Asha-Rose Migiro numéro deux de l'ONU
President Jakaya Mrisho Kikwete introduces the Tanzanian Foreign Affairs Minister Dr. Asha Rose Migiro to the South African President Thabo Mbeki during the opening session of the 6th African Union (AU) summit in Khartoum, Sudan this morning. Looking on third left is South Africa's Foreign Minister Ms. Zuma(photo by Freddy Maro). |
05 janvier 18:06 - NEW YORK (AFP) - Le nouveau secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a nommé la ministre tanzanienne des Affaires étrangères Asha-Rose Migiro vice-secrétaire générale de l'ONU, a annoncé vendredi sa porte-parole, Michèle Montas.
Asha-Rose Migiro au siège des Nations Unies à New York, le 27 janvier 2006 AFP/Archives - Don Emmert
Mme Migiro succèdera au Britannique Mark Malloch Brown au poste de numéro deux de l'Organisation mondiale.
Agée de 50 ans, Mme Migiro dirige la diplomatie de son pays depuis janvier 2006, quand elle avait succédé à Jakaya Kikwete, devenu président de la Tanzanie.
M. Ban, qui a pris le 1er janvier la tête de l'ONU, avait indiqué son intention de choisir une femme d'un pays du Tiers-Monde au poste de vice-secrétaire général des Nations unies.
M. Ban estime que Mme Migiro est "hautement qualifiée pour ce poste", ayant démontré au cours de sa carrière "d'excellentes qualités de gestionnaire", a déclaré Mme Montas, ajoutant que le choix de M. Ban ne s'était pas porté sur elle uniquement parce que c'est une femme.
La ministre tanzanienne, qui se trouve actuellement au Lesotho où elle assiste à une réunion régionale, devrait se rendre au siège de l'ONU à New York dans le courant de la semaine prochaine, a-t-elle ajouté.
M. Ban a par ailleurs demandé à tous les hauts responsables de l'ONU, au niveau du secrétaire général adjoint et du sous-secrétaire général, de lui présenter leur démission, afin de poursuivre la mise en place de sa nouvelle équipe, a indiqué Mme Montas.
M. Ban passera en revue tous les contrats de ces responsables, au nombre d'environ 60, qui resteront en fonction pendant ce processus. A l'issue de ce dernier, M. Ban n'exclut pas de maintenir en place certains de ces hauts fonctionnaires, a précisé la porte-parole.
Enfin, a-t-elle indiqué, M. Ban a communiqué au secrétariat de l'ONU un état de sa situation financière personnelle, conformément aux nouvelles règles de transparence adoptées récemment par l'Organisation mondiale.