COMMUNIQUÉ DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE CENTRAFRICAINE [Suite aux événements malheureux et répétitifs depuis 2012 aux derniers en date, du novembre 2018]
La
Constitution de la République centrafricaine du 30 mars 2016 stipule dans son
article premier : « La personne humaine est sacrée et
inviolable. Tous les agents de la puissance publique, toute organisation, ont
l’obligation absolue de la respecter et de la
protéger ».
Suite aux
événements malheureux et répétitifs qui ont endeuillé les familles
centrafricaines depuis 2012 dont les derniers en date sont ceux de Bangui,
Bambari, Batangafo et Alindao, la conférence épiscopale centrafricaine réunit en
sa session extraordinaire du 24 novembre 2018, vient par ce présent
communiqué :
1.
Inviter
les autorités politiques et administratives, le corps diplomatique et les
représentants des Institutions nationales et internationales, les hommes des
médias et les populations centrafricaines à une conférence de presse qui se
tiendra le lundi 26 novembre à 09 heures à l’ Archevêché de Bangui pour
restituer la vérité sur les crimes inacceptables et odieux perpétrés
contre les populations civiles.
2.
Demander
à « l’église famille de Dieu»
en Centrafrique, aux hommes et femmes de bonne volonté, par solidarité et dans
le respect de la mémoire des victimes, de s’abstenir des festivités du
1er décembre 2018, en signe de deuil.
3.
Décréter
spécifiquement le dimanche 2 décembre 2018 comme « journée de lamentation
et de prière » en mémoire des victimes,
dans tous les diocèses. Par conséquent, les quêtes impétrées de ce dimanche
seront destinées aux survivants de ces massacres.
Que
la Vièrge Marie, Notre-Dame des douleurs, intercède pour la paix dans notre
pays.
Fait
à Bangui, le 24 novembre 2018
Pour
la Conférence épiscopale centrafricaine
Son
Em. Cardinal Dieudonné N’zapalainga.
Président
de la CECA