Maître Nicolas TIANGAYE désigné par
toutes les classes de l’opposition, devient Premier Ministre du Président
François BOZIZE à charge de former le Gouvernement d’Union
Nationale
Bangui Nicolas Tiangaye désormais installé à la
primature
RJDH-RCA le 18 janvier 2013
Bangui,
18 janvier 2013 (RJDH) – Le nouveau premier ministre Nicolas Tiangaye a pris
officiellement ses fonctions ce vendredi 18 janvier à la primature au cours
d’une cérémonie de passation de service avec l’ancien Premier ministre Faustin
Archange Touadéra, en présence des membres de son
cabinet.
Dans sa
déclaration pour la circonstance, l’ancien premier ministre Faustin Archange
Touadéra a affirmé que la nomination de maître Nicolas Tiangaye est le résultat
des pourparlers de Libreville, qui demande à ce que le nouveau premier ministre
soit issu de l’opposition démocratique.
Il a par
ailleurs demandé aux membres de son cabinet de prêter main forte au nouveau chef
du gouvernement pour le développement et la paix en République
centrafricaine.
Nicolas
Tiangaye qui a félicité Faustin Archange Touadera d’avoir lui cédé son fauteuil,
à déclaré que sa toute première mission est la pacification, la sécurisation du
pays et la restructuration de l’armée. « C’est la première tâche que le
gouvernement que j’ai la charge doit s’atteler », a-t-il
ajouté.
La nomination
de Nicolas Tiangaye vient suite aux accords de Libreville entre le gouvernement,
l’opposition démocratique et
Le
gouvernement sera composé de 30 membres, issus de toutes les entités politiques
et de la rébellion armée.
Centrafrique:
Me Nicolas Tiangaye a été désigné Premier ministre
Par
Lucie Nkouka, Pacôme Pabandji - journaldebangui.com/ -
17/01/2013
Il
assurera la transition avec la charge de former dans les plus brefs délais, un
gouvernement d’union nationale
A
quelques jours du délai d’une semaine de cessez-le-feu donné par la coalition
Séléka qui menace le pouvoir de Bangui depuis le mois de décembre 2012, le
président de
©
afp
Me Nicolas Tiangaye est nommé PM
Depuis
ce jeudi 17 janvier, c’est chose faite, Me Nicolas Tiangaye désigné pour le
poste par l’opposition politique et
Me
Nicolas Tiangaye, président de
Ancien
président de la ligue centrafricaine des droits de l'Homme, Me Tiangaye s'est
rendu célèbre en défendant l'ex-empereur Bokassa en 1986-1987, en plaidant au
Tribunal pénal international pour le Rwanda, mais aussi en se défendant lui-même
en 1991 lors du procès intenté contre lui par le régime du président André
Kolingba. Il a également défendu François Bozizé, accusé d'un complot sous le
régime d'Ange-Félix Patassé en 1989. Il a été président du Conseil national de
transition (CNT, parlement de transition) en 2003 après la prise de pouvoir de
Bozizé et a surtout été un des principaux rédacteurs de
Né
le 13 septembre 1956 à Bocaranga, de nationalité centrafricaine, Me Nicolas
Tiangaye est avocat au Barreau de Centrafrique depuis 1983. Président de
Centrafrique: le Premier
ministre Nicolas Tiangaye, un "homme intègre"
Par Patrick FORT |
AFP – jeu. 17 janv. 2013
AFP - L'opposant Nicolas Tiangaye,
nommé jeudi Premier ministre centrafricain du gouvernement d'union nationale
issu de l'accord de Libreville
L'opposant Nicolas Tiangaye, nommé
jeudi Premier ministre centrafricain du gouvernement d'union nationale issu de
l'accord de Libreville, est un célèbre avocat, juriste réputé, fervent défenseur
des Droits de l'homme au parcours respecté de tous.
"Un homme intègre dans un océan de
corruption", souligne un diplomate. "Il est intègre. Son parcours est
impeccable. Il ne transige pas", estime Martin Ziguélé, un des principaux
opposants centrafricains. "Quelqu'un de bien", affirme Eric Massi, coordonnateur
de l'alliance rebelle Séléka. "On le respecte", renchérit un membre du
pouvoir.
Sans être charismatique, Nicolas
Tiangaye, franc-maçon et avocat à la diction lente qui pèse chacun de ses mots
et de ses actes, est universellement respecté.
Né en 1956 à Bocaranga (nord-ouest)
d'un père infirmier, il a effectué ses études de droit à Bangui puis en France à
Orléans, obtenant son titre d'avocat en 1980.
A peine six ans plus tard, il se
rend célèbre aux côtés du Français Francis Szpiner en défendant l'ex-empereur
Jean-Bedel Bokassa. "A l'époque, il y avait six avocats en Centrafrique. J'étais
le plus jeune. Deux défendaient déjà les parties civiles, un ne voulait pas
(défendre Bokassa)...", se souvient-il.
En 1989, il prend une autre affaire
très médiatique, celle d'un général nommé... François Bozizé, accusé de complot
par le régime du président André Kolingba.
"Je remplissais mon rôle d'avocat.
Il a été acquitté, je ne le regrette pas", confie-t-il à propos de celui qui
deviendra plus tard son "pire ennemi", selon un diplomate
occidental.
En 1991, il doit se défendre
d'accusation de complot. La même année, celui qui dit trouver son inspiration
chez Coluche, mère Teresa ou l'abbé Pierre, fonde
Entre-temps, en 1996, il défend au
Tribunal pénal pour le Rwanda l'un des responsables accusés de génocide,
Jean-Paul Akayesu, finalement condamné à la perpétuité.
"Jeter les bases de la
démocratie"
Après avoir refusé un poste de
Premier ministre sous Ange-Félix Patassé, il se lance en politique lorsque
celui-ci est renversé en 2003 par le général Bozizé. Il préside alors le Conseil
national de transition (CNT, parlement de transition), l'Assemblée constituante.
Il est un des principaux artisans de l'actuelle Constitution adoptée par
référendum en 2004 et qui prévoit notamment que le président ne puisse pas
effectuer plus de deux mandats de suite.
Il se heurte alors à Bozizé. "A
l'époque, on voyait déjà où il voulait en venir", explique
Tiangaye.
Bozizé lui en voudra toujours, et
lorsque Tiangaye se présente à la députation en 2005, "il a truqué l'élection
pour que mon adversaire gagne. Il ne voulait pas de moi à l'Assemblée", accuse
Me Tiangaye.
En 2011, c'est François Bozizé
lui-même qui se présente dans la circonscription pour faire barrage à son
ennemi. "Là aussi, il a truqué l'élection", soutient
Tiangaye.
Un membre du régime balaie les
accusations: "Tiangaye, il passe bien dans les tribunaux et en Europe, mais il
n'est pas populaire. Il n'a jamais gagné une élection".
L'opposition, qui a boycotté le 2e
tour des législatives et crié à la "mascarade" au cours de la présidentielle
demande alors leur annulation. Une personnalité consensuelle est requise pour
devenir le coordonnateur du Front pour l'annulation et la reprise des élections
de 2011, le FARE-2011: Nicolas Tiangaye.
Aujourd'hui, il devient Premier
ministre et tire donc un trait sur toute ambition présidentielle, l'accord de
Libreville interdisant au Premier ministre de candidater à la
présidentielle.
"Tout le monde ne peut pas être
président! Je vois cela comme un sacerdoce. Je veux jeter les bases de la
démocratie dans mon pays. J'aurais ainsi été utile à
Nicolas
Tiangaye a été nommé Premier ministre du gouvernement d'union nationale de