Vers une
victoire de Sassou-Nguesso au 1er tour de la présidentielle au Congo,
l'opposition conteste
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RFI Publié le 22-03-2016 Modifié
le 23-03-2016 à 04:23
Au
Congo-Brazzaville, la Commission nationale électorale indépendante (CNEI),
contestée par l'opposition, a annoncé les premiers résultats partiels et
provisoires du premier tour de l’élection présidentielle. Ceux-ci donnent le
président sortant Denis Sassou-Nguesso en tête de ce premier tour de scrutin
avec 67,02 % des suffrages.
D'après
des résultats provisoires donnés par la commission électorale (CNEI), le
président sortant Denis Sassou-Nguesso l'emporterait avec 67,02% des suffrages.
Ce chiffre correspond aux résultats de 72 des 111 circonscriptions et districts
du pays, soit, d’après nos estimations, 58 % des
votants.
En
seconde position à ce premier tour de l’élection présidentielle cpngolaise, Guy-Brice
Parfait Kolélas, 16,18 % ; troisième, le
général Jean-Marie Michel Mokoko, avec 7,5 % des voix.
Le taux de participation à ce stade est de 65,74 %.
Ces
résultats partiels ne tiennent pas compte, notamment, de Pointe-Noire, la
capitale économique du pays, ville réputée frondeuse où les meetings de
l’opposition pendant cette campagne ont fait le plein.
Une
élection « pliée »
Mais
au siège de campagne du président sortant, la victoire, ce mardi soir, ne semble
plus faire de doute. « Je crois que l'on peut anticiper largement sur
une victoire au premier tour. Sauf tsunami, les choses sont très bien
parties », a expliqué Thierry
Moungalla, directeur de la communication du candidat, au
cours d’une conférence de presse qui s’est tenue dans la foulée et qui avait été
annoncée dès ce matin.
Des
résultats « faussés et déformés »
Si
dans le camp de Sassou-Nguesso, les choses semblent donc
« pliées », du côté de l'opposition, l'opposition ne s'avoue
pas vaincue. Méfiante vis-à-vis de la commission électorale, elle a entrepris
depuis dimanche sa propre compilation des résultats. Pour Vivien Manandou,
porte-parole du candidat Guy-Brice Parfait Koélas, les résultats partiels
annoncés par la Céni sont complètement « faussés et déformés par rapport
aux résultats donc (l'opposition) dispose ». Selon ses résultats,
affirme-t-il, c'est son candidat qui est en tête suivi de Jean-Marie Michel
Kokoko. Il dénonce une « farce ». « Nous allons
continuer à nous battre pour ne pas nous laisser voler notre
victoire », assure-t-il.
Se
battre en toute légalité, promet-il, en déposant tous les recours possibles
devant la Cour constitutionnelle. Mais certains opposants se disant prêts eux à
en découdre avec le pouvoir dans la rue.
Face
aux critiques qui se sont multipliées ces dernières heures sur le climat dans
lequel se déroule cette élection - climat préoccupant aux yeux du Quai
d’Orsay -, le ministre Moungalla a expliqué que les télécommunications
allaient être rétablies dans les heures qui viennent. A nouveau, il a justifié
la
coupure en vigueur depuis la nuit de samedi à dimanche, 19 et 20
mars, par la nécessité de « préserver le peuple congolais contre la
chienlit, contre des rumeurs qui auraient pu, selon lui, semer le trouble dans
ce pays qu’il juge fragile ».
■
Les critiques des observateurs de l'UA
La
mission d'observation de l'Union africaine déployée au Congo Brazzaville a livré
ses premières observations mardi après-midi, peu après l'annonce des premiers
résultats partiels par la CNEI.
Globalement
l'Union africaine, qui a déployé une trentaine d'observateurs dans 145 bureaux
de vote sur plus de 5 300, note certaines avancées comme l'utilisation du
bulletin unique, mais estime que l'accélération du calendrier électoral a
entravé le bon déroulement du scrutin.
Dileita
Mohamed Dileita, ancien Premier ministre djiboutien, est à la tête de cette
mission.
« L'anticipation du scrutin
présidentiel (...) a pris de court l'ensemble des acteurs du jeu politique
national, en particulier les partis politiques de l'opposition, qui n'ont pas
bénéficié du temps nécessaire pour une bonne préparation du
scrutin. »
Dileita
Mohamed Dileita
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Le président de la
République du Congo, Denis Sassou Nguesso, réélu
journalmetro.com - 22 mars 2016 16:14
John
Bompengo/The Associated Press Denis Sassou N'Guesso
BRAZZAVILLE,
Congo – Le président Denis Sassou N’Guesso, qui règne depuis plus de 30 ans sur
la République du Congo, aurait été réélu à la tête du pays, selon des résultats
partiels dévoilés mardi par des responsables.
Le
président de la commission électorale Henri Bouka a affirmé que plus d’un
million de Congolais ont voté dimanche, ce qui représente un taux de
participation de 52 pour cent.
M.
Bouka a ajouté que les résultats définitifs seraient publiés dès que
possible.
Deux
fonctionnaires ont révélé à l’Associated Press que M. Sassou N’Guesso avait
remporté l’élection avec plus de 60 pour cent des votes. Guy Brice Parfait
Kolelas a pour sa part récolté 16 pour cent des suffrages. Ces fonctionnaires
ont voulu conserver leur anonymat puisqu’ils ne sont pas autorisés à s’adresser
aux médias.
Le
vote de dimanche dernier est survenu cinq mois après qu’un référendum sur la
Constitution ait annulé les limites relativement à l’âge des candidats et au
nombre de mandats que peut cumuler un président. Ces modifications ont permis à
Denis Sassou N’Guesso, âgé de 72 ans, de se présenter à l’élection
présidentielle.
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Denis
Sassou-Nguesso en passe de réussir son « coup
K.-O. »
Le Monde.fr avec AFP Le 22.03.2016 à 17h51 • Mis à jour le 22.03.2016 à 18h36
Il avait promis de
l’emporter en « un coup K.-O. », dès le premier tour. A en croire les premiers résultats
partiels, la partie semble gagnée pour le président congolais, Denis
Sassou-Nguesso. D’après l’estimation de la Commission nationale électorale
indépendante (CNEI) portant sur environ 59 % du corps électoral, le chef de
l’Etat arrive en tête du scrutin de dimanche 20 mars avec 67,02 % des
suffrages.
Lire
aussi : Congo : le président Denis Sassou-Nguesso, seul face à son
peuple
Avec
16,81 % des voix, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolelas est bon deuxième,
loin devant le général Jean-Marie Michel Mokoko, crédité de 7,5 % des
suffrages. La participation s’élèverait à 65,74 %.
Ces
résultats ne comprennent pas ceux de Pointe-Noire, capitale économique du pays
et bastion de l’opposition.
Depuis
dimanche, toutes les communications sont coupées au Congo, Internet et SMS
compris, « pour
des questions de sécurité et de sûreté nationales » selon les
mots du ministère de l’intérieur.
Lire
aussi : Black-out électoral au Congo-Brazzaville
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Présidentielle
Congo-Brazzaville : Proclamation des résultats de la CENI de l'opposition
Afriqueeducation.com
| 22/03/2016 | Lu 527 fois Mis à jour le 22/03/2016 -
18:34
1)
MOKOKO Jean Marie Michel : 28,9% (notre photo)
2) KOLELAS Guy Brice
Parfait : 21,6%
3) OKOMBI SALISSA André : 17,3%
4) TSATY MABIALA
Pascal : 12%
5) MUNARI née MABONDZOT Claudine : 8%
6) KIGNOUMBI
KIA MBOUNGOU Joseph : 5,6%
7) SASSOU N'GUESSO Denis : 3,4%
8)
MBOUSSI NGOUARI Michel : 1,9%
9) ANGUIOS NGANGUIA ENGAMBE : 1,3%
Dans
ce cas de figure, Sassou, sorti 7e sur 9 candidats, est éliminé, laissant le
deuxième tour à Mokoko et Kolelas.
Pour
Mbouka et sa CENI, Sassou dispose, alors qu'on a, seulement, décompté 59% des
bulletins, de 67,02% des voix. Cette tendance ne tient pas compte de la ville de
Pointe Noire et de plusieurs localités du Sud du pays, fief de l'opposition.
Mbouka
avance masqué. Il n'a pas encore le courage de dire que Sassou a gagné par un
coup KO.
Dans
tous les cas, la guerre (des chiffres) ne fait que commencer.