Le sommet des chefs d'État de la CEMAC à N'djamena (Tchad) reporté

Tchad : Report du sommet de la CEMAC à Ndjaména

Vendredi 16 mars 2007, Senactu - Le 8ème sommet de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) qui devait s’ouvrir vendredi à Ndjaména a été reporté à une date ultérieure, a annoncé le Secrétariat exécutif de l’organisation, dans un communiqué parvenu à APA.

‘’Nous tenons à informer toutes les délégations des pays membres de la CEMAC et nos partenaires du report, pour cas de force majeure, du sommet des chefs d’Etat, initialement prévu le 17 mars’’, indique le communiqué.

Selon certaines sources, le sommet a été reporté à la demande des présidents Omar Bongo Ondimba du Gabon et Denis Sassou Nguesso du Congo qui ont annoncé ‘’leur indisponibilité’’ à y prendre part.

Les autres chefs d’Etat ont préféré remettre les assises à une date ultérieure, afin de permettre à tous d’être présents au moment où seront prises les grandes orientations de l’organisation, indiquent les mêmes sources.

Le sommet de N’Djaména devait se pencher notamment sur les dossiers de la carte rose CEMAC (Assurances), de la compagnie aérienne Air CEMAC et, surtout, des reformes de l’organisation qui regroupe le Tchad, la République centrafricaine, le Gabon, le Congo, le Cameroun et la Guinée Equatoriale.

Source : Apa

Le sommet de N'djamena (Tchad) reporté

Samedi 17 Mars 2007 - Le sommet des chefs d'État de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) qui devait avoir lieu à N'Djamena, au Tchad, a été reporté à une date ultérieure. Aucune nouvelle date n'a été fixée.

La libre-circulation effective des personnes et des biens s'annonçait comme un des points centraux des débats au cours de ce sommet. C'est l'une des neuf propositions de la 5e session ordinaire du Comité de pilotage du Programme de réformes institutionnelles de la CEMAC, réunie en février 2007 à Bata en Guinée Équatoriale. Selon toute vraisemblance, c'est cette préoccupation qui est au cœur même des objectifs de base de la CEMAC depuis sa création en 1994 et son entrée en vigueur en 1999, qui aurait été une des questions centrales du sommet des chef d'États de la sous-région, à N'Djamena.

De manière plus concrète, il s'agit pour les présidents des six pays membres de la CEMAC d'accélérer, sur la base de cette vision commune, un programme économique régional structurant, une libre-circulation effective des personnes et des biens et des institutions spécialisées pour accompagner cette démarche quasi irréversible, si l'on en croit certains spécialistes. Ces voix avisées s'appuient sur la tendance actuelle aux grands regroupements économiques à travers le monde, pour démontrer la nécessité pour l'essor des pays de l'Afrique centrale de mettre sur pied un bloc économique, capable de se présenter sur la scène mondiale avec des arguments forts.

Lors des dernières réunions des ministres de la CEMAC en charge de l'exécution du Fonds européen de développement (FED), s'était posée clairement la question de la mise sur pied de ce front commun, capable, sinon de faire face d'égal à égal à la future concurrence consécutive à l'ouverture des marchés le 1er janvier 2008 et à la signature des Accords de partenariat économique (APE), au moins de négocier des conditions avantageuses de prise en compte des spécificités de la sous-région.

Au vu de l'imminence de ces échéances, il apparaissait tout à fait clairement que le sommet de N'Djamena serait un tournant décisif, duquel dépendrait le succès de l'entrée de la sous-région dans la mondialisation. Au-delà de la construction d'infrastructures (routes transnationales, création annoncée d'une compagnie aérienne sous-régionale et mise en service d'autres moyens de communication), c'est donc tout un système de valeurs et d'institutions à mettre en place, qui est renvoyé.

La réduction des obstacles à la libre-circulation des biens; l'accélération de la mise en œuvre de la libre-circulation effective des personnes selon un calendrier déjà disponible ; la mise sur pied d'institutions douanières et de contrôle des frontières communes ; le renforcement du poids et de la cohérence des institutions communautaires ; l'amélioration de la co-gestion et de la gouvernance des institutions de la CEMAC ; le renforcement de l'appropriation du projet d'intégration par tous les États membres, etc., ne feront pas l'objet d'une concertation à la date fixée ; ce qui jette un nouveau trouble à la volonté d'intégration des États de la CEMAC.

Selon des sources diplomatiques tchadiennes, ce report viendrait du Congo et du Gabon pour des motifs qui n'ont pas été précisés. Rappelons que la CEMAC compte six pays, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

Noël Ndong

Bulletin-CEMAC
Samedi 17 Mars

NDLR : Aucune nouvelle date n’a été fixée

Autre rencontre de la CEMAC: une réunion sur le projet de politique pharmaceutique bientôt à Brazzaville

LIBREVILLE, 16 mars 2007 (XINHUA) - Une réunion sur le  processus d'harmonisation des politiques pharmaceutiques dans les  pays membres de la Communauté économique et monétaire d'Afrique  centrale(CEMAC) aura lieu du 19 au 22 mars à Brazzaville. L'objet  de cette rencontre est d'élaborer l'avant-projet de la politique  pharmaceutique commune pour la zone CEMAC, ainsi que son plan de  mise en oeuvre, a-t-on appris vendredi d'une information en  provenance de Brazzaville. 

Selon la même source, les orientations de cette politique  pharmaceutique commune devraient conduire vers le développement  harmonieux du secteur pharmaceutique des pays de la CEMAC, afin  d'assurer un meilleur accès aux médicaments essentiels de qualité  et à un moindre coût par les populations. 

La réunion sera organisée par l'Organisation de lutte contre  les endémies en Afrique centrale (OCEAC), en collaboration avec  l'OMS-Afrique. L'organisation de cette réunion s'inscrit dans le  cadre des recommandations faites par la 13ème session ordinaire du Conseil des ministres de la CEMAC, qui avait demandé à l'OCEAC  d'engager un processus d'harmonisation des politiques  pharmaceutiques nationales (PPN) dans la sous-région.  

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