LE GABONAIS Parfait ONANGA ANYANGA REMPLACE LE GENERAL BABACAR GAYE APRES LES ACCUSATIONS DE VIOLS VISANT LES SOLDATS DE L’ONU EN RCA. Echec ?

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POSITION DU PARTI USD-COMODES : BABACAR GAYE, UN ECHEC, UN ECHEC PERSONNEL ET FRUSTRANT.

 

Babacar Gaye a échoué. C’est un échec personnel et frustrant. Cet homme n’a pas du tout aidé la transition à prendre de l’envol. Il a freiné la transition à rouler au rythme de ses intérêts.

Les raisons évoquées de son licenciement sont réelles mais pas suffisamment plus profondes qu’elles ne paraissent. S’ils violent tous nos enfants que restera-t-il de l’avenir de notre pays. De nos souffrances, nos sauveurs abusent de nous.

C’est un gros maillon de la mafia de la transition, du type casa nostras qui vient d’être évincé par le secrétaire général de l’ONU. Rien ne vaut tard que jamais. Il fallait en finir, le trafic des minéraux devenait de plus en plus flagrant, que cela risquerait de ternir l’image de l’ONU, et détourner la mission de la paix en mission d’exploitation des ressources du pays, une véritable honte.

Profiter de la mission de l’ONU pour s’enrichir n’est pas digne et le secrétaire général de l’ONU ne pouvait que trop garder le silence sans agir. Désormais c’est fait. Cette rupture de collaboration avec le Général est une mise en garde à tous.

Le diamant et l’or centrafricain sont au centre de leur préoccupation. Ils sont plus mus par l’acquisition de ces minéraux que la restauration de l’État.

Babacar Gaye a échoué dans MINUSCO et puis dans MINUSCA. Rien ne dit que son remplaçant sera plus efficace.

L’efficacité de la MINUSCA ne viendra que de nous, centrafricains. La mission de l’ONU ne concerne pas ces soldats venus de tous pays qui sont chez nous ; c’est nous centrafricains, nous sommes les concernés.

Nous centrafricains, nous pouvons mettre fin à la mission de la MINUSCA, en nous mobilisant et décider d’une libération totale de notre territoire et favoriser la libre-circulation à tous sous l’unique contrainte de s’unir.

Les élections sont l’acte fondamental de preuve d’autodétermination d’un peuple. Et nous devrions réaliser cela que si les conditions sont réunies. Réunir les conditions, il n’appartient pas à l’extérieur de le faire pour nous, c’est à nous centrafricains. Ces conditions, c’est la sécurité, l’ordre et l’autorité de l’État. Et  cela dépend de la capacité de nous centrafricains, de nous ranger sous ces contraintes sociales en apportant chacun sa puissance et sa personne.

Robert ENZA, Entrepreneur politique (15/08/2015)

 

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