DECLARATION
COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN
CENTRAFRIQUE
cacdca@hotmail.com Mob. :
06.85.65.61.19 / 07.86.49.88.79
Le 31 décembre
2012
En cette fin d’année 2012, les populations centrafricaines sont jetées dans une situation dramatiquement criminelle sans commune mesure avec ce qui se passe ailleurs dans le monde. Depuis des années déjà des hordes de bandits armés ont occupé la quasi-totalité du territoire national réduisant les CENTRAFRICAINES et les CENTRAFRICAINS de l’intérieur du pays à l’esclavage, violant, tuant, pillant les ressources nationales.
Depuis son installation à la tête de la REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, le 15 mars 2003, le général François BOZIZE a brillé par son incompétence dans tous les domaines abandonnant les CENTRAFRICAINES et les CENTRAFRICAINS à la merci des bandits de grand chemin qui ont impunément pris le contrôle du territoire national semant la mort et la désolation à tout vent.
De ce fait François BOZIZE s’est disqualifié lui – même et doit savoir que dans l’armée quand on se rend coupable de forfaiture on se fait arracher ses galons et de général on tombe au rang de soldat de troisième classe. Il peut encore faire une déclaration honorable annonçant qu’il s’engage à se retirer de la vie politique et le peuple centrafricain lui saura gré.
La situation est telle que Madame ZAÏNAB HAWA BANGURA, représentante spéciale des Nations Unies sur la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits, au cours d’une visite qu’elle a effectué, du 5 au 13 décembre 2012, en CENTRAFRIQUE, a déclaré que « l’Etat centrafricain n’est pas en mesure de contrôler son territoire, ouvrant ainsi la voie aux exactions des groupes armés qui disposent des femmes comme des pillards disposeraient de ressources naturelles. Ces groupes armés font régner la terreur dans certaines régions et forcent des villageois à vivre en autarcie dans les strictes limites de leur village ». Madame BANGURA a affirmé avoir « menacé » le gouvernement centrafricain et les groupes armés de mesures de rétorsion diplomatique et n’hésiterait pas à faire en sorte qu’ils soient accusés nommément et pointés du doigt par le Conseil de sécurité des Nations Unies ».
Croyant pouvoir se mettre à l’abri des éventuelles poursuites de la communauté internationale, ces bras armés des pitoyables partis politiques ont, depuis plusieurs jours, décidé d’accéder au pouvoir par la force afin de défier le CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES et la COUR PENALE INTERNATIONALE mettant ainsi la République Centrafricaine et son vaillant peuple au banc de la société des nations civilisées.
Pour le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA), la rébellion en CENTRAFRIQUE n’a rien à voir avec des aspirations politiques nobles mais plutôt un moyen pour certains opportunistes d’assouvir leurs sinistres ambitions. Sous couvert de rébellion, ce banditisme limite sérieusement les activités économiques de la REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE(CACDCA) condamne fermement les attaques que mènent les bras armés des partis politiques qui se disent « démocratiques » et qui se terrent comme des ras dans les égouts de PARIS, produisant des textes mal rédigés car contre natures et mensongers, en attendant d’aller faire le pitre à Bangui, comme cela a été le cas de certains d’entre eux en 2003.
Le COMITE D’ACTION POUR LA
CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) partage la position des
membres du Conseil de Sécurité des
Nations Unies qui ont fait part de la vive préoccupation que leur inspire la
situation en République Centrafricaine. Ils ont condamné les attaques que mènent
des groupes armés depuis quelques jours dans le nord-est du pays, ainsi que les
atteintes aux droits de l’homme qui les accompagnent. Cette situation menace la
population civile, de même que la stabilité du pays. Les membres du Conseil ont
souligné que ceux qui mettent en danger l’entreprise de consolidation de la
paix, de la sécurité et de la stabilité en République centrafricaine devraient
répondre de leurs agissements.
Les membres du
Conseil ont exigé que les groupes armés mettent fin aux hostilités
immédiatement, se retirent des villes qu’ils ont prises et arrêtent leur
progression vers Bangui, et leur ont enjoint de reprendre des activités
pacifiques et de respecter l’Accord de paix global de Libreville signé le 21
juin 2008.
Le COMITE D’ACTION POUR LA
CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) est prêt à prendre part aux
différentes rencontres prévues pour y apporter toute sa contribution tendant à
sortir la République Centrafricaine du gouffre dans lequel des individus peu crédibles sont en train de l’y
maintenir depuis maintenant plusieurs décennies.
Les membres du
Conseil de Sécurité des Nations Unies ont rappelé que, dans la résolution 2031
(2011), le Conseil a demandé à tous les groupes armés de coopérer avec le
Gouvernement dans le cadre du processus de désarmement, de démobilisation et de
réintégration, lequel devait être mis en œuvre de façon exhaustive et
transparente, ce que soutient le CACDCA.
Le COMITE D’ACTION POUR LA
CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) s’adresse aux organes
d’information télévisuels et radiophoniques (RADIO France INTERNATIONALE, AFRICA
N°1, TELE SUD, France 24, FREQUENCE PARIS PLURIELLE …) pour qu’ils puissent
organiser des débats contradictoires où le CACDCA pourra confondre ces apprentis
sorciers de la politique qui, depuis des décennies, prennent le peuple
centrafricain en otage et pompent son sang tels des vampires et qui se
réjouissent aujourd’hui du calvaire que vivent les
CENTRAFRICAINS.
Pour le COMITE D’ACTION POUR
LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENRAFRIQUE (CACDCA), quelque soit la légitimité
des revendications que l’on formule à l’endroit d’un gouvernement celles – ci ne
justifient pas l’utilisation des armes de guerre qui jettent la mort et la
désolation au sein de la population déjà durement
éprouvée.
Le COMITE D’ACTION POUR LA
CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) se tient à la disposition de
toutes les CENTRAFRICAINES et de tous les CENTRAFRICAINS épris de paix, de
fraternité et de justice afin de les rassembler au-delà de leurs différences
pour qu’ensemble les CENTRAFRICAINES
et les CENTRAFRICAINS puissent retrouver le chemin de la concorde et de
la renaissance en brandissant très haut l’étendard de leur
patrie.
Le Président du CACDCA
PASSEMA ENDJIAGO
F.
CACDCA – 46 Avenue Roger
Salengro – A3 - 94500 CHAMPIGNY –SUR – MARNE -
06.85.65.61.19