Centrafrique : pays laïque OU TENTATION D’un SYSTEME religieux CHRETIEN ou ISLAMISTE ?


 

- Les religieux de la République centrafricaine appellent au respect de laïcité

-  RCA : L‘archevêque de Bangui préoccupé par la sécurité des populations

- Le pape appelle à «un arrêt immédiat des violences et des pillage» en Centrafrique

- L'appello del Papa affinché nella Repubblica Centrafricana cessino le violenze e si apra una via politica alla crisi

- Centrafrique: faut-il craindre des tensions religieuses?

- Centrafrique : Les frasques d’un état fantôme…Par Rodrigue Joseph Prudence MAYTE


 

Les religieux de la Republique centrafricaine appellent au respect de laïcité

RJDH-RCA (reseaudesjournalistesrca.wordpress.com) le 28 mars 2013

 

Bangui, le 28 mars 2013 (RJDH)- Les leaders religieux ont appelé au respect de laïcité à tous les croyants de Centrafrique, le vendredi après une rencontre à l’évêché de Bangui.

 

« Nous nous sommes retrouvé une fois de plus pour préparer une rencontre avec le chef de l’Etat, en vue d’attirer son attention sur la mise en cause de la laïcité en Centrafrique », a déclaré Pasteur Nicolas Geure-Koyamet.

« Depuis toujours notre pays, est un Etat laïc (…) chaque centrafricain est libre de choisir sa religion et de manifester son appartenance religieuse, suite aux attaques de certains religieux et les rumeurs sur une volonté des nouvelles autorités d’instaurer un Etat islamique, c’est pourquoi, nous avons dit qu’il est urgent que nous rencontrons le chef de l’Etat pour attirer son attention sur la question », a expliqué le Pasteur.

Imam Malik de la communauté musulmane de Centrafrique, exhorte tous les croyants à ne pas céder à l’intoxication. ‘’Nous avons toujours vécu ensemble, chrétiens et musulmans, il n’est pas question de détruire notre pays, l’islam n’accepte pas que quelqu’un puisse prendre de force ce qui appartient à autrui, je demande à tous les musulmans de garder leur foi, de n’e pas dire de choses qui peuvent amener la division entre les fils du pays’’, a-t-il déploré.

Il a également attiré l’attention de certains musulmans en disant : ‘’J’ai écouté certains croyants musulmans dire, notre temps est arrivé, il n’en est pas question, ce pays nous appartient tous’’, a-t-il martelé.

Il nous a été rapporté que le mardi soir, « des éléments de la Seleka avaient pénétré chez les pères lazaristes, une congrégation catholique, ils ont forcé les portes et procédé à des pillages et ont poignardé un père à la main et au pied ». Les responsables religieux estiment que les éléments qui ont attaqué ces prêtres, sont des éléments dit : « incontrôlés ». Ils appellent les autorités du pays à prendre leur responsabilité.

L’archevêque de Bangui a précisé que « cette crise est au départ politique, il faut faire attention qu’elle ne devienne pas religieuse ». Pour lui, les responsables religieux doivent être vigilants et lancer des appels clairs pour éviter toute interprétation tendant à opposer les fidèles croyants.

 

 


 

Rca: L‘archevêque de Bangui préoccupé par la sécurité des populations

 

Edmond Kamguia K. - lanouvelleexpression.info - Jeudi, 28 Mars 2013

 

L’archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalainga a demandé au chef de la rébellion Séléka de protéger les populations et leurs biens.

Selon l’agence vaticane Fides, l’archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalainga a demandé à la direction de la Séléka que la protection de la population et de ses biens soit «prioritaire».

 

Préoccupé par la « tension religieuse », Mgr Nzapalainga a récemment dénoncé des actes commis contre les chrétiens : «Dimanche (24 mars, ndlr ), devant la cathédrale, des hommes et des femmes qui étaient venus prier se sont fait piller en sortant de l’église par des gens qui voulaient prendre également leurs véhicules, par la force», a souligné Mgr Nzapalainga qui indexe désormais la rébellion Séléka : «C’est à ceux qui ont maintenant en charge la responsabilité de pouvoir le faire, de réagir vite et vérifier qui sont les auteurs de tels actes», a-t-il indiqué.

 

Eviter une guerre interreligieuse

 

L’archevêque de la capitale centrafricaine a ainsi exprimé son inquiétude par rapport à la sécurité des croyants et des responsables religieux. Ceci pour éviter que la crise politique et la guerre ne se transforment en conflit religieux : «Il faut que les prêtres, les pasteurs et les imams soient protégés (...) Les hommes de Dieu doivent être protégés. Je parle pour tout le monde. Les hommes de Dieu doivent être protégés. Cette crise est politique ; il ne faut pas la laisser dévier pour qu’elle prenne un itinéraire religieux», a-t-il déclaré. La capitale centrafricaine est toujours en proie aux pillages organisés par des bandes criminelles qui sont pourchassés par les rebelles de la coalition Séléka. Mgr Dieudonné Nzapalainga est formel : «Il faut mettre fin aux pillages et que les responsables de la Seleka prennent leurs responsabilités par rapport à tous les dégâts collatéraux», a-t-il ajouté.

L’archevêque de Bangui a aussi formulé «une pensée pour tous ceux et toutes celles qui viennent de perdre la vie» et insisté sur le fait «de mettre rapidement fin à des actes injustes qui pourraient entraîner, dans la tête des gens, des sentiments antireligieux ou qui pourraient leur faire penser que cette crise ou encore ces événements visent les chrétiens en étant contre eux». Le 14 février dernier, les évêques du pays avaient déjà lancé un appel au gouvernement et à la communauté internationale : «Le peuple centrafricain a le droit de vivre en paix dans son pays. Brisons les liens de la mort et sauvons le Peuple Centrafricain de l'asphyxie. Libérez rapidement et sans délai ce peuple qui ne veut que la paix pour vaquer à ses occupations», avaient écrit les évêques de la Rca.

Ces derniers avaient demandé que «les responsables des différentes factions rebelles qui sont dans les zones occupées mettent immédiatement fin aux vols et viols, aux actes de vandalisme, aux tueries et aux exactions sur le peuple centrafricain, les religieux et surtout sur les bâtiments et les édifices publics et religieux». C’est depuis le dimanche 24 mars 2013 que les rebelles de la coalition Seleka ont pris possession de Bangui. Principal dirigeant de Seleka, Michel Djotodia a annoncé la suspension de la Constitution, la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement. Ainsi que la proclamation d’un couvre-feu à Bangui de 19h00 à 06h00.

 

Malgré les décisions de l'Union africaine(Ua) dont celle de suspendre lundi la Centrafrique et les messages de condamnation de l’Onu et des pays tels que la France, les Etats-Unis, Michel Djotodia qui s’est autoproclamé président de la Centrafrique ne donne pas l’impression de s’inquiéter. Il a assuré vouloir s'entendre avec le Premier ministre Nicolas Tiangaye. Membre de l'opposition démocratique nommé premier ministre du gouvernement d'union nationale lors de l'accord de Libreville, Nicolas pourrait garder ses fonctions. Michel Djotodia avait été nommé vice-premier ministre chargé de la Défense dans ce gouvernement. Le nouvel le Chef de la rébellion Séléka, Michel Djotodia a suspendu la Constitution et décidé de légiférer par ordonnances pendant une période de transition de trois ans.

 

 


 

Le pape appelle à «un arrêt immédiat des violences et des pillage» en Centrafrique

la-croix.com - 27/3/2013

 

Le pape François s'est inquiété de la situation en Centrafrique lors de sa première audience générale place Saint-Pierre, à Rome.

 

Quatre jours après le renversement du président centrafricain François Bozizé, le pape François a appelé, mercredi 27 mars, à « un arrêt immédiat des violences et des pillages » en Centrafrique. « Je suis avec attention la situation en Centrafrique (...) Je lance un appel pour que cessent immédiatement les violences et les pillages, et que soit trouvée au plus tôt une solution politique à la crise qui puisse redonner la paix », a lancé le Saint-Père devant des milliers de personnes rassemblées place Saint-Pierre pour sa première audience générale. C'est la première fois que le pape mentionne un conflit spécifique depuis son élection, le 13 mars.

Les rebelles centrafricains tentent encore de faire cesser les pillages dans la capitale Bangui, déclenchés après l'annonce, lundi 25 mars, par le chef de la rébellion du Séléka, Michel Djotodia, qu'il prenait le pouvoir pour trois ans. Selon l'AFP, le nouvel homme fort de la Centrafrique a reconduit mercredi 27 mars l'avocat et opposant Nicolas Tiangaye dans ses fonctions de Premier ministre.

 


 

L'appello del Papa affinché nella Repubblica Centrafricana cessino le violenze e si apra una via politica alla crisi

 

(a cura Redazione "Il sismografo")

mercoledì 27 marzo 2013

Vaticano

Alla fine dell'Udienza generale Papa Francesco ha fatto riferimento alla grave situazione nella Repubblica Centrafricana e ha lanciato un forte appello alla pace e alla ricerca di soluzioni politiche per favorire la pace e la riconciliazione. Ecco le parole del Papa:

Seguo con attenzione quanto sta accadendo in queste ore nella Repubblica Centroafricana e desidero assicurare la mia preghiera per tutti coloro che soffrono, in particolare per i parenti delle vittime, i feriti e le persone che hanno perso la propria casa e che sono state costrette a fuggire. Faccio appello perché cessino immediatamente le violenze e i saccheggi, e si trovi quanto prima una soluzione politica alla crisi che ridoni la pace e la concordia a quel caro Paese, da troppo tempo segnato da conflitti e divisioni.

ilsismografo.blogspot.it

 

Le pape François - Cité de Vatican

 

 


 

Centrafrique: faut-il craindre des tensions religieuses?

RFI - Par Charlotte Idrac – édition de mercredi 27 mars 2013

 

 

Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui (RCA)

Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui.

AFP/Steve JORDAN

Ces derniers mois, des tensions religieuses sont apparues en Centrafrique. En janvier, le régime du président renversé, François Bozizé, avait accusé la coalition Seleka de prôner un islam intégriste. Et ce dimanche, à Bangui, lors de la prise de la capitale par la rébellion de la Seleka, les fidèles chrétiens ont été victimes de pillages. Faut-il craindre une montée des tensions interreligieuses en Centrafrique ? Joint par RFI ce lundi 25 mars, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a réagi aux derniers événements.

RFI : Quel est votre message, dans ces moments d’épreuves, pour la population centrafricaine?

Monseigneur Dieudonné Nzapalainga : Je commence par une pensée pour tous ceux et toutes celles qui viennent de perdre la vie. En même temps, la population centrafricaine a soif de paix. Elle l’a manifesté à plusieurs reprises. Nous sommes à nouveau dans un moment difficile où la population est ballotée de gauche à droite. Lorsqu’on lui procurera la paix, elle pourra, à son tour, apporter le meilleur d’elle-même pour le développement de ce pays qu’est la République centrafricaine.

Comment avez-vous vécu, vous-même, ces événements à Bangui ?

Ces événements ont été douloureux. Tous ces hommes et toutes ces femmes que nous avons vus courir de gauche à droite, perdus, hagards, font que nous pouvons nous poser des questions : qu’est-ce qui arrive ? Quel est le sens de notre humanité ? Quel est le sens de notre vie ? Plus que jamais, tous ceux qui ont accepté d’être des politiques doivent prendre leurs responsabilités en se demandant : qu’est-ce que nous offrons à nos pères et à nos sœurs ? Que tous ceux qui veulent servir la politique mettent plus en avant la population.

Mon message à la rébellion Seleka est le suivant : on ne peut pas construire ce pays en excluant les autres. Nous avons une feuille de route. Si nous décidons de la mettre en place en impliquant les uns et les autres – sans qu’il y ait de chasse aux sorcières – alors, on pourra repartir sur de nouvelles bases. Sinon, ce sera l’éternelle rancune, l’éternelle frustration que nous allons faire endurer à la population.

Quelles doivent être, selon vous, les priorités des hommes de la Seleka, maintenant qu’ils ont le pouvoir ?

La priorité, c’est la protection de la population, des hommes et des biens. Il faut mettre fin aux pillages et que les responsables de la Seleka prennent leurs responsabilités par rapport à tous les dégâts collatéraux.

La cathédrale de Bangui a d’ailleurs également été pillée.

Dimanche, devant la cathédrale, des hommes et des femmes qui étaient venus prier se sont fait piller en sortant de l’église par des gens qui voulaient prendre également leurs véhicules, par la force. S’agit-il d’éléments incontrôlés et non pas des chrétiens qui aient été ciblés ? C’est à ceux qui ont maintenant en charge la responsabilité de pouvoir le faire, de réagir vite et vérifier qui sont les auteurs de tels actes.

Tout au long de cette crise, on a vu des tensions religieuses monter progressivement. Est-ce que cela vous inquiète et comment les éviter ?

Je suis le premier à être inquiété par cette tension religieuse et j’en appelle aux responsables de ce mouvement, la Seleka, d’éviter la dérive. Notre solution passe par le dialogue et non pas par la force. Il est temps de mettre rapidement fin à des actes injustes qui pourraient entraîner, dans la tête des gens, des sentiments anti-religieux ou qui pourraient leur faire penser que cette crise ou encore ces événements visent les chrétiens en étant contre eux.

Il faut que les prêtres, les pasteurs et les imams soient protégés. Je parle pour tout le monde. Les hommes de Dieu doivent être protégés. Cette crise est politique ; il ne faut pas la laisser dévier pour qu’elle prenne un itinéraire religieux.


 

Centrafrique : Les frasques d’un état fantôme…Par  Rodrigue Joseph Prudence MAYTE

 

    Il n’a pas fallu plusieurs jours pendant l’avancée spectaculaire de la coalition Seleka pour que les spécialistes des conflits  s’interrogent sur les identités des rebelles et de  leurs réelles intentions. Dès l’abord, certains spécialistes se sont posés la question sur l’origine du financement des rebelles, d’autres  ont préféré se pencher sur le caractère hétérogène voire hétéroclite de la coalition .D’autres encore ont souhaité scruter de près l’intelligence étrangère qui a longtemps soutenu la coalition. Néanmoins, tous les spécialistes sont unanimes sur la manière à laquelle la coalition Seleka est lourdement armée et financièrement au point. Ils affirment après avoir passer à l’ombre d’une démonstration concrète que la coalition dispose des hommes aguerris avec une dose substantielle de détermination capable d’évincer en un temps éclair le pouvoir de Bangui.

     A l’évidence, on n’a pas besoin d’avoir une lunette corrective pour avoir une bonne lecture de la coalition Seleka afin de décrypter et de cerner  leurs modes opératoires. D’emblée, il est important de mettre à la lumière de la raison, la connexion que disposent les leaders de la coalition Seleka  avec le monde arabe en générale et la République du Tchad en particulier  qui a  certes rendu possible ce coup de force. De nos jours, il n’est de secret pour personne que la coalition Seleka puise son efficacité totale à travers une intelligence étrangère. D’ailleurs ,le portrait robot de la coalition Seleka démontre qu’elle est un groupe composé à hauteur de 80% des étrangers notamment des rebelles Soudanais, Tchadiens et autres mercenaires à la solde de Boko Aram voire Aqmi.

     L’avancée fulgurante de la coalition Séléka sur le terrain reflète toutes les démonstrations faites par les uns et les autres sur leurs capacités militaires et stratégiques. La conquête à tour de bras des différentes villes excentriques par la coalition  est une preuve indéniable de la force qu’elle dispose. Diantre ! L’incompréhension et la désolation ne tarderont pas à mettre en exergue les intentions inavouées de la coalition. Un véritable sentiment de frustration et d’inquiétude que la population locale de ces différentes villes conquises ne cesse de dénoncer suite aux actes de pillages, de vandalismes, de viols, d’exactions etc...Qu’elle a été victime.

    Quasiment toutes les villes conquises ont connu les mêmes frasques .D’une évidence absolue, ces cas de figures varient d’une ville à une autre en fonction de la réalité du terrain car les témoignages sont vraiment hallucinants. Dans certaines villes, on parle d’avilissement, de la chasse aux sorcières, des représailles, de la destruction ciblée des maisons d’autrui, de la violence physique sur la communauté chrétienne et de la destruction délibérée des symboles religieux etc…Patatras ! Le cas le plus illustratif est la rafale des rebelles dans la Cathédrale de Bangui en pleine messe le dimanche des Rameaux. Un mode opératoire qui n’à point changé et qui est d’ailleurs loin de l’être car il s’intensifie d’une ville à une autre.

    Bien que les faits s’avèrent insolents mais personne n’ose en parler au niveau national de peur d’être victime des représailles à l’instar de  certains évêques et autres religieux. Une véritable anarchie qui alimente la précarité sociale dans toutes les  villes  conquises par les rebelles… On se croirait dans un pays fantôme. A vrai dire le relief sociétal démontre à suffisance la dépravation des mœurs, la désacralisation des symboles religieux et la destruction organisée du tissu économique. Il est clair que plusieurs sociétés voire les organisations non gouvernementales ont été pillées et saccagées.

    Là ou le bas blesse, aucunes sociétés ou activités lucratives appartenant aux centrafricains d’obédience musulmane n’ont été touchées. A fortiori, la prise de Bangui a permis aux Centrafricains  d’avoir une vue synoptique sur la coalition Séleka et ses agissements. Quelques heures seulement après la déchéance du régime, Bangui ressemble fortement à une ville fantôme. Plusieurs sociétés et administrations ont non seulement subit un pillage effréné mais sont également victime d’un acte de vandalisme. Presque tous les Centrafricains et étrangers à Bangui attestent que le pays est inexistant. Aujourd’hui encore, les témoignages sont de plus en plus choquants surtout lorsqu’on regarde de près la destruction avérée du relief administratif et l’environnement sociétal centrafricain.

     Pire encore, on reste hébété lorsqu’on apprend qu’une société aurait déboursé une somme faramineuse pour échapper au pillage. D’ores et déjà, plusieurs centrafricains s’interrogent sur l’avenir du pays. Certains se demandent comment est ce que le nouvel homme fort de Bangui gérera les défis qui se présentent au pays ? D’autres encore estiment qu’il aura les fonds nécessaires en provenance de ses  bienfaiteurs occultes au cas où il accepterait de faire de la République Centrafricaine, un état islamique.

                              Vitré le 27 Mars 2013

                               Rodrigue Joseph Prudence MAYTE