Comment
transcender le processus de l’accord dit de KARTHOUM, à une Paix véritable en
République Centrafricaine ?
Si
et seulement si, la seule vocation revenditive pour la Paix dans notre Pays,
c’est d’être dans un gouvernement sans avoir, l’expérience, les compétences
nécessaires de la gouvernance. C’est ignorer les vrais enjeux et les problèmes
qui gangrènes notre Pays. Cette
Justice tant réclamé, la Réconciliation et l’Unité national, les désarmements,
on aura tout raté de ce point de vu… !
Une
fragilité récurrente des procédées de la mise en place de cet accord de Paix dit de KARTHOUM, malgré
tout ! Qui prêtait naïvement un encrage et enfin mettre un terme à une
sanglante crise politico-militaire qui aura duré, continuer presque
indéfiniment…. Malgré la mise en place de plusieurs transitions en République
Centrafricaine depuis ces multitudes crises politico-militaire. Afin atténuer
les différentes divergences politiques et politico-militaires. Malgré le
rétablissement de l’ordre constitutionnel de la dernière transition.
Le
refus de cet état de fait par les différentes factions armées, persistantes
nostalgiquement à leur envie de remettre leur victoire d’autant. Par ailleurs
n’avait pas sues garder le pouvoir
sous leurs propres turpitudes pression interne des égos des uns, et soif de
pouvoir des autres, de leurs alliées pour les circonstances. Finalement interpellé par la communauté
internationale due à l’inefficacité dans les cadrages des troupes dans les
rangs, et les désordres qui en découle, l’inefficience de tous les points de vue
dans la manière de gouverner. Avait déclenché une réelle pression à raison ou à
tort, avait fini par pousser l’équipe exécutif dehors de la transition du moment
des séléka, pour céder à une nouvelle transition qu’enfin et aboutissant au
régime actuel de Bangui par la voix des urnes.
Il
est temps, de cesser d’amuser la galerie dans des revendications des uns et les
postures autistes, et aveugle des autres de la situation, pour une seule
articulation de faire partie du Gouvernement Inclusif qui vaille, comme si le
sort des Centrafricains ne comptait pas. Acculer par les incertitudes
permanentes. Dont les souhaits d’avoir une vie paisible malgré tout. De tant puisque nous savons tous et
toutes que l’accord de Khartoum est loin d’être inclusif.
Mais
quels sont l’objet de tous ces carnavals, va-t-a la mangeoire. Rivalités
politico-militaire, depuis ces
multitudes crises de la prise des armes contre l’Etat, les institutions
Républicaines raisons gardées, de la négligence d’une grande partie de notre
territoire, de la mauvaise gouvernance dans sa globalité, de non considération
d’une frange de la population, par la politique menée par les autorités
successives, qui sont d’ailleurs justifiés mine de rien.... Engendrant toutes
ces affronts à des conflits politico-militaire par des forces infiltrées dans la
rébellion qui ont, et continues d’endeuiller la République Centrafricaine. Les viols et enlèvements, assassinat des
Centrafricains(es) par milliers, associés à la crainte de représailles, ont fait
fuir plus d’un million de personnes sur tout l’étendue du territoire
Centrafricaine à l’intérieure, tant qu’à l’étranger,
Faire partie d’un gouvernement n’est pas
une fin en soi ! Ne ressouderont pas les problèmes des grands nombres. Pour
exercer une responsabilité politique, il faut une vision politique, de fait pour
un avenir de reconstruction de notre Pays ! Ne nous écartons pas de l’essentiel
« la Paix », qui va de pair sur toutes les dimensions sécuritaires, pour tous les
citoyens Centrafricains(es). Accompagner l’exigence est la dissolution des
toutes ces factions armées non conventionnelle, la restitution de toutes ces
armes trainantes sur notre territoire,
procéder à une meilleur insertion des béni gérants si leurs conditions
physiques citoyennetés les permettent « l’appartenance à la Nation
Centrafricaine » ainsi que la situation judiciaires sont vérifiables, s’il
faut et les souhaitent dans les corpus d’insertions adéquates. Entamer une
réelle démarche de reconstruction et de réconciliation. Œuvrer pour la mise en
place des infrastructures sur l’étendue du territoire Centrafricaine qui
permettront à faciliter la vie de nos concitoyens, emprunter la voie de développement économique, une
meilleure intégration des fils et filles de Centrafrique. Par ailleurs, bien
évidement ne pas laisser les verdicts décisionnaires aux factions armées de
surcroit non conventionnelles, qu’il ne faut pas sortir d’esprits, seul les
institutions de la République prime sur tout.
Au
vu des précédents sur les crises traversantes, notre Pays depuis belle lurette.
En cette période où les Centrafricains(es) sont de plus en plus exaspérés de
toutes ces situations, aucun
dirigeant politique et les représentants politique occupant une place élevée
dans le cœur des Centrafricains (es), aux yeux de la communauté internationale
qui fond de la diplomatie, tout le monde sait que c’est juste pour limiter les
dégâts et se voiler les faces. Les dirigeants Centrafricains, ne devrait pas
confondre l’État à des équations qui n’auront pas de résolutions possible. Ne
doivent pas accepter des enchères non conforme à la volonté populaire, ne pas
hypothéquer le pouvoir. Toutefois, l’épilogue de cette traumatisante impasse
gouvernementale depuis plusieurs années, prétendu conclure un accord dit de
KARTHOUM ne signifie pas la fin des problèmes. En effet, si la Centrafrique, mon
pays entend parvenir à la stabilité, il doit d’abord extirper les racines d’une
crise plus profonde, qui couve depuis plusieurs années, et dont les causes,
conséquences et implications revêtent de nombreuses facettes. Celles-ci sont la
résultante d’un ensemble explosif de rivalités politiques des uns vers les autres des hostilités que
certaines fait apparaitre pour des crises
confessionnelles et territoriales, qui ont mené à une partition de fait
qu’on se refuse d’admettre.
Les
Centrafricains(es), les dirigeants politiques, les factions armées devront surmonter ses profondes
divisions pour notre Pays, afin de parvenir à la stabilité. Pour mettre un terme
à la politisation de notre territoire par la force des armes, la réforme, de
l’administration en générale, du secteur de la sécurité doit aller au-delà des
normes conventionnelles, et créer une force basée sur le concept
« Armée-Nation » (c’est-à-dire l’Armée au service de la Nation), le
service public aux service des citoyens. La paix, la sécurité et le
développement moderne de la
République Centrafricaine sont tributaires d’un intérêt général commun !
Ce qui nécessite une stratégie,
vision politique bien huilée pour l’avenir, intelligente, aguerrie et de la sous
régionale pour permettre une sortie de crise
Il
s’agit là d’un problème crucial, la mauvaise gouvernance, le despotisme, les
copinages, l’esthétisme que les dirigeants politiques, les Centrafricains
doivent résoudre, si ils ou elles souhaitent s’extirper de l’environnement
polarisé et nocif qu’elle connaît, pour asseoir les bases de la réunification de
notre territoire, de notre nation, condition de la stabilité afin de s’étaler
dans la reconstruction de notre cher Pays.
Fait
à Lyon 02/04/2019 Diaspora,