La population mondiale continue de vieillir, affirme un rapport de
l'ONU
Selon le rapport, « la
population mondiale s'accroîtra de 2,5 milliards de dollars sur les 43
prochaines années, passant de 6,7 milliards à l'heure actuelle à 9,2 milliards
en 2050. Cet accroissement équivaut à la population totale de la planète en
1950 et il sera absorbé principalement par les régions les moins développées ».
La population de ces
régions passera de 5,4 milliards de dollars en 2007 à 7,9 milliards en 2050
alors que les régions développées resteront stabilisées autour de 1,2
milliards. Elles subiraient normalement un déclin si l'on ne prenait pas en
compte la migration des pays en développement vers les pays développés, qui
devrait s'élever à 2,3 millions de personnes par an.
Par ailleurs, note le
rapport, le déclin de la fertilité et la longévité croissante conduiront à un
vieillissement rapide de la population d'un nombre de plus en plus grand de
pays, notamment dans la tranche des plus de 60 ans.
Dans les pays développés,
le nombre de personnes de plus de 60 ans devrait presque doubler, de 245
millions en 2005 à 406 millions en 2050, et celui des moins de 60 devrait se
réduire (de 971 millions en 2005 à 839 millions en 2050).
Ces chiffres reposent sur
l'assomption que les taux de fertilité continueront à décliner dans les pays en
développement, affirme le rapport.
Dans les pays les moins développés,
le rapport prévoit que la fertilité devrait descendre de 2,75 enfants par femme
de 2005-2010 à 2,05 en 2045-2050.
Dans le groupe des pays les
moins développés, cette réduction sera encore plus abrupte, de 4,63 enfants à
2,50 enfants.
« Pour y parvenir, il est
essentiel que l'accès à la planification familiale s'accroisse dans les pays
les plus pauvres », affirme le rapport de l'ONU, qui souligne que si la
fertilité se maintenait aux taux actuel, la population de ces régions
s'élèverait non pas à 7,9 milliards mais à 10,6 milliards.
Les projections reposent
aussi sur l'extension du nombre de personnes atteintes du VIH/SIDA qui
bénéficieront d'un traitement anti-rétroviral.
On estime qu'une personne
atteinte du virus vit en moyenne 10 ans sans traitement contre 17,5 avec un
traitement.
Le rapport considère que 62
pays dans le monde sont « très affectés par le VIH/SIDA » en tant qu'épidémie,
dont 40 en Afrique. Il prévoit que 31 des pays les plus affectés seront
capables de fournir, d'ici à 2015, un traitement à plus de 70% des personnes
affectées par la maladie.
Ces estimations relatives
au VIH/SIDA constituent un changement par rapport au dernier rapport de
Tous ces chiffres révèlent une
transition dans la structure de la population de la planète, a dit Hania
Zlotnik. La révolution des antibiotiques, la réduction des maladies
infectieuses et la réduction de la mortalité infantile ont conduit à un
rajeunissement de la population, une base élargie sur la pyramide de la
population. La majorité des pays africains en sont à ce stade.
Puis, la population
commence à vieillir et la base se rétrécit. C'est une phase relativement
bénéfique, parce qu'il y a plus de travailleurs que d'enfants. C'est la phase
dans laquelle une grande partie des pays d'Asie et d'Amérique latine sont à
présent, et dans laquelle ils resteront pendant deux décennies, a ajouté Hania
Zlotnik.
Mais ensuite on atteint une
pyramide inversée, avec une majorité de personnes âgées. C'est le stade qui
décrit la situation en Europe et en Amérique du Nord.
« Tout cela n'est pas
nouveau mais nous avons confirmation des tendances », a indiqué la directrice
du département de la population.
Il faut souligner néanmoins
que le vieillissement de la population est le résultat d'un succès, le succès
de l'humanité dans son projet de contrôler le nombre d'êtres humains. Il faut
maintenant que des changements de société puissent permettre aux populations de
bénéficier pleinement d'une vie plus longue et de vivre mieux.
Interrogée sur les
projections dans le monde arabe, Hania Zlotnik a souligné la diversité de ce
groupe, entre le Yémen ou la moyenne est de 7 à 8 enfants par femmes, et
En réponse à une question,
la directrice de la division de la population a souligné que l'étude ne prenait
pas en compte les changements liés aux changements climatiques.
« Une grande proportion de
la population climatique vit dans régions côtières proches du niveau de la mer.
Si le niveau de la mer montait demain de quelques mètres, il y aurait de
nombreux morts, mais même si cela arrivait il resterait des milliards de
personnes », a-t-elle ajouté.
« La population s'accroit
malgré les fléaux tels que le sida. C'est la réduction du taux de fertilité qui
fait baisser la population », a-t-elle expliqué.
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Département de l’information •
Service des informations et des accréditations • New York |
LE MONDE COMPTERA 2,5 MILLIARDS D’HABITANTS DE PLUS
D’ICI À 2050
Le nombre des
plus de 60 ans augmentera de plus d’un milliard,
selon la même étude de
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 13 mars 2007 (Division
de la population des Nations Unies/DESA) –- La population mondiale continue de
vieillir et pourrait dépasser 9 milliards d’habitants d’ici à 2050, souligne
Ce rapport fournit des données démographiques permettant d’observer les tendances aux niveaux mondial, régional et national et constitue une base de calcul de nombreux indicateurs clefs du système des Nations Unies. Il intègre les résultats des recensements nationaux les plus récents ainsi que des nombreuses enquêtes démographiques réalisées à travers le monde.
Selon
En raison de la baisse du taux de fécondité et de l’allongement de celui de l’espérance de vie, les populations d’un nombre croissant de pays vieillissent rapidement. Entre 2005 et 2050, les plus de 60 ans représenteraient la moitié de la croissance démographique mondiale, tandis que le nombre des enfants de moins de 15 ans diminuerait légèrement. En outre, dans les régions plus développées, la population âgée de 60 ans et plus devrait presque doubler, atteignant 406 millions en 2050, contre 245 millions en 2005, alors que le nombre des moins de 60 ans passerait dans le même temps de 971 millions à 839 millions.
Ces estimations reposent sur la
poursuite d’une baisse du taux de fécondité dans les pays en
développement. Selon
Une analyse détaillée de
Santé et actions humanitaires -
sangonet