DEFENDRE
LES INTERETS DU PEUPLE CENTRAFRICAIN
Par
PASSEMA ENFJIAGO F.
27
Juillet 2013
Jeunes
Patriotes centrafricains(es)
Qui est
le plus grand traitre à la nation de tous les
temps ?
Ces
jours-ci, malgré le drame que vit le peuple centrafricain, nous assistons à des
manœuvres carnavalesques des vautours qui vautours qui se préparent au dépeçage
du peuple centrafricain qu’ils croient complètement mort. Plus le temps avance,
plus les fossoyeurs du peuple centrafricain redoublent d’effort pour le réduire
davantage à l’assujettissement afin de bien s’engraisser de son sang. Ces
fossoyeurs, de 1960 à 2013, ont été,
président de la République, présidents de l’Assemblée nationale, premiers
ministres, ministres d’Etat, ministres, députés, ambassadeurs, premiers
conseillers d’Ambassade, à quelques exceptions, officiers supérieurs et
officiers de l’Armée centrafricaine, de la Gendarmerie nationale, de la Police
nationale, hauts fonctionnaires dans l’Administration de l’Etat centrafricain
post colonial qu’ils ont contribué à faire disparaître depuis…Car, aujourd’hui,
la Centrafrique n’est plus un ETAT.
Le
peuple centrafricain, spolié de sa souveraineté par ces vendus, n’a jamais eu la
possibilité d’exprimer librement son choix dans la désignation de celles et ceux
qui pourront valablement gérer ses affaires. Il n’y a jamais eu d’élections
réellement libres en Centrafrique contrairement à ce qu’on a parfois essayé de
faire croire à notre peuple.
Pendant
plus d’un demi siècle, ces individus sans scrupules, sortis de l’anonymat par
leurs maître, parents et/ou amis et placés à la tête de l’Etat, ont fait fortune
pendant qu’ils sont au pouvoir. Ils se sont tous, sans exception, retrouvés dans
l’indigence une fois évincés du pouvoir. Tous, mêmes ceux qui ont été Présidents
de la République et qui en ont été évincés sont morts dans le dénuement le plus
total sans avoir pu réussir à assurer à leurs proches le minimum vital. Ils ne
sont rien quand ils sont à l’étranger. Ils sont réfugiés politiques et vivent de
Revenu Minimum d’Insertion (RMI) ou Revenu de Solidarité Active (RSA) destiné à
venir en aide aux individus les plus démunis dans les pays occidentaux.
Généralement
les anciens chefs d’Etat, Premiers Ministres, Ministres, Ambassadeurs et autres
fonctionnaires d’autres pays se retrouvent au sein des organisations
internationales comme Président de la Commission de l’Union Africaine (ancien
chef de l’Etat malien), Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies
dans telle ou telle crise dans le monde etc.…pour ne citer que ces
cas.
Certains
d’entre eux, prenant le peuple centrafricain pour un ensemble d’attardés, lui
font croire qu’en s’affichant avec des personnalités étrangères sur des photos
et autres supports d’images lors de certaines rencontres internationales, telles
les réunions de l’Internationale socialiste, suffisait à leur assurer le retour
à la tête de notre pays dont ils se sont acharnés à anéantir dans le
passé…
Ils
ont toujours bénéficié du soutien et de la protection occultes de leurs maîtres
étrangers dont les intérêts heurtent de plein fouet ceux du peuple centrafricain
que nous défendons toujours. Ils ont, de tous temps, évacué la totalité de leur
entourage à l’étranger en leur transmettant les virus de la félonie et de la
traitrise. Heureusement que ce mal n’est pas congénital car certains peuvent
arriver à s’en affranchir.
Mais
attention, ils ont des partisans capables de se comporter comme des chiens
enragés dans l’espoir de faire perdurer le règne de leur
perfidie.
En
53 ans, l’histoire de la Centrafrique
est ponctuée de moments peu
glorieux attribuables à ces individus mesquins et sans scrupule qu’il convient
également de ne pas oublier. L’histoire doit accabler de honte celles et ceux qui,
intentionnellement, ont cherché à nuire à leur concitoyen pour des intérêts
bassement personnels, croyant qu’en se vendant au plus fort et en se faisant
porteurs dociles et rampants de ses sombres desseins, ils deviendraient des
héros de l’histoire qu’ils écriraient par la suite.
C’est
le peuple centrafricain qui doit écrire sa propre histoire et celle-ci se rédige
toujours en concurrence avec celle de la propagande anti-centrafricaine qui,
insidieusement, commence, depuis quelque temps, à préparer l’opinion publique
internationale en générale et centrafricaine en particulier pour lui imposer, le
moment venu, ces sinistres personnages. Si cette propagande tente de proclamer
ces infâmes Centrafricains au titre de grands Centrafricains avec des interviews
dans des colonnes de journaux à ordre, sur les ondes de radios et des chaines de
télévision, des reportages dignes de l’époque du portage, il incombe au peuple
centrafricain de les désavouer avec le même enthousiasme et la même sincérité.
Ailleurs,
pour les décrire, on parle de politiciens véreux et arrogants, de collabos rampants, de félons, de couards, ou de petits intellectuels autoproclamés à la
solde d’intérêts étrangers. Enfin, toutes ces catégories se regroupent au
sein d’un seul vocable générique : ce sont des
traîtres!
Sil
y a consensus à ce sujet pour les
débusquer afin de ne pas se faire piéger par leurs manœuvres savamment
entretenues par leurs partisanes et partisans, ce consensus se heurte à une
épineuse question : qui est le plus grand d’entre eux ? Lequel vous
a fait le plus de tort? Lequel s’est, le plus lamentablement, vendu? Lequel
d’entre ces ignobles crapules a eu les genoux les plus usés et la langue la plus
brune?
Afin
de vous souvenir de leur mépris et de permettre à toutes et à tous de honnir à
jamais leur nom, vous êtes invités (ées) en tant que citoyennes et citoyens
reconnaissants(tes) et sans rancune, à établir dès à présent, pour ne pas
l’oublier, la liste de celles et ceux d’entre ces traitres qui vous semblent les
plus méprisables; celles et ceux d’entre elles (eux) qui mériteraient, plus que
les autres, un bon coup de pied dans la fourche et des graffitis sur leurs
portraits de famille.
En
souhaitant que de pareils gredins ne finissent jamais par remporter autre chose
que la honte qu’ils nous inspirent toutes et tous.
Quant
à moi, j’attends, avec impatience, le moment d’une confrontation radiophonique
et/ou télévisée, en face à face, avec ces personnages, pour les interpeler, les
confondre solennellement en lieu et place du peuple
centrafricain.
Ce
moment ne saura tarder.
PASSEMA
ENDJIAGO
cacdca@hotmail.com -
Mob. : 06 85 65 61 19