Tribune: Centrafrique: la phase décisive quant au devenir
de la Nation !
Par Léon Kidjimalé
Grant
Partons de la situation et des
faits récents !
http://www.alwihdainfo.com/Nord-RCA-Nous-avons-mis-en-place-une-structure-pour-controler-la-zone-pour-eviter-l-anarchie_a11268.html
Si ces
informations sont exactes, alors nous en savons mieux sur l'option prise par les
autorités françaises.
Il apparait donc claire que le chiffon rouge que
l'on nous avait brandi, qui est ou était celle de la partition de la R.C.A.
entre le nord et le Sud, a été délaissé. Il n'est plus de mise pour le moment,
aux dires des responsables de la Séléka, en la personne de Moussa
Dhaffane.
L'occupation de la ville de Bambari, ce matin du
18/05/202014, signifie clairement que l'option mûrement cogitée et finalement
retenue, est celle du Fédéralisme!
Je m'insurge contre cette option avec la plus
ferme énergie, car elle se serait qu'un prélude à la partition. C'est un moyen
"intelligent" de nous faire avaler la pilule de la séparation en deux nations -
à savoir les Musulmans d'un côté, et les chrétiens et /ou les animistes de
l'autre. Il va de soi qu'il y aura deux "Centrafrique (s)", l'une économiquement
prospère et l'autre plus pauvre, à l'instar de la Belgique où les Flamands et
les Wallons cohabitent mais ne s'aiment pas. Le peuple centrafricain n'a pas à
faire les frais des erreurs voire des fautes de ces dirigeants passés, qui
étaient totalement dépourvus du sens des intérêts généraux... ( je ne reviens
plus sur toutes les analyses faites sur les causes de la mauvaises
gouvernance...)
Je dis qu'il
ya une autre alternative: cf. "Contribution au projet de la nouvelle Constitution
post-crise".
Cette proposition a retenu l'attention de
personnalités imminentes qui m'ont faites l'honneur de leur témoignage. Même si
elle arrive un peu tard, comme cela a été dit par les professionnels aussi bien
nationaux qu'étrangers mais passionnés par notre Pays, je dis que l'élection du
Président au suffrage universel indirect, faisant suite :
1) aux
élections municipales et à celles des maires.
2) aux
élections de Présidents de régions (17), ou gouverneurs de
régions
3) aux
législatives et à celle du Président de l'Assemblée;
4) à la
réunion du Congrès national, comprenant les Présidents de régions et les
Parlementaires demeure une piste tout à fait adaptée.
Aussi, j'en appelle à Madame la Présidente
Cathérine Samba-Panza, aux hauts responsables de la Séléka, en la personne
du général Moussa Dhaffane et du général Zoundéko, le chef d'Etat-major désigné
à l'issue de la réunion de N'Délé, à tous les responsables politiques de notre
Pays ainsi qu'à tous les Patriotes, que l'heure est grave. Que ceux qui
s'attendaient qu'il aura une élection sur la base d'une "vieille constitution"
pire d'un vieux paradigme se réveillent maintenant...
Que Dieu bénisse la Centrafrique, la terre où
reposent nos parents.
Montrons-nous dignes de leur legs d'unité et nous
vaincrons ensemble.
Léon Kidjimalé Grant.
18/5/2014