hostiles à Ali Bongo et à
Actualité
internationale et africaine de sangonet