L'armée colombienne utilise
l'emblème du CICR pour libérer les otages des FARC: excuses du président Alvaro Uribe au
CICR
L'armée colombienne a utilisé l'emblème du CICR pour
libérer les otages
Par Jean-Luc PORTE
BOGOTA, AFP, 17 juillet 2008 - Le
président colombien Alvaro Uribe a reconnu mercredi que son armée avait violé
les conventions internationales en utilisant l'emblème du Comité international
de
Le chef de l'Etat colombien a
précisé lors d'une cérémonie publique qu'un officier de l'armée colombienne, --
"nerveux et contrairement aux ordres donnés"-- qui participait à l'opération
aérienne, portait une veste sur laquelle se trouvait l'emblème de l'organisation
internationale.
Le nom de cet officier qui, selon le
président, "n'a à aucun moment voulu se substituer aux organisations
humanitaires", "ne sera pas rendu public pour sa propre sécurité et pour ne pas
nuire à sa carrière", a ajouté Alvaro Uribe.
M. Uribe a ensuite annoncé avoir
"présenté mercredi matin ses excuses" au CICR.
"Le respect de l'emblème est crucial
pour que le CICR puisse apporter son aide aux personnes touchées par des
conflits en Colombie ou ailleurs", a déclaré à l'AFP le porte-parole de
l'institution humanitaire, Florian Westphal, interrogé à Genève à la suite de la
déclaration du président colombien.
M. Westphal a jugé "très important"
que
"L'emblème du CICR doit être
respecté en toutes circonstances et ne peut être utilisé de manière abusive", a
indiqué le CICR à Bogota dans un communiqué.
Le communiqué du CICR ne précise pas
si des mesures seraient prises pour dénoncer cette grave infraction aux règles
internationales.
Peu avant la déclaration publique de
M. Uribe, l'avocat de deux guérilleros des Farc (Forces armées révolutionnaires
de Colombie), capturés pendant l'opération, avait indiqué que ses clients
avaient été floués notamment par la vue de cet emblème.
M. Rodolfo Rios, le défenseur des
rebelles, Gerardo Aguilar (alias "César") et Alexander Farfan (alias "Gafas"), a
précisé à l'AFP que les deux guérilleros avaient également informé des délégués
du CICR qui leur rendaient visite en prison, du recours à l'emblème de leur
organisation dans l'opération colombienne du 2 juillet.
Selon l'avocat, l'armée a déjà "à de
nombreuses reprises simulé la présence de délégués du CICR" et aux dires de ses
clients, "le 2 juillet, 3 à 4 personnes ont utilisé l'emblème du
CICR".
Auparavant le vice-président
Francisco Santos avait pour sa part indiqué que le gouvernement colombien allait
enquêter sur cette affaire.
"Le gouvernement entretient une
relation de confidentialité avec le CICR, un travail, une confiance qui s'est
bâtie au fil de nombreuses années", a souligné M. Santos en ajoutant qu'il ne
croyait "absolument pas" à l'"usurpation d'un emblème aussi important" par
l'armée.
Quelques heures après l'opération,
le commandant de l'armée, le général Mario Montoya, avait publiquement nié en
présence d'Alvaro Uribe un tel recours.
"Aucune enseigne n'a été utilisée,
monsieur le Président, ni de
Le procureur général de
Polémique au sujet de la libération d'Ingrid
Bétancourt
Par EuroNews euronews - Jeudi 17
juillet 2008
Bogota a reconnu ce mercredi que
l'un des officiers colombiens ayant participé à l'opération de sauvetage de 15
otages des FARC, le 2 juillet dernier, avait utilisé l'emblème du Comité
international de
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Réaction du président Colombien,
Alvaro Uribe : "Je demande pardon au Comité international de
Alvaro Uribe avait pourtant démenti
l'utilisation d'un tel sigle quelques heures après la libération des otages.
Aujourd'hui l'erreur est reconnue et elle pourrait mettre en péril les membres
de l'organisation selon le porte-parole du Comité international de
Selon les deux guérilléros capturés
lors de l'opération ce n'est pas un mais trois ou quatre militaires colombiens
qui ont arboré l'emblème du Comité international de
L'insigne de
BOGOTA, AP - Mercredi 16 juillet
2008 - Un membre de
l'équipe militaire colombienne qui a libéré d'Ingrid Betancourt et 14 autres
otages en dupant les FARC qui les détenaient portait un l'insigne de
Le gouvernement colombien a présenté
ses excuses à
Le porte-parole de
On aperçoit sur les vidéos de
l'opération de libération des otages du 2 juillet dernier qu'un des soldats
colombiens, qui se sont faits passer pour des travailleurs humanitaires, porte
une veste avec un morceau de tissu avec la croix rouge.
L'usage de l'insigne de
L'emblème Croix-Rouge a servi lors des libérations,
admet Bogota
BOGOTA, Reuters - Mercredi 16
juillet 2008 -
"Nous regrettons que cela se soit
produit", a déclaré le président Alvaro Uribe dans un discours prononcé après la
publication d'informations selon lesquelles un officier de renseignement
colombien participant à la mission portait une veste ou un T-shirt frappé de
l'emblème de
Présenter un militaire comme un
membre de
Uribe s'est attiré des félicitations
de toutes parts après la libération, le 2 juillet, d'Ingrid Betancourt et de ses
compagnons d'infortune, mais l'utilisation de l'emblème de
Hugh Bronstein, version française Nicole Dupont
Betancourt rescuer wore
Red Cross
Colombia's president
has confirmed that a Red Cross symbol was worn by a member of the military
rescue mission that freed 15 hostages from Farc rebels.
Alvaro Uribe said he had apologised
to the Red Cross for the error, made by a nervous soldier acting against orders.
Misuse of the Red Cross emblem is
considered a violation of the Geneva Conventions and international law.
Rescuers tricked rebels into
releasing Ingrid Betancourt and 14 other hostages by posing as international aid
workers.
President Uribe's acknowledgement
followed reports that the Red Cross emblem had been displayed on clothing worn
by Colombian intelligence officers during the rescue on 2 July.
Mr Uribe said that just one member
of the team had worn the emblem "contradicting official orders" because he was
nervous about the operation.
Risk to aid workers
The president said the name of the
official would not be disclosed "because we do not want to affect his career".
"We regret that this occurred," said
Mr Uribe.
Falsely portraying military
personnel as Red Cross workers is against the Geneva Conventions because it
could put humanitarian workers at risk when carrying out missions in war zones.
It also undermines the neutrality of
the Red Cross.
Red Cross spokesman Florian Westphal
told the BBC the organisation was pleased that Mr Uribe had said that the use of
the emblem had been a mistake.
"For us it's important that this has
cleared up the situation to an extent, because obviously what we wanted to make
clear all along is that first of all we played no part in this operation, and
secondly that it's extremely important that the Red Cross emblem is respected as
a protective sign for humanitarian activities that aim to help victims of armed
conflict," he said.
Story from BBC
NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/americas/7510423.stm
Published:
2008/07/17 07:56:11 GMT
Santé, actions
humanitaires de sangonet