Journée mondiale du sida :
hit-parade de l'Accès universel et droits humains en Afrique
AFRIQUE:
Le hit-parade de l'accès universel
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Le thème de
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JOHANNESBOURG, 1 décembre 2009
(IRIN) - Le thème de
En décembre
2005, la session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le
VIH/SIDA (UNGASS) a adopté une résolution visant à aider les gouvernements, la
société civile et les organisations non gouvernementales à « développer la
prévention, le traitement et le soutien en matière de VIH, afin de se rapprocher
autant que possible de l’objectif de l’accès universel au traitement d’ici 2010
pour tous ceux qui en ont besoin ».
Nous sommes aujourd'hui à un peu
plus d'un an de cette date limite. Dans la plupart des pays africains en
développement, les conséquences de la crise économique mondiale ont jeté un
voile d'incertitude sur le caractère durable des programmes de traitement,
tandis que les efforts de prévention s'efforcent avec peine de suivre le rythme
du virus.
IRIN/PlusNews a réalisé un
classement des meilleures et des pires performances de l'année.
Nombre déclaré de personnes recevant
des thérapies antirétrovirales, 2008
Les cinq premiers :
1. Botswana
- 83,4 pour cent
2. Rwanda - 65 pour cent
3. Bénin - 57,7 pour cent
4. Namibie - 57 pour cent
5. Cameroun - 53 pour cent
Les cinq
derniers :
1. Sud-Soudan - 1,3 pour cent
2. RDC - 4,2 pour cent
3.
RCA - 7,7 pour cent
4. Angola - 8,28 pour cent
5. Ghana - 15,5 pour cent
Taux de couverture estimé des thérapies antirétrovirales chez les
enfants, déc. 2008
Les cinq premiers :
1. Namibie - plus de 95 pour
cent
2. Rwanda - plus de 95 pour cent
3. Botswana - 90 pour cent
4.
Afrique du Sud - 61 pour cent
5. Zambie - 53 pour cent
Les cinq
derniers :
1. Soudan - deux pour cent
2. Guinée équatoriale - trois pour
cent
3. Tchad - sept pour cent
4. Liberia - huit pour cent
5. Angola
- neuf pour cent
Nombre de tests de dépistage du VIH pour 1 000
habitants, 2008
Les cinq premiers :
1. Botswana - 210 pour 1 000
2. Lesotho - 186 pour 1 000
3. São Tomé et Príncipe - 179 pour 1 000
4. Ouganda - 146 pour 1 000
5. Swaziland - 139 pour 1 000
Les
cinq derniers :
1. Sierra Leone - 25 pour 1 000
2. RCA - 27 pour 1 000
3. Guinée Bissau - 29 pour 1 000
4. République du Congo - 32 pour 1 000
5. Ghana - 40 pour 1 000
Nombre estimé de femmes enceintes
séropositives qui ont reçu des antirétroviraux (ARV) dans le cadre de
Les cinq premiers :
1. Botswana - 95 pour cent
2. Swaziland - 95
pour cent
3. Namibie - 91 pour cent
4. Afrique du Sud - 73 pour cent
5. Rwanda - 72 pour cent
Les cinq derniers :
1. Soudan - un pour
cent
2. RCA - cinq pour cent
3. RDC - cinq pour cent
4. Burundi -
neuf pour cent
5. République du Congo - 10 pour cent
Sources : Rapport "Vers un accès
universel" 2009, Rapports pays 2009 UNGASS. Les statistiques concernent les pays
où l'épidémie est généralisée.
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Genève / Paris, 30 septembre 2009 - Selon un nouveau rapport publié
aujourd’hui par l’Organisation mondiale de
Le rapport, intitulé Vers un
accès universel : étendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans
le secteur de la santé, fait état d’autres progrès, notamment d’une
extension du conseil et du dépistage du VIH et d’un meilleur accès aux services
de prévention de la transmission mère-enfant du virus.
« Ce rapport montre que d’immenses
progrès ont été faits dans la lutte contre le VIH/sida dans le monde », a
déclaré le Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan. « Mais nous ne
devons pas nous nous en tenir là. Au moins cinq millions de personnes vivant
avec le VIH n’ont toujours pas accès à un traitement et à des soins qui
pourraient améliorer leur espérance de vie. Beaucoup de gens n’ont pas accès aux
services de prévention dont ils auraient besoin. Les gouvernements et les
partenaires internationaux doivent agir plus vite pour parvenir à l’accès
universel au traitement. », a-t-elle ajouté.
L’accès au traitement antirétroviral
continue à s’élargir rapidement. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire,
42 % des 9,5 millions de personnes qui avaient besoin d’un traitement y avaient
effectivement accès en 2008, contre 33 % en 2007. C’est en Afrique
subsaharienne, où surviennent les deux tiers des infections à VIH, que l’on a
constaté les plus grands progrès.
Le prix des antirétroviraux les plus
couramment utilisés a très nettement baissé ces dernières années, ce qui a
permis de rendre le traitement plus accessible. Cependant, si le prix des
traitements de première intention a baissé de 10 % à 40 % entre 2006 et 2008,
les traitements de deuxième intention restent onéreux.
Malgré les récents progrès, les
services de traitement sont encore loin de répondre aux besoins et la crise
économique mondiale a remis en question leur pérennité. Chez de nombreux
patients, le diagnostic est posé tardivement, alors que la maladie a déjà
progressé, ce qui entraîne un retard dans l’instauration du traitement
antirétroviral et de forts taux de mortalité au cours de la première
année.
Selon des données récentes, la
disponibilité des services de conseil et de dépistage du VIH s’améliore. Dans 66
pays, le nombre d’établissements de santé qui proposent ces services a augmenté
d’environ 35 % entre 2007 et 2008.
En outre, de plus en plus de gens
ont recours aux services de conseil et de dépistage. Selon les données
rapportées, dans 39 pays, le nombre total de tests de dépistage du VIH effectués
a plus que doublé entre 2007 et 2008. Toutes régions confondues, 93 % des pays
ayant rapporté des données proposaient en 2008 le dépistage gratuit du VIH dans
les établissements de santé du secteur public.
Néanmoins, la majorité des personnes
qui vivent avec le VIH ignorent encore leur statut sérologique. Le faible
recours aux services de dépistage s’explique en partie par la méconnaissance des
risques d’infection et la crainte de la stigmatisation et de la discrimination.
En 2008, l’accès des femmes et des
enfants aux services de prise en charge du VIH s’est amélioré. En 2008, environ
45 % – contre 35 % en 2007 – des femmes enceintes séropositives ont bénéficié
d’un traitement antirétroviral pour éviter la transmission du VIH à l’enfant et,
dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, 21 % environ des femmes
enceintes, contre 15 % en 2007, ont bénéficié d’un dépistage du
VIH.
Davantage d’enfants bénéficient de
programmes pédiatriques de traitement antirétroviral : le nombre de moins de 15
ans ayant reçu un tel traitement est passé d’environ 198 000 en 2007 à 275 700
en 2008, soit 38 % de ceux qui en avaient besoin.
À l’échelle mondiale, le sida reste
la première cause de mortalité chez la femme en âge de procréer. Selon le
Directeur général de l’UNICEF, Ann M. Veneman, « Bien que l’on prête une
attention croissante aux femmes et aux enfants dans la lutte mondiale contre le
VIH/sida, la maladie a toujours un effet dévastateur sur leur santé, leurs
moyens de subsistance et leur survie ».
En 2008, on a disposé de davantage
de données sur l’accès aux services de prise en charge du VIH des populations
fortement exposées au risque d’infection, notamment les prostitué(e)s, les
hommes homosexuels et les toxicomanes par voie
intraveineuse.
Si les interventions permettant de
lutter contre le VIH s’étendent à certains endroits, certaines catégories de la
population particulièrement exposées ne peuvent accéder aux services de santé en
raison d’obstacles techniques, juridiques et
socioculturels.
Selon le Directeur exécutif de
l’ONUSIDA, Michel Sidibé, « Tous les indicateurs montrent que le nombre de
personnes qui ont besoin d’un traitement a considérablement augmenté ces
dernières années ». « L’accès équitable au traitement sera l’une de nos
premières préoccupations et l’ONUSIDA continuera à se faire le porte-parole des
sans-voix, en veillant à ce que les groupes marginalisés et les plus vulnérables
face à l’infection à VIH aient accès aux services d’une importance vitale pour
leur santé et celle de leur famille et de leur entourage.
»
Source :
http://www.who.int/hiv/pub/2009progressreport/fr/index.html
Santé, Actions humanitaires -
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