Tribune :
CENTRAFRIQUE :
la critique du pouvoir est-elle possible en "Centre à
fric" ?
Les
Centrafricains doivent changer de
politique et changer aussi la manière de faire de la politique. Ils doivent
avoir une bonne vision politique, en un mot une autre orientation en matière de
la politique en Centrafrique. Beaucoup de pays africains l'ont compris même si
cela est arrivé un peu tardivement. Pour ce faire il faut des hommes et des
femmes capables de mener à bien cette bataille en Centrafrique sans partie pris.
Dans ce cas de figure, le choix de l’alliance politique sur le plan nationale et
internationale sera déterminant pour
la suite car aucun pays au
monde ne peut vivre en autarcie et de surcroît ne peut renier en bloc les
prérogatives liées à la liberté d’expression et d’opinion qui est sacrée pour
l’instauration d’une vraie démocratie dans les pays sous-développés et
développés. Les autres pays africains l’ont bien comprit et ils ont dû s’adapter
rapidement et efficacement mais je conçois très mal le fait qu’un pays comme le notre est à la
traîne et en pleine régression dans tous les domaines. En l’état actuel de mes
connaissances ; il n'est jamais
écrit nulle part ailleurs dans la constitution de Centrafrique qu'on ne doit pas
s'engager en politique tant qu’on n’a pas encore atteint l'âge de maturité
politique en Centrafrique qui est entre 50 ou 60 ans. La gérontocratie depuis
l’indépendance a échoué lamentablement en République de Centrafrique. Les
Centrafricains viennent de faire confiance à une maman dans l’histoire de la RCA
pour relever ce défit en lui accordant leur confiance à accéder à la
magistrature suprême de l’état. Quelques mois seulement après son investiture,
elle est dépassée par les événements et ne maitrise plus rien. Elle risquera
bien fort d’échouer aussi là où la gérontocratie a échoué si elle ne change pas
de cap, et des conseillers. Sous
réserve que le processus actuel de transition aille à son terme.
On
doit avoir à l'esprit que la classe politique se renouvelle mais sa mutation ne
doit en aucun altérer sur l'avenir du pays. C’est dans cette optique
que.
Jeunes intellectuels
Centrafricains quelque soit votre confession religieuse musulman ou chrétien
doivent prendre notre avenir et destin en main. Nous ne devrons plus rester
inerte dans notre coin critiquer, publier des articles sur internet, enterrer
nos morts, pleurer nos parents alors que notre vie et
avenir sont entre les mains d'une minorité des gérontocrates qui avaient
commencé la politique depuis 1960 jusqu'à ce jour et qui de surcroit ont
contribué largement aux descentes aux enfers de notre pays et nos familles. Le
temps est révolu et les conséquences de leur irresponsabilité ont conduit le
pays dans une situation plus que désastreuse avec plus de 5000 morts à leurs
actifs. L’hémorragie n’est pas encore arrêtée et on continue de compter nos
morts tous les jours. Les Musulmans
Centrafricains et Chrétiens Centrafricains qui vivaient en symbiose depuis des
décennies ont maintenant une relation tendue avec leurs frères. Les deux
communautés sont devenues
aujourd'hui comme des loups et l'agneau. Leurs familles sont séparées et
contraintes à un exil forcé. Les hommes sont séparés de leurs femmes ou enfants
et on perdu toutes leurs sources de revenus. On compte des orphelins, veuves,
des familles séparées par milliers. Mettons fin à toutes ces situations qui
perdurent car ce n’est pas dans notre intérêt nous les jeunes de Centrafrique.
Préparons la relève maintenant en cherchant un bon candidat, un jeune
intellectuel patriote, nationaliste musulman ou Chrétien qu’importe avec les
mains propres et une bonne vision de la politique nationale et internationale
Centrafricaine et un bon projet pour réunir les deux communautés divisées
aujourd’hui. Si nous les jeunes de Centrafrique, nous ne cherchons pas à relever
ce grand défit dans les mois ou années à venir car c’est notre ultime et
dernière chance pour relancer la fracture politique, économique et sociale entre
nous centrafricains. Je vous certifie que nous continuerons demain à enterrer et
pleurer de nouveaux nos morts. Nous perdrons nos maisons, nos commerces et nous
serons contraints de nouveaux à un exil. Entre temps toutes leurs familles
seront encore à l'abri dans les pays occidentaux et leurs enfants qui sont
actuellement dans les pays occidentaux et qui fréquentent des grandes écoles
reviendront pour nous diviser ou nous gouverner. Ils reviendront encore comme
d'habitude juste pour nous donner les machettes et les fusils afin qu'on puisse
s’entre-tuer juste pour leur propre intérêt avec leur famille et par calcul
politicien. Entre temps nous continuons à accumuler des années blanches et
tombés dans l’extrême pauvreté. Jeunes de Centrafrique, quelque soit ta
confession religieuse, là ou tu te trouves et si tu sais que tu es intègre et
que tu es convaincu de la lourde tâche qui t’incombera, n’hésite pas une seule
seconde. Avec abnégation, détermination, patriotisme et nationalisme, nous
mettrons toutes nos forces, toutes nos énergies à agir efficacement pour t’aider
à nous sortir de ces ténèbres alors n’hésites pas encore ; déclares toi et
on sera derrière toi car le temps presse et la situation ne s’améliore pas du
tout avec la nouvelle équipe de transition. En un mot « QUI VOYAGE LOIN
MENAGE SA MONTURE ». Une course de fond se prépare d’avance sur plusieurs mois parfois même des années.
Il n'y a plus de places pour les aventuriers politiques en un mot les prostitués
politiques. N'attendez pas le dernier moment pour se déclarer car il sera trop
tard pour nous. DES ANNES DE SOUFFRANCE C'EST TROP. LA PAIX A TOUT PRIX QUELQUE
SOIT LA CONVICTION RELIGIEUSE DE CE JEUNE CANDIDAT A L’ELECTION
PRESIDENTIELLE PROCHAINE. UNISSONS
NOUS DERRIERE UN SEUL CANDIDAT JEUNE EFFICACE INTEGRE ET SANS PARTIE PRIS dans
le dessein d’empêcher tous ces vieux politiciens à nous conduire de nouveaux
dans une autre crise. La Centrafrique n’appartient pas ou n’est pas le propriété
privé ou personnel d’un groupe minoritaire des gérontocrates. FAISONS LA PAIX
ENTRE NOUS MUSULMANS ET CHRETIENS CAR NOS PROGENITURES NE DOIVENT EN AUCUN CAS
SUIVRE LE MAUVAIS CHEMIN QUE NOUS SUIVONS EN CE MOMENT. QUE LA PAIX REVIENNE
VITE EN CENTRAFRIQUE ET QUE LE PROCHAIN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
CENTRAFRICAINE SERA UN JEUNE CENTRAFRICAIN INTEGRE, PATRIOTIQUE ET NATIONALISTE
EXPOSANT 6.
Le 22 Avril
2014
PAR
Bruno-Serge PIOZZA