Cinquantenaire
des martyrs et des espoirs assassinés.
Barthélemy
Boganda, un parcours trop tôt brisé.
Par Jean-Bosco PELEKET (le 11 décembre 2010)
Parler
de Barthélemy Boganda en moins de 10 minutes, est une gageure mais l’exercice en
vaut la peine. L’objectif recherché me semble-t-il par les organisateurs de ce
colloque à Paris est de poser quelques repères afin de permettre des échanges
et, au-delà, de susciter un intérêt voire des recherches personnelles et
approfondies.
De
nos héros africains vite réduits au silence de la mort par les ennemis de
l'Afrique, Barthélemy Boganda est peut-être l'un des moins connus.
L’homme
n’a pas mobilisé les médiats internationaux de son vivant. Il faut dire que la
France des palais qui a partie liée avec les grandes manufactures, les sociétés
coloniales des exploitations agricoles, forestières, minières, veillait à ce
qu’il ne se fasse pas remarqué outre mesure.
L’idée
que Barthélemy Boganda se faisait de l’homme Oubanguien, de l’homme
Centrafricain, de l’homme Africain, de l’homme universel (cf. sa devise : Zo kwè
Zo = un Homme est un Homme) n’a rien à envier aux philosophes, aux « lumières »
et autres universalistes.
L’idée
que Barthélemy Boganda se faisait de l’indépendance de l’Afrique centrale voire
du Continent Mère est de grande actualité cinquante ans après. Elle n'avait rien
à voir avec les concessions faites par Paris pour mieux asservir ce que Boganda
a qualifié d'avance « des poussières
d'États ».
Mon
intervention, nécessairement à grands traits, se décline en 4
points :
1°)
Un destin tragique qui a contribué à former un homme
d'exception.
2°)
Engagement social et politique.
3°)
De l'Oubangui-Chari aux États Unis d'Afrique Centrale.
4°)
Conclusion…
Cf.
PJ en pdf :
Cinquantenaire
des martyrs et des espoirs assassinés. Barthélemy Boganda, un parcours trop tôt
brisé.
NDLR : Tribune et opinions.
A
l’approche du 29 mars, date anniversaire de la mort du président fondateur de la
République Centrafricaine, Barthélemy Boganda, le débat s’ouvre ; il reste
ouvert.