CENTRAFRIQUE : LES SIGNES ANNONCIATEURS D’UN ECHEC PREVISIBLE ET IRRESISTIBLE DE MME M’BALA EPOUSE SAMBA PANZA ALIAS « MERE DE CENTRAFRIQUE »
L’histoire
politique de la République centrafricaine qui est émaillée, depuis les
indépendances à ce jour de violences diverses, de tribalisme et de régionalisme,
de dictature et de parodie de démocratie, d’absence de patriotisme et de volonté
politique pour les dirigeants, de la mauvaise gouvernance, de la culture de la
médiocrité et du mensonge d’Etat, de la pratique de l’exclusion et de
l’ostracisme des leaders, avec sa litanie de souffrance pour le peuple ne semble
pas encore servir de leçon et préoccuper fondamentalement les leaders politiques
ainsi que les dirigeants de la transition politique en
cours.
En
effet, suite au départ des promoteurs du génocide centrafricain, le duo
DJOTODJA– TIANGAYE contraint à la démission devant leur prédation généralisée et
leur incapacité notoire à gérer la transition politique et favoriser le retour à
l’ordre constitutionnel, vœu de tous, madame M’BALA Catherine épouse SAMBA PANZA
(CSP)a été « désignée »
par le CNT pour assurer la continuité de la transition. Une grande première dans
l’histoire politique et institutionnelle de la RCA qui se voit doter d’un
président élu au suffrage indirect par une assemblée coptée des prédateurs en
mal de gouvernance. Seulement cette désignation est sujette à
caution.
ACTE
1 : UNE ELECTION QUI N’EST PAS L’EXPRESSION DE L’ATTENTE DE LA
POPULATION.
Il
n’est un secret pour personne. Si l’attente de la population sur la désignation
d’un rassembleur a volé en éclat, c’est fondamentalement parce que le Conseil
National de transition, constitué pour les ¾ des personnes coptées par le duo
DJOTODJA-TIANGAYE, a accepté de vendre son âme au diable en transigeant avec
l’intérêt général au profit de l’intérêt égoïste et particulier de ses membres.
En vérité, de sources concordantes et constantes provenant du CNT ainsi que de
plusieurs personnalités désirant gardées l’anonymat, la désignation de Mme CSP a
été huilée. Plusieurs enveloppes ont été distribuées aux conseillers nationaux
en vue de conditionner le vote de celle-ci. Mme SCP qui apparaissait comme
émergente de la société civile est en réalité la candidate de l’Alliance des
Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT). Cette association de malfaiteurs
qui a succédé au FARE – 2011 que dirigeait le génocidaire Nicolas TIANGAYE est
aujourd’hui présidée par Martin ZIGUELE, allié de la SELEKA et mentor de
TIANGAYE.
Conduite
dans la discrétion totale, cette opération a été menée de bout en bout pour
l’AFDT, par Maîtres Crépin MBOLIGOUMBA, Nicolas TIANGAYE et Martin ZIGUELE. Le
premier convoitait le poste de premier Ministre. Le second craignait que le
pouvoir ne passe entre les mains d’un illuminé et rassembleur susceptible de
déclencher des poursuites judiciaires lesquelles pourront aussi l’atteindre du
fait de sa compromission dans plusieurs affaires sales (Détournement de deniers
publics, corruption, prise illégale d’intérêt, meurtres et assassinats. A titre
d’illustration : cas de l’événement survenu au quartier Boy-Rabe le 21 août
2013 suite aux travers les instructions qu’il a données au funeste NOURRELDINE
ADAM, ancien ministre d’Etat à la sécurité publique). Quant à Martin ZIGUELE son
souci majeur est de contrôler par tout moyen la machine de la transition en vue
de renflouer la caisse de son parti le MLPC à travers la nomination de ses
poulains dans les hautes fonctions de l’Etat (c’est le cas de Chantal Gabriel
KOYAMBOUNOU inspecteur général d’Etat, Prosper NDOUBA ministre conseiller chargé
de la communication de Michel DJOTODA, Simplice KODEGUE porte-parole de
DJOTODJA, Lazare DOKOULA conseiller à la primature, Guy Blaise OUABY ancien
bagnard de N’Garagba et directeur général de l’aviation civile, Alain OUABY
BEKAÏ membre de la Cour constitutionnelle de transition, Mahamat KAMOUN
directeur de cabinet de DJOTODJA, Ferdinand BOMBAYAKE, général à la retraite et
chef d’Etat-major des forces armées, pour ne citer que ceux-là) et pour se
frayer un chemin exempt d’obstacles pouvant permettre son accession à la
magistrature suprême de l’Etat à l’issue de la transition.
De
tous les candidats retenus à la va vite par le CNT, je me permets de faire une
comparaison objective entre deux personnalités qui ont présidé à la destinée
d’une même institution dans notre pays. Il s’agit de Mme M’BALA Catherine épouse
SAMBA PANZA, Maire de la ville de Bangui au moment de l’élection et monsieur
Jean-Barkes GOMBE KETTE ancien Maire de ladite ville. Alors selon vous, lequel
des deux peut justifier d’un bilan positif susceptible d’emporter de manière
objective la conviction des conseillers nationaux ? Lequel des deux peut
présenter un gage sérieux d’unité et de rassemblement du peuple divisé ? A
vous de répondre à ces questions.
En
fait, les centrafricains ne sont pas dupes, le vote était connu déjà avant cette
comédie.
Une
mascarade de haute voltige.
ACTE
2 : « JE SUIS UNE MERE. JE VOUS AI ECOUTE PARLER ET J’AI RESSENTI LA
RANCŒUR. IL FAUT UNE MERE POUR REGLER CETTE SITUATION » - Déclaration
de Catherine SAMBA PANZA le 20 janvier 2014, après sa désignation par le CNT -
A
première vue cette déclaration faite à chaud aussitôt la désignation de notre
« mère de Centrafrique » le 20 janvier 2013, laissait entrevoir un
brin d’espoir pour le peuple meurtri quoique le peuple ne s’y attendait pas.
Malheureusement, le commun des mortels n’a pas besoin d’attendre trop longtemps
pour découvrir la vraie face cachée de celle qui convoitait fort longtemps le
fauteuil présidentiel.
En
principe une mère réconcilie et est prompte au dialogue, à la paix et non à la
dictature. Madame M’BALA épouse
SAMBA PANZA (CSP) a très tôt démontré qu’elle n’est qu’une louve portant la peau
de l’agneau dans la bergerie. En effet, si elle était vraiment une mère comme
elle le prétend, elle allait faire montre d’un amour maternel et chercher
premièrement à rapprocher les points de vue des belligérants, qui pourtant
l’avaient bien averti, que de se comporter en une « présidente
démocratiquement élue » c’est-à-dire élue par le peuple au suffrage
universel direct.
Le
constat actuel est que Mme CSP n’est que fière d’être présidente de la
République. Tout ce qui la préoccupe, c’est seulement porter le costume
présidentiel (comme en témoigne sa tenue d’apparat achetée à la galerie La
Fayette à Paris dans les 48 heures qui précédaient son investiture) et recevoir
les honneurs. Elle fait du cadet de ces soucis la situation des personnes
déplacées, tuées blessées ou dont les effets sont pillés ou détruits. Pour
preuve, depuis sa désignation, elle a attendue plusieurs semaines avant de
commencer à faire le tour des camps des déplacés. L’on se demande si elle aura le courage
pour se rendre au chevet des malades dans des hôpitaux pour leur rendre visite
et leur remonter le moral. Catherine SAMBA PANZA mérite-t-elle d’être considérée
comme la mère des centrafricains ?
En
fait, personne n’est dupe. Le résultat de la comédie était connu avant son
organisation. Une mascarade de haute voltige digne du cartel de Medellin. Mme
CSP alliée de la Séléka puisque nommée par DJOTODJA en qualité de Maire de la
ville de Bangui, aurait pu exiger un autre cadre plus sain pour compétir que de
se galvaniser du résultat de cette mascarade dont elle maitrise bien les en
dessous. Assise dans son fauteuil de Maire de la ville de Bangui, elle s’est
employée principalement à faire le régionalisme et le clanisme à travers la
promotion de ses proches. Le fait pour elle d’institutionnaliser cette pratique
dans les hautes fonctions gouvernementales ne peut, aujourd’hui, surprendre
personne.
Par
ailleurs les exactions de la Séléka ayant commencé depuis le 10 décembre 2012,
madame CSP qui connaissait parfaitement les tenants et les aboutissants de cette
campagne militaire, n’a daigné lever un seul doigt pour condamner en tant mère
et femme les violations massives des droits de l’homme qui en découlaient. Comme
une carpe, elle a gardé un mutisme total parce la situation lui était bénéfique.
Nommée Maire de Bangui, le seul discours et slogan qu’elle tenait, consistait à
appeler la population de sa juridiction au nettoyage des mauvaises herbes dans
les différents quartiers, comme si à cette époque-là le peuple vivait une
période de paix et de sécurité exempte de tout problème. Ce qui est vraiment
anachronique à la situation de terreur qu’endurait la
population.
9
mois plus tard, voyant que le bateau dans lequel elle était embarquée tanguait,
madame CSP, agissante en politicienne tacticienne a tenté un coup de
« poker-menteur » par quelques déclarations molles de conséquence sur
les ondes des médias étrangères pour se départir et se débarquer. Or, il
convient de relever que son lien avec Michel DJOTODJA date de 2006 lorsque ce
dernier avait échoué à sa première tentative de déstabilisation du
pays.
En
effet, courant 2006 madame CSP, membre du fameux groupe des sages de l’époque,
avait entreprit, ensemble avec certains leaders politiques de l’opposition et du
clergé dont Nicolas TIANGAYE, Martin ZIGUELE, feu GOUNGAYE WANIFIO, le pasteur
Isaac David ZOKOE, Monseigneur Paulin POMODIMO, la déstabilisation du pays à
travers des manœuvres tendant à l’organisation d’un dialogue qui devrait
déboucher sur transition politique ainsi que sa nomination ou celle de Nicolas
TIANGAYE au poste de premier ministre de transition. Ayant échoué madame CSP,
qui s’est ravisée, a guetté en vain l’occasion qui a été offerte au peuple à
travers le dialogue politique inclusif de 2008. Aujourd’hui elle prétend ne
s’être jamais impliquée dans la politique alors qu’elle faisait partie fort
longtemps du groupe de ces fossoyeurs qui n’ont ménagé aucun effort pour remuer
terre et ciel et parvenir au pouvoir par des moyens non
démocratiques.
ACTE
3 : UN GOUVERNEMENT DE PREDATEURS, CONSTITUE A MAJORITE SUR UNE BASE
REGIONALE ET ETHNO CLANIQUE
Sur
21 membres dont le premier Ministre André NZAPAYEKE alias « Castel »,
la région 5 à elle seule (qui regroupe les Préfectures de la OUAKA, de la
Haute-Kotto et de la VAKAGA) dont est issue « la mère de
Centrafrique » compte 12 ressortissants. Il s’agit de : 1. Herbert
Gontran DJONO AHABA, 2. Arnaud DJOUBAYE ABAZENE, 3. Général Thomas Théophile
TIMANGOA, 4. Aristide SOKAMBI, 5. Mme Florence LIMBIO, 6. Dénis WANGAO KIZIMALE,
7. Hyacinthe TOUHOUYE, 8. Dr Marguerite SAMBA, 9. Abdallah KADRE HASSAN, 10.
Eloi ANGUIMATE, 11. Olivier MALIBANGAR, 12. Mme Isabelle
GAUDEUILLE.
De
ces 12 ministres, 9 proviennent de la seule préfecture de la OUAKA notamment : 1. Aristide SOKAMBI, 2. Mme Florence
LIMBIO, 3. Dénis WANGAO KIZIMALE, 4. Hyacinthe TOUHOUYE, 5. Dr Marguerite SAMBA,
6. Eloi ANGUIMATE, 7. Olivier MALIBANGAR, 8. Mme Isabelle
GAUDEUILLE.
La
cerise sur le gâteau est le fait que 6 des 8 ministres ressortissants de la
préfecture de la OUAKA (qui
comprend 5 sous-préfectures) appartiennent à l’ethnie Gbanziri de la « mère nationale » et
viennent de la seule sous-préfecture de KOUANGO plus particulièrement du village
LIHOTO.
En
définitive tous les postes ministériels de souveraineté en l’occurrence la
sécurité publique, les mines, l’administration du territoire, la justice, le
plan et l’économie, les affaires étrangères, et les finances sont confiés aux
« technocrates Gbanziri » et leurs alliés », au grand dam des 6 autres
régions, à l’heure ou la RCA a besoin de la contribution de tous ses filles et
fils pour relever le pari de la réconciliation et de la reconstruction.
Dans
ce gouvernement, on retrouve également des retraités et des personnes dépourvues
de profil. Ce qui nous amène à nous interroger sur le concept de technocratie et
sa compréhension par le couple SAMBA-PANZA et NZAPAYEKE. Concernant les
retraités on peut noter mesdames Marie Noëlle ANDET-KOYARA, Florence
LIMBIO, Marguerite SAMBA et Mr Dénis WANGAO KIZIMALE. Quant aux ministres sans
profil et dépourvus d’expérience je me permets de citer, à titre d’illustration,
seulement quelques cas : Mme Antoinette MONTAIGNE est gérante de la société
« ANTOINETTE MONTAGNE » à BUSSY SAINT GEORGES en région parisienne.
Cette société est soit disant spécialisée dans le secteur d'activité du conseil
pour les affaires et autres conseils de gestion. Unique employée de son
entreprise, quel modèle de management pourrait-elle apporter pour le pays,
lorsqu’on sait que dans l’exercice de cette activité commencée depuis 3 ans,
elle n’a jamais fait de déclaration fiscale et payer ses impôts ? Quelle
est son degré d’expertise dans le traitement des dossiers de
l’Etat ?
Quant
à Mme Gisèle BEDAN, elle totalise une expérience professionnelle de 6 mois en
qualité d’assistante pédagogique,
communément appelée « Pionne » en France, au Lycée Jean Rostand à
Mantes-La-Jolie (banlieue parisienne). Elle avait pour attribution l’animation
de la "Maison des Lycéens dans la réorganisation et l’animation des projets
culturels, artistiques, professionnels ». Il semble qu’elle serait associée
à la gestion de l’école « Groupe Elite Formation sise quartier SICA II à
Bangui. L’on s’interroge sur la
véritable contribution qu’elle pourra apporter dans notre système éducatif.
C’est vraiment de l’amateurisme. Une technocratie ne s’acquiert pas par la
création d’une entreprise à plus forte raison d’une école de formation privée.
Surtout dans un pays comme la RCA, où la prolifération des écoles privées
contribue activement et substantiellement à la baisse de niveau des élèves et
étudiants sur le plan national et sur le plan international par la contestation
des diplômes délivrés tous azimuts.
Alors Mme BEDAN dispose-t-elle d’une compétence en ingénierie de
formation ? De par son niveau d’étude et son manque d’expertise, elle est
loin d’être outillée pour mettre en place des référentiels d’emploi, des
activités et des compétences (REAC), capables de relever notre système
éducatif.
Un
autre amateur et non des moindres sorti du néant est monsieur Léopold BARA qui
ne peut justifier d’une expertise en tant que technocrate. Comme un papillon
volant, celui-ci qui, au lendemain du 24 mars 2003, s’était affiché comme un des
piliers de la Séléka de la diaspora
(Aile de France), est devenue subitement, par un virage exécuté à plus de 9O
degrés, représentant des « anti-balakas ». Madame la présidente,
Monsieur le premier Ministre, aviez-vous exploité les Curriculum Vitae et la
moralité de tous ceux que vous avez nommés ?
Concernant
Abdallah KADRE HASSAN, il appert de signaler que celui-ci poursuivi par la
justice pour prévarication, a été blanchi par la Séléka et son frère Arsène
SENDE ancien ministre de la Justice du gouvernement TIANGAYE dans l’affaire de
détournement et d’abus de biens sociaux de la société SONATU. Toutefois n’étant
pas à son premier forfait, celui-ci reste toujours sous poursuite judiciaire. En
l’espèce, ensemble avec Fidèle NGOUANDJIKA ils ont détourné pendant qu’il était
ministre délégué aux finances des impôts dus à l’Etat et payés par la société
TELSOFT d’un montant de 50.000.000 FCFA soit 76.000 €. Dans l’affaire de la
SONATU et sans état d’âme, il a empoché en fraude la coquette somme de
78.000.000 FCFA soit 80.500 € de concert avec son frère Runga Michel KOYT,
conseiller officieux de DJOTODJA et aujourd’hui de SAMBA PANZA, en raison du
lien maternel qui les unie (Gbanziri). Sa perception indue de deux salaires
pendant plus d’un an au détriment de l’Etat, pour les fonctions non cumulées de
coordonnateur du CTP/PAS, alors qu’il était déjà promu ministre délégué aux
finances courant 2009-
Mr
Arnaud DJOUBAYE ABAZENE, frère cadet de DJOTODJA s’est illustré négativement
pendant le règne éphémère et sanguinaire de la Séléka par le recel des véhicules
de privés et publics. Il les faisait repeindre nuitamment dans l’une de ses
propriétés à Bangui pour son compte personnel, celui de ses proches ou des
éléments de Séléka. Il est reconduit ministre des transports (Cas du véhicule du
Député Aurélien Simplice ZINGAS et de celui de l’ancien ministre BANZOUKOU.
Arnaud DJOUBAYE ABAZENE avait mis en place un cartel pour falsifier les cartes
grises des véhicules volés aux particuliers, à l’Etat, au clergé, aux
institutions internationales ainsi qu’aux ONG. Aujourd’hui, l’on s’interroge sur
la prolifération des véhicules tous terrains appartenant des particuliers avec
les signalétiques VK (VAKAGA), BB (Bamingui Bangoran et HK (Haute Kotto),
originaires de sa zone. En le
reconduisant dans cette fonction, le couple CSP-CASTEL a renforcé la pratique de
l’impunité en RCA.
Quant
au tristement célèbre Herbert Gontran DJONO AHABA, neveu de DJOTODJA, demi-dieu
et don juan du régime Séléka envers qui aucune femme travaillant dans son
environnement ne devrait résister, le duo CSP-CASTEL l’a par complaisance nommé
aux travaux publics. Celui-ci qui a brillé par une incompétence notoire et qui
s’exprime toujours dans un mauvais français, s’est illustré, pendant le règne de
son oncle à plusieurs appels de fond non justifiés au niveau des entreprises et
offices publics placés sous la tutelle du ministère qu’il dirigeait notamment
l’ENERCA, l’ASRP, la SOCASP et bien d’autres. Toujours en mission, il se faisait
accompagné d’une de ces multiples dulcinées au frais du prince. Par ailleurs,
sentant venir la fin prochaine de son oncle président, Herbert Gontran DJONO
AHABA a orchestré le détournement de la plupart des véhicules mis à la
disposition de son département. Sa reconduction dans les fonctions
ministérielles ne fait que confirmer l’existence des liens décrits ci-haut entre
Mme Catherine SAMBA PANZA et la Séléka.
ACTE
4 : UN PREMIER MINISTRE PREDATEUR
Aussitôt
nommé Mr André NZAPAYEKE alias « Castel », au lieu de s’occuper des
affaires brulantes de l’heure, s’est donné comme priorité la réquisition de la
résidence du Maire de la ville de Bangui sous le prétexte fallacieux d’en faire
sa résidence. Il s’agit là d’un arbre qui cache mal la forêt. En vérité la
stratégie de CASTEL est simple : réquisitionner d’abord et acquérir à vil
prix en sourdine. L’attitude et le comportement de notre premier ministre
traduisent clairement qu’il convoitait fort depuis belle lurette ce joyau
national.
Résidence
historique de feu Barthelemy BOGANDA héros de l’indépendance, cette bâtisse
héritée de la colonisation était, pendant plus de 40 ans abandonnée aux
oubliettes. C’est grâce au patriotisme et à l’esprit d’entreprise de l’ancien
Maire de la ville de Bangui Jean-Barkes GOMBE KETTE que ce bâtiment, qui
menaçait ruine a été réhabilité et réaménagé. Alors Mr NZAPAYEKE où avez-vous
trouvé cette convoitise et cette boulimie tendant à prendre possession de cette
résidence qui en réalité est un patrimoine national ? Voulez-vous faire
comprendre au peuple centrafricain que depuis que vous avez commencé à
travailler vous n’avez pas encore eu l’opportunité ou les moyens nécessaires de
disposer d’une résidence à Bangui, capitale de votre pays natal ? Je vous prie de retenir que vous êtes le
23ème premier Ministre que la RCA a connu depuis son indépendance.
Vos prédécesseurs ainsi que tous les présidents successifs n’ont jamais
développé, à propos de cette résidence, la convoitise qui vous caractérise
aujourd’hui. Résidence du Maire de la ville de Bangui, ce joyau le restera
jusqu’à ce que le peuple souverainement en décide
autrement.
A
cause de leur égoïsme, le couple CSP-CASTEL a plongé le pays dans un tourment
indescriptible. Il porte la responsabilité de tous les massacres survenus après
leur intronisation. Car en effet, en acceptant de gérer la transition, Mme
Catherine SAMBA-PANZA n’ignorait pas la situation du pays et les paramètres liés
à la résolution de la crise. Par conséquent, il lui fallait tout simplement
procéder à une large consultation et prendre en compte le vœu de la population
avant de constituer le gouvernement. Malheureusement, se mettant dans le costume
d’une présidente démocratiquement élue au suffrage universel direct et donc
détenteur d’un mandat populaire, elle s’est permise de prendre des décisions
avec des conséquences graves au mépris de la situation exceptionnelle du pays et
des circonstances de l’heure. En agissant de la sorte, Mme Catherine SAMBA-PANZA
a compliqué la tâche aux forces internationales dont la mission n’est pas de se
substituer aux autorités du pays mais plutôt d’accompagner leur bonne volonté
politique à régler les problèmes en dégageant des solutions idoines pacifiques,
concertées populaires et justes.
Fait
à Paris le 4 février 2014
Dr
Boniface POULOTO
Réactions :
MARA, JEAN PIERRE (JEAN
PIERRE)
À
Gervais LAKOSSOmembres@waaza.org
fév 16 à 1h06 AM
Bonne nuit cher
Gervais
Pour ce qui est de
l’article de Boniface Pouloto, je ne sais pas qui est ce Docteur. L’important
consiste à tirer l’essentiel de ce qu’il a dit. Chercher à identifier qui est
cette personne est une démarche qui révèle de la stratégie de ceux que j’ai
combattu depuis 2001. Si nous ne connaissons pas qui ce Poiloto, Il faudrait
mettre l’article dans le groupe des pseudonymes invisibles d’internautes
au noms d’emprunt qui polluent l’espace Centrafricain. Tant
que nous ne savons pas qui est réellement la personne, il ne sert à rien
d’accorder une importance
Concernant la
Présidente de la Transition, il faut reconnaitre que le CNT n’a pas été à la
hauteur de l’enjeu quand aux critères ayant servi de base à l’organisation des
élections. Toutefois, cela n’a aucune importance.
Une Président avait
été voté, et ceci en toute connaissance de la situation Centrafricaine. Elle
avait en toute connaissance de cause de postulé au poste connaissant bien la
situation qui nous a amené là. Nous nous ne saurons nous attarder sur les
conditions du vote car l’important aujourd’hui ce sont les premiers actes posées
par celle-ci
Peu importe que ce
soit une Femme, Elle savait qu’il s’agissait d’une situation difficile, !
Elle savait que la RCA vivait une situation ou BOZIZE nommait ses enfants a des
fonctions et ensuite ces derniers terrorisaient les gens donc elle fait ce que
personne ne veut plus revivre
En faisant ce qu’elle
fait, elle doit s’attendre aux même réaction contre Bozize et contre Djotodia
avec les mêmes résultats. Et si c’est cela ce quelle veut, elle l’aura. Dans
tous les cas, nous Centrafricains ne lui laisserons JAMAIS l’occasion de nous
reproduire un BOZIZE ou un DJOTODIA.
Ce n’est pas
parce que c’est une Femme mais simplement parce que personne ni aucun
Centrafricain ne l’a obligé a postuler à ce poste. Elle a poser sa candidature
en conscience des problèmes PROPOSER des solutions et non reproduire les
mêmes schéma qui nous ont mené là ou se trouve la RCA.
Pour le reste, il ne
sert à rien de poser les Centrafricains qui vivent au pays contre ceux qui sont
à l’Etranger. Evitons des arguments du genre ceux qui vivent ici savent mieux
que ceux qui vivent là-bas. Nous devons être complémentaires car nous avons
besoins les uns des autres pour construire la RCA
Jean-Pierre
De : Gervais LAKOSSO
[mailto:lakgg9@yahoo.fr]
Envoyé : samedi 15 février 2014
01:07
À : MARA, JEAN PIERRE (JEAN
PIERRE)
Objet : Re: Et si la RCA suivait l'exemple
Malien
Bonjour
JP,
Ce qui se passe au
Mali est le résultat du travail d'hommes intègres qui se mettent au service de
leur pays. Qui prennent de gros risques en s'attachant à la vérité. En
Centrafrique, nos cadres et intellectuels sont des partisans de la facilité.
Simple d'esprit, ils n'ont aucun gout du risque et sont des spécialistes
d'affirmations gratuites, de prise de position non fondées et refutable dès la
moindre investigation.
L'article du Dr
Boniface POULOTO en est une illustration. Je ne sais dans quel domaine il est
Docteur. Mais son article est remplie de prise de position non fondée basée sur
ses penchants personnels. Et des articles comme celui là sont indénombrables.
Comment peut on éclairer et conduire la masse si on ne peut pas faire preuve de
probité intellectuelle dans nos assertions?
Ne vivant pas à
Bangui, je ne sais auprès de qui Monsieur à pris les informations sur lesquelles
il s'est basé pour accoucher son article, mais il est remplie d'affirmations
gratuites et erronées. Surtout en qui concerne l'élection de Madame SAMBA PANZA.
Dire que les Conseillers ont reçu de l'argent pour l'élire est une contre vérité
tellement grossier que je ne peux laisser passer. Elle est justement la seule
candidate qui n'a pas distribué de l'argent, ni fait des promesses alléchantes
aux Conseillers. C'est par pure patriotisme que la majorité des Conseillers
parmi lesquels moi même ont porté leur choix sur elle. Elle était la moins pire
de tous les candidats. Vouloir affirmer que Barkes a eu un meilleur résultat
qu'elle à la mairie est trop simple s'il faut comparer le temps passé par l'un
ou l'autre à la tête de la mairie et tenir compte de comment Barkes avait quitté
la mairie et la réputation qu'il a auprès du personnel. Vivant à Bangui, les
Conseillers sont mieux renseignés que vous sur tout ca. D'ailleurs il est parmi
les candidats qui ont fait hors sujet dans leur présentation. Ils ont confondu
la transition et un mandat normal en déroulant tout un projet de
société.
Par contre sur les
erreurs et contre performances de Madame le Chef d'Etat de la Transition, vous
avez raison et c'est d'ailleurs pas sorcier car tout le monde voit bien qu'elle
a raté les débuts de sa gouvernance par la piètre qualité du gouvernement et
celle de son cabinet. Vous pouvez au moins reconnaître que la société civile
dont les représentants au CNT ont grandement participé à l'élection de Mme SAMBA
PANZA pour des raisons précitées, n'a pas manqué de critiquer sévèrement ses
erreurs et mise en garde la Chef d'Etat sur leurs inconvénients. On ne peut pas
non plus imputer au CNT les erreurs et contre performance de Mme SAMBA PANZA. Si
vous continuez de dire que cette élection est la pire que la RCA a connue, je
mettrai en doute définitivement votre bonne foi. Sachez pour votre information
que le CNT n'est contrôler par aucune des entités qui la composent. La preuve
est que même sous Djotodia et Tiangaye des projets qu'ils ne voulaient pas sont
passés et ceux qu'ils voulaient faire passer sont rejetés. L'argent n’acheter
pas tout le monde au CNT. Et le nombre de Conseillers qui s'inscrivent dans le
bon sens s’accroît depuis la chute des séléka. Voila ce que je pense de votre
article. Je reste ouvert à toute discussion constructive que pourra susciter ma
réaction.
Le Vendredi 14 février 2014 20h13,
"MARA, JEAN PIERRE (JEAN PIERRE)" <jean-pierre.mara@alcatel-lucent.com> a
écrit :
http://www.rfi.fr/afrique/20140213-mali-chef-etat-major-president-inculpe-incarcere/
Au Mali, Yaya Karembé,
désormais l'un des juges d'instruction maliens les plus connus, a inculpé et mis
sous mandat de dépôt, ce jeudi 13 février, le général Yamoussa Camara - ancien
ministre de la Défense et actuel chef d’état-major particulier du président
malien - dans le cadre de la disparition, en 2012, de plusieurs militaires
maliens.
C’est un nouveau
rebondissement dans l’affaire dite des « bérets rouges », en réalité
des militaires parachutistes.
L’implacable juge
d’instruction, Yaya Karembé, a inculpé, ce jeudi, et mis sous mandat de dépôt
l’ancien ministre malien de la Défense et actuellement chef-d’état major
particulier du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
Que lui reproche-t-on
? De sources proches de l’enquête, on parle de « faits graves ». En tant
que ministre de la Défense à l’époque des faits, « le général Yamoussa Camara savait
un certain nombre de choses », poursuit la même
source.
Il s’agit du dossier
des militaires disparus après une contre-tentative de coup d’Etat, en
Début décembre 2013,
grâce notamment à la détermination du juge d’instruction, un charnier contenant
21 corps a été découvert à une quinzaine de kilomètres de Bamako. Des personnes
arrêtées pour la même affaire ont déjà affirmé qu’il s’agit bien des corps de
militaires parachutistes.