Rapports UNICEF : La situation des enfants dans le monde 2008 et cas des actions humanitaires en République Centrafricaine
La situation des
enfants dans le monde 2008
Publié le
22 janvier 2008
Le rapport Unicef sur
Depuis 1990, la mortalité infantile
a reculé de plus de 40% :
Depuis 1990, la mortalité infantile
a reculé de plus de 50% :
Le nombre de cas de rougeole à
reculé de 91% en Afrique entre 2000 et 2006.
9,7 millions d’enfants de moins de
cinq ans sont morts en 2006, soit 26 000 chaque jour, la plupart de causes
évitables. C’est en Afrique subsaharienne que l’on a enregistré la moitié de ces
décès, alors que l’Afrique représente moins d’un quart des naissances dans le
monde.
L’Unicef soutient les gouvernements dans la mise en place d’un
ensemble de services pour la femme enceinte, le bébé et le jeune enfant :
vaccinations, distribution de moustiquaires, promotion de l’hygiène, de
l’allaitement maternel, distribution de vitamine A, dépistage du VIH, auxquels
s’ajoutent des efforts contre la malnutrition et les maladies ainsi que des
mesures pour le développement d’infrastructures de santé. En ligne de
mire : avoir en 2015 réduit des deux tiers la mortalité des enfants de
moins de cinq ans, par rapport à ce qu’elle était en 1990
Rapport dans
le format pdf : Situation des enfants dans le monde 2008
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©
UNICEF/HQ07-0159/Pirozzi |
Le rapport sur
l'Action humanitaire de l'UNICEF lance un appel de fonds pour répondre aux
besoins des femmes et des enfants affectés par des crises survenues un peu
partout dans le monde - y compris ces personnes qui vivent dans la
pauvreté ou des situations conflit chronique, comme cet enfant au Tchad.
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Par Elizabeth Kiem
NEW YORK, Etats-Unis, 12 février
2008 - En demandant
aux donateurs d'aider à résoudre 39 crises spécifiques dans le monde, l'UNICEF a
présenté son rapport annuel sur son Action humanitaire, dans lequel il esquisse
les grandes lignes des besoins financiers de l'organisation pour ses activités
en situation d'urgence en 2008.
Le rapport présente en détail les
besoins financiers au-delà des budgets ordinaires des programmes de pays.
L'appel, de plus de 850 millions de dollars É.-U., prévoit d'allouer les plus
grosses sommes au Pakistan, à
«
De
Le Soudan continue
d'avoir le plus de besoins
Comme pour ces dernières années,
c'est le Soudan qui reçoit la plus grande part de l'aide d'urgence demandée en
2008, avec plus d'un cinquième du total, soit 150 millions de dollars. La crise
actuelle au Darfour, une région du Soudan, se traduit maintenant par quelque 2,1
millions de personnes déplacées. Dans le Sud-Soudan, la situation est également
précaire - les taux de morbidité maternelle et infantile y sont parmi les plus
élevés du monde.
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©
UNICEF/HQ07-0370/Thomas |
Dans
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La nécessité de protéger et soutenir
les enfants pris dans les conflits en République démocratique du Congo,
République centrafricaine et au Tchad s'avère tout aussi coûteuse. Dans ces
lieux de conflit récurrents, l'UNICEF s'efforce de prépositionner des
fournitures et du personnel afin d'intervenir avec le maximum d'efficacité.
«
Dans les pays où les situations d'urgence sont chroniques . survenant de manière
prévisible une année après l'autre, on sait que les besoins humanitaires
existent », a dit Steve Adkisson, qui fut le Représentant de l'UNICEF au Tchad
de 2004 à 2007. « Mais si le financement n'est pas assuré de manière régulière
et consistante, les secours doivent être acheminés par air plutôt que par la
route ». Et, a ajouté M. Adkisson, « une plus grosse part du financement est
donc consacrée à l'acheminement des marchandises ».
En dehors de l'Afrique, les pays qui
font face aux besoins les plus grands sont ceux qui se relèvent de catastrophes
naturelles. Deux ans après un tremblement de terre catastrophique, par exemple,
le Pakistan continue de compter sur l'aide internationale pour reconstruire ses
écoles et hôpitaux. Et en République populaire démocratique de Corée, il faut
augmenter les financements pour répondre aux besoins des enfants, rendus encore
plus vulnérables par les crues massives de l'an dernier.
Les leçons du
tsunami
Le financement apporté par les
donateurs aux programmes de secours d'urgence de l'UNICEF fléchit depuis 2005,
lorsque la réponse de la communauté internationale au tsunami catastrophique de
décembre 2004 avait fait passer le total des contributions d'urgences au-dessus
de la barre du milliard de dollars pour la première fois.
Depuis cette tragédie, l'UNICEF a
mis sur pied des programmes couronnés de succès qui ont permis d'atteindre 6
millions de femmes et d'enfants dans huit pays affectés par le tsunami.
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© UNICEF/HQ06-0152/Kamber |
En Somalie,
plus de 1,5 million de personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire à
cause de la recrudescence du conflit. Moins de 30 pour cent de la
population du pays a accès à des services de santé ou à de l'eau
salubre. |
Le rapport Action humanitaire de
l'UNICEF de cette année met en lumière les leçons tirées de l'intervention suite
au tsunami, dans le cadre des réformes de l'aide humanitaire. Ces « bonnes
pratiques » comprennent entre autres :
Aider le système à
acheminer l'aide
Institution de l'ONU dotée du
mandat de protection des enfants à l'échelle mondiale, l'UNICEF est l'un des
acteurs les plus importants dans le domaine de l'aide humanitaire.
Au-delà de l'acheminement des
secours, l'organisation prend la tête des efforts déployés pour organiser les
services d'eau et d'assainissement dans les situations d'urgence, et il
co-dirige les programmes éducatifs dans les environnements de crise et après.
«
Si nous n'obtenons pas l'aide dont nous avons besoin, nous serons moins à même
de nous charger de ce travail de coordination et d'aider le système entier à
acheminer l'aide, a dit
In the northern
prefectures of the Central African Republic, more than 610,000 women and
children continue to endure a chronic poverty and conflict which has been
responsible for decimating both lives and livelihoods. A classic example of a
“forgotten emergency”, CAR has suffered from more than a decade of political
instability. The worst-affected regions are located in the northwest of the
country where rebel forces and government troops continue to clash, despite
ongoing talks of a peace agreement. Many citizens have been directly affected by
the fighting. As of December 2007, 295,000 people had been forcibly displaced;
197,000 of these had remained in CAR, in many cases living in the bush and a
further 98,000 had been displaced into neighbouring Chad, Cameroon and the
Sudan. In return, CAR has received thousands of refugees from Chad and the
Sudan. In many cases, the displaced are living in the bush without access to
basic rights and services. Even more worrying is the prevalence of Coupeur de
Route attacks which have played a large part in destabilising the country’s
northwest. Attacks on humanitarian workers are also becoming disturbingly
common. The ongoing insecurity has also led to the complete decimation of public
infrastructure across the north. Many schools and hospitals remain closed due to
the conflict and thousands of families have lost their homes and possessions.
Economic development is stagnating in much of the north and jobs remain in short
supply. This chronic poverty combined with the direct impact of the conflict is
severely undermining many families’ ability to provide for their
children. Despite financial constraints and challenges posed by the ongoing
insecurity, UNICEF is continuing to extend its field presence in an effort to
reach more of the country’s vulnerable women and children. Both the Kaga-Bandoro
and Bossangoa field offices have expanded significantly over the past few months
as part of UNICEF’s broader strategy of decentralisation. This has allowed the
organisation to reach more beneficiaries on the ground. UNICEF is responding to
the needs of children and women in the areas of health, water, sanitation and
hygiene, protection and education.
Voix de Coeur Centre
helps children heal from abuse in the Central African
Republic
By Emily
Bamford
BANGUI,
Central African Republic, 21 February 2008 – Louis, 5, is giggling as he sings
along to the music at the Voix de Coeur Centre, which provides a home to some of
the most vulnerable children in the Central African Republic (CAR).
Because
Louis was disorientated and fearful, it took him many days before he was able to
communicate with the other boys at the centre. Beatrice Epaye, the head and
founder of Voix de Coeur, laughs as she describes just how much Louis has
changed since he arrived in October.
'Every day
we see an improvement,' says Ms. Epaye.
Orphaned
and vulnerable
Louis has
already suffered from years of abuse. After he was beaten by his father,
concerned neighbours referred the boy to the local authorities. He subsequently
lived with the deputy mayor of his town for several weeks.
Following a
party, the daughter of the host family became ill with food poisoning. It was
then that people began to spread rumours that Louis was a witch, a common
superstitious allegation.
Unwanted by
the family that had taken him in, the boy was transferred to a prison in Bangui.
He remained there until UNICEF was able to negotiate his release and refer him
to Voix Du Coeur.
A place
for healing
Under the
watchful eye of Ms. Epaye, Louis has received specialized psychosocial and
medical treatment. It will take months, or perhaps years, before Louis recovers.
For the moment, he seems content, but he still bears the scars from his ordeal –
most noticeably a large gash on his forehead.
'We are
just taking it day by day. We are not sure how he will be affected in the long
run,' Ms. Epaye admits.
Louis and
60 other children receive full-time care at the centre. However, these children
represent just the tip of a very deep iceberg. Approximately 3,000 children
currently reside on the streets of Bangui, and many of them have suffered from
some form of domestic abuse.
Protection from abuse
As part of
an ongoing effort to ensure that children such as Louis are protected from
abuse, UNICEF works extensively with orphans and vulnerable children across the
country, including those affected by conflict.
UNICEF
actively supports the Voix de Coeur project with school supplies and medical and
recreational equipment. In addition, the World Food Programme ensures that the
children at the centre receive three meals per day.
Ending
conflict and poverty, which have undermined CAR's community structure, will be
vital in ensuring that children such as Louis grow up in a protective
environment. In the meantime, places like the Voix de Coeur Centre offer these
children a safe haven.
Source: United Nations Children's Fund -
Date: 21 Feb 2008
Actions
humanitaires, santé - sangonet