TRUMP OU LA FACE HIDEUSE D’UN RACISME ORDINAIRE EN AMERIQUE

 

 

   Entre avaler ses hamburgers, ses hot dogs, ses quatre heures de télévision quotidiennes, son détricotage systématique de toutes les lois de l’ère Obama, sa décision unilatérale de transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, ses tweets rageurs sur tout et rien, l’homme qu’une partie de l’Amérique a envoyé à la maison blanche simplement parce que blanc a encore trouvé le temps de baver sur les Haïtiens, les Salvadoriens et les Africains .

 

   En revenant à son racisme primaire , voire élémentaire, Trump se trahit tout seul car sa dernière sortie révèle quelque peu ses fragilités : il est gâteux ! Il ne se souvient plus que de la dernière personne rencontrée et la dernière en date est l’ambassadeur de Norvège en Amérique . D’où la « fine » allusion trumpienne de son souhait d’accueillir des Norvégiens plutôt que des basanés . Ce délire récurrent, ses éructations racistes ne sont même plus démentis par la maison blanche, tant l’homme est coutumier du fait . Dans un article précédent, je faisais remarquer que les Noirs américains étaient là avant l’arrivée de son grand père, parti de son Allemagne natale pour faire fortune avec leurs sueurs . Mais Donald Trump, cet homme infatué, qui se définit lui-même comme un « génie stable », connaît-il seulement l’histoire de l’Amérique ?

   Dans le même ordre d’idée, quel est le dernier livre que Donald Trump a lu ces derniers temps ? Quelles pensées positives cet homme a émises depuis qu’il est élu ? Il parlerait comme ses électeurs de base ? Mais le président d’une hyper puissance comme l’Amérique qui dispose du bouton nucléaire n’a pas le droit de parler comme un bouseux du Middle West !

   Regarder Fox News en boucle n’est pas la meilleure façon d’exercer son sens critique, mais tout de même !

   On croyait sa haine d’Obama mâtinée de calculs électoraux en vue de la présidence…On se trompait . L’homme est viscéralement raciste, partisan d’un nouvel apartheid maintenant au XXI ème siècle, en Amérique .

    Pour une fois, les Haïtiens, les Botswanais et l’Union Africaine ont réagi aux insultes de Trump . C’est bien, mais la réponse unanime d’une Afrique fédérée aurait eu plus de poids !

 

    Mon éducation centrafricaine m’interdit de répéter les éructations du président américain . Seulement, il faut le prendre pour ce qu’il est : un gros raciste dangereux pour son pays qu’il veut plonger dans la guerre civile et le reste du monde qu’il menace de plonger dans les ténèbres . Par principe, je me méfie des hommes qui se définissent comme des génies et qui n’en ont pas un échantillon sur eux . A une époque où les extrêmes droites connaissent une résurgence inquiétante, Donald Trump est devenu un objet historique à étudier .

 

 

                              Le 14 janvier 2018

                              David KOULAYOM-MASSEYO.