Lettre
ouverte à la Présidente de Transition Mme Samba-Panza Catherine 12/04/2014
(ACTE II)
Nous nous permettons de vous faire
cette lettre ouverte afin de prendre l'opinion nationale centrafricaine à
témoins et par la même occasion l'opinion internationale pour cette cause que
nous pensant être une des facteurs de l'effondrement de notre systèmes
d'administré, de gérer l'administration publiques et communale ...dans notre
pays .Votre mission de transition est de mettre en chantier un État des lieux de
l'Administration de l’État.
La DÉMOCRATIE est un processus qui ne consiste
pas qu’à faire une élection présidentielle. Un calendrier est déjà fixé sans
faire la comptabilité des biens publics permettant cette élection pour être en
harmonie avec un processus démocratique. Il va falloir
Commencer par la sécurisation de tout le
territoire national centrafricain qui va permettre le recensement électoral des
personnes en âge de voter ;
Organiser les élections municipales, car le
Maire est le premier Magistrat de la ville son implication dans la commune lui
donnera le droit d'être le garant de la sécurité de ces concitoyens ceux qui va
nous permettre d'avoir une vraie Organisation de vie politique par la
confrontation des idées suivie des élections législatives qui vont découler sur
la désignation du premier Ministre.
Voilà ce que l'on peut faire pour facilité la
refondation de l’État qui va permettre aux peuples centrafricain (es) d'avoir
confiance en politique, et aux hommes politiques .
Tout cela peut se faire s'il y a là une volonté
politique de Transparence, de lutte contre l'impunité. Vous avez déjà mal
commencé en nommant la présidente de la délégation spéciale de la ville de
BANGUI à contrario vous n’avez pas nommé les présidents de la délégation
spéciale des autres villes de la RCA. Après votre élection il devrait être de
facto nommé Mme YASSIPOU Madeleine la première vice présidente de la délégation
spéciale de la ville Bangui qui est aussi une femme depuis 2003 sous Jean Barkes
Ngombe-Kette. Vous avez fait le choix de nommer Mme Wodobode pour quelle
raison ? NOUS ne défendons personne dans cette situation mais bien une
équité dans le rôle que doit jouer l’État.
Nommer les présidents de la délégation spéciale
cela se fait lorsque les partis politiques sont dans une incapacité de présenter
une liste conforme aux règles approuvées par la cour constitutionnelle, ou quand
les habitants de la ville, ou commune sont en incapacité de constituer une liste
dans le cadre des élections municipales que l’état doit désigner les membres de
la délégation spéciale. VOUS AVEZ DOUZE MOIS pour la TRANSITION. En politique
c'est bien de limiter l'improvisation et la politique de circonstance.
L'anticipation est le meilleur moyen de Gouverner car GOUVERNER C'EST ANTICIPER,
TRANCHER, DECIDER.
Le COMITÉ DE SUIVI DE TRANSITION DONT Nous
sommes membres est là pour parer à une carence du vrai débat de contradictions
qui pouvait avoir lieu dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale dépourvue de
toute légitimité, car elle est acquise au pouvoir anticonstitutionnel de
DJOTODIA, et une absence de débat au Conseil économique et social POUR RÉPONDRE
AUX ACTES QUE PEUT POSER LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION.
Conformément aux dispositifs du TITRE IX de la
Constitution de 2004 à 2010 de la République centrafricaine à son article
100 :
Il est institué un conseil économique et
social. Les membres du conseil économique et social portent le titre de conseiller, l'organe est obligatoirement consulté sur tout
plan ou tout projet de loi de programme d'action à caractère économique et
social ou culturel.
Nous vous demandons de mettre en place très
rapidement cet organe qui va permettre à la population centrafricaine de
bénéficier à des prix plus juste des denrées de premières nécessités et qui vont
nous permettre d'avoir un plan culturel plus efficace comme facilitateur de
réconciliation et de vivre ensemble.
Nous veillerons à ce que les nominations de ses
membres soient respectées, des règles et des critères des entités qui doivent
faire parti de cette assemblée consultative.
TITRE
X de la même constitution de 2004 à 2010 sur des collectivités
territoriales à son article 102 est ainsi rédigé : Les collectivités
territoriales de la République centrafricaine sont les régions et les
communes. Elles ne peuvent être créées et modifiées que par la
loi.
Les collectivités territoriales s'administrent
librement par des organes élus.
Nous sommes dans une démarche démocratique ; nous
n’avons pas les mêmes moyens que ceux
qui se font respecter par des armes, mais nous savons que la plume est
la plus forte en démocratie que les
armes. Voilà pourquoi nous avons fait le choix de la plume.
Nous vous demandons de bien vouloir mettre en
application la Constitution de la République centrafricaine qui est la base
légale de notre société.
Parce que ceux qui font des Révolutions à
moitié n'ont fait que se creuser un tombeau.
Nos collectivités territoires sont administrées
depuis la fin des années 80 par des présidents de la délégation spéciale ;
depuis ces jours nos collectivités territoriales sont administrées par des
nominations des présidents de la délégation spéciale de la ville qui est
contraire à la Constitution de la République POUR QUELLE
RAISON ?
Contrairement aux présidents de la délégation
spéciale de la ville, le salaire des élus est fixé par rapport aux
nombres des habitants, ou de la commune qui est souvent bas par rapport aux
salaires que perçoivent les présidents de la délégation spéciale de la ville qui
sont nommés.
Il est donc concevable de constituer les
institutions solides conformément aux règles en vigueur qui sont les fondations
du gouvernement car les institutions sont la garantie du gouvernement d'un
peuple libre contre la corruption des mœurs, et la garantie du peuple et du
citoyen contre la corruption du gouvernement.
Quand tous les centrafricain (es) seront libres, ils seront égaux, quand ils
seront égaux, ils seront justes car la méchanceté s'apprend sans
maître.
Voilà comment nous pouvons commencer à mettre
en place les moyens de la réconciliation du peuple centrafricain et de la
population centrafricaine afin de
vivre ensemble en toute harmonie ; cela ne doit pas se faire sans la
volonté des animateurs de la vie politique du pays.
1. La haute trahison, ou une intelligence
avec une puissance étrangère doit
disparaître et faire place à un devoir patriotique ; la servitude consiste
à dépendre de lois injustes, la liberté de lois
raisonnable.
2. Pas de liberté pour les ennemis de la
liberté du peuple centrafricain.
3. Tout le monde veut gouverner, personne ne
veut être citoyen. Où est donc la cité ?
Patriotiquement
POUR LE COMITÉ
Maître MACKANAMO Brice-Martial
Port : 06.68.51.26.11