DIALOGUE
REPUBLICAIN DU 21 AU 27 MARS 2022
Contributions du parti politique
ARECA
Le parti ARECA est un
mouvement politique né de la réflexion des Centrafricains de la diaspora et ceux
résidant au pays afin d’apporter
leurs concours aux efforts des autorités et de la communauté internationale
devant mener à la stabilité du pays et promouvoir son développement sous tous les angles
possibles.
L’ARECA, tient la
nécessité de sa création par le fait qu’elle est un cadre formel
permettant à la diaspora centrafricaine de s’insérer dans le processus du
développement à travers sa contribution multiforme dans des commissions diverses
établies à cet effet.
Elle est également un
tremplin permettant à l’Etat de solliciter des compétences et des expériences
dans divers domaines venant de ses propres enfants tant vivant au pays qu’à
l’étranger. La pertinence de la présence de
l’ARECA se justifiera par le fait que les apports des Centrafricains de
la diaspora pour le développement seront teintés de la rigueur, de la qualité,
de la morale, de la transparence. La diaspora peut aider à aller vers un
développement intégral durable.
Ainsi, fidèle à la
philosophie qui a présidé à sa création, notre parti ne pouvait se priver
d’apporter sa contribution à une concertation tant attendue par le pays et la
communauté internationale pour essayer de mettre la Centrafrique sur les
rails.
Beaucoup de personnes à
travers le pays et ailleurs non sans raison s’interrogent sur l’intérêt d’un tel
énième dialogue tant ceux initiés par le passé ont pratiquement tous donné des
résultats mitigés.
Ce à quoi nous pouvons
répondre que tant que les crises subsistent, nous ne pouvons faire l’économie
d’un dialogue au motif que les précédents n’ont pas donné les résultats
escomptés. A force de persévérer, on finira par trouver la bonne piste des
solutions qui pourront régler de manière pérenne nos
problèmes.
Nous espérons que la
commission de la préparation du dialogue à travers les thématiques proposées a
tenu compte des mauvais écueils du passé pour qu’en sortent des contributions
efficientes dont la mise en œuvre pourra garantir le pays des meilleurs
résultats possibles tournant la page définitivement aux crises récurrentes du passé pour
asseoir son véritable décollage économique.
Les apports constructifs de
tout un chacun ne peuvent qu’être encouragés, mais par le passé, c’est la mise
en œuvre des recommandations qui a souvent posé problème quand la volonté
politique ne suit pas.
Nous essayons autant faire
que se peut d’apporter nos contributions pour enrichir certaines thématiques
pour lesquelles nous pensons avoir des approches pertinentes pour aider les sous
commissions dans leurs travaux de synthèse devant être intégrés dans la mouture
finale.
En nous inspirant d’une démarche que nous
avons faite auparavant suite au discours du Chef de l’état à la nation du 9 juin
2021 promulguant le cadre du dialogue républicain, notre démarche vise seulement
certaines thématiques où notre
apport peut aider les panelistes des sous-commissions visées dans leur
réflexion.
Nos contributions sont donc agencées
comme suit;
LISTE DES THEMATIQUES
N° |
THEMATIQUES |
SOUS THEMES
OBJET DE NOTRE
CONTRIBUTION |
INTERVENANTS
(au
Dialogue) |
1 |
Paix
et Sécurité |
4
- Stratégie et politiques pour la stabilisation du pays
(1) |
Général
de Brigade OUAYALO |
2 |
Gouvernance politique
et État de Droit, Renforcement Démocratique et
Institutionnel |
4
– Décentralisation et Développement local (2) 5
– Evaluation des Réformes
et Renforcement des Institutions Républicaines
(1) |
PETRO
KONI ZEZE
(HCCR) à la Décentralisation Docteur
Bertrand KENGUETOMA
Université
Bangui |
3 |
Développement
économique et social |
5– Apport de la Diaspora
(2) 7
– Développement du capital humain 8
– Développement du secteur privé et promotion de l’entreprenariat
(2) |
Mme Virginie BAIKOUA (Ministre) J.
GUEZEWANE Pr B. SIMITI et Pr LONDO Faustin
KOYASSE (Ministre
CMCAA |
4 |
Politique étrangère et
coopération internationale |
1
– États des lieux, enjeux et défis de la politique
étrangère |
M.
Dieudonné KOMBO YAYA
Conseiller
Diplomatique |
5 |
Mise en œuvre des
recommandations du dialogue Républicain |
2
– Stratégie de mise en œuvre et suivi |
M.
Alfred POLOKO Président
du Conseil Economique
et Social |
(1) Nous produisons les mêmes
analyses pour les deux sous thèmes
même l’un a beaucoup plus une conation militaire
(2) Voir pour ce sous thème le Projet d’études
sur la création des Centres de Gestion Agréés en annexe qui le
complète
1 Contribution pour la
thématique n°1 Paix et sécurité
Sous
thème 4 Stratégies et politiques
pour la stabilisation de la RCA
Le dialogue républicain doit
faire un diagnostic des foras antérieures et des nombreuses réformes qui ont
animé la vie politique du pays pour les réactualiser afin de les adapter à
l’heure du temps
marquée par la quasi conquête du territoire national face aux groupes armés et
surtout en cette période où le monde entier après la pandémie du corona virus
non encore finie, fait face une nouvelle crise dont on ignore les conséquence
pour l’instant pour notre continent même s’il en est
éloigné.
Notre contribution pour le
sous thème 4 de la thématique 1 Paix et sécurité est plus adaptée au
sous thème 5 (Réforme de Institutions) de la thématique 2 Gouvernance politique et Etat de droit,
Renforcement Démocratique et Institutionnel.
Ainsi, la synthèse de
démarche combinée pour ces deux sous thèmes est comme suit.
La paix et sécurité est la principale
priorité des contributions à attendre car rien n’est possible sans la paix dans
notre pays. Toutes les tentatives qui ont été menées jusqu’alors n’ont pas
abouti comme il se doit.
L’intervention de certains
pays amis a produit des résultats indéniables. La quasi-totalité du territoire
national a été recouvrée même s’il reste encore quelque poche de
résistance.
La gouvernance politique
ajoutée à la stratégie pour la stabilisation de notre pays devrait amener à
concevoir de nouveaux modes de
gestion du pays.
Dans nos analyses antérieures
de la situation socio-économique du pays, nous préconisions dans le contexte de
notre pays à la lumière des nombreuses crises qu’il a vécues une réduction
drastique du nombre des partis politiques.
Le nombre pléthorique des
partis politiques sans véritable dessein national est la source des maux du
pays. La limitation du nombre de partis politiques suivant les critères analysés
dans nos publications par le passé pouvaient constituer un début de réponse à la
résolution de l’organisation politique du pays à travers les
partis.
La nouvelle constitution a
écarté la réduction du nombre de partis pour préconiser la vitalité entre les
acteurs politiques devant se faire admettre par la quintessence de leurs projets
pour convaincre les électeurs.
Cependant, les partis n’ayant
pas les mêmes moyens, se pose alors le problème du financement des partis
politiques prévu dans la constitution mais jamais
appliqué.
A minima, pour arriver à une
véritable démocratie, il y a lieu de préconiser une décentralisation des
pouvoirs politiques permettant à chacune de 6 régions d’avoir au minimum un
représentant dans les hautes sphères de l’Etat.
Cela évitera la concentration
des pouvoirs dans une même région ou ses proximités ce qui conduit souvent en
cas de divergences politiques entre les gouvernants à plonger le pays tout
entier dans de conflits entrainant les populations à des déchirements
fratricides.
Plus grave, en cas
d’alternance au sommet de l’état, à tort ou à raison la région de l’ancien
régime est souvent stigmatisée. Une couverture nationale du parti peut être un
antidote à cela.
Les exemples sont nombreux
pour ne pas les citer. Au Cameroun par exemple pour maintenir l’unité du pays
les partages des pouvoirs se sont faits entre nordistes et sudistes, entre
anglophones et francophones même si tout ne peut être parfait, mais ce partage
par groupe linguistique ou régionale a longtemps préservé la paix au
Cameroun.
Les grandes Institutions de
la République chez nous sont :
On peut créer les conditions
de sorte à avoir une représentativité des 6 régions du pays dans ces grandes
institutions.
A titre d’exemple si un parti
politique retient pour l’élection présidentielle un ressortissant d’une des 6
régions, il mènera campagne à l’échelon national dans les autres régions pour
garantir au parti la représentation politique dans les autres régions si c’est
son candidat qui a les faveurs du suffrage universel et élu Président de la
République.
Il œuvrera pour assoir la
représentation du parti dans toutes les 6 régions à travers les responsabilités
politiques au sommet de l’Etat. On évitera ainsi les groupements et affinités
ethniques ou régionaux qui ont souvent causé du tort à notre pays quand les
acteurs des mêmes régions s’entredéchirent pour la conquête du pouvoir
suprême.
Les Ministres et certains
hauts cadres peuvent être choisis dans les partis ou en dehors. Ils sont souvent
des technocrates qui de par leurs expertises apportent leurs savoir-faire au bon
fonctionnement de l’Etat.
Définir des critères
géopolitiques pour les choix des hautes personnalités de l’Etat de façon à
éviter de les confiner dans la même région comme on l’a vu dans certains cas au
temps des précédents régimes serait une bonne avancée démocratique. Les grandes
institutions de l’Etat devant avoir des personnalités de régions différentes
selon nous sont:
– la présidence de la
République
– la présidence de
l’assemblée
– la
primature
– la présidence
du conseil économique et social
– La présidence de la
Cour Constitutionnelle
– la présidence de la cour
suprême
– la présidence du Conseil
d’Etat
Les critères sont peut-être à
rechercher, mais pour les 3 premières institutions citées, les dirigeants
ne doivent être de la même région, ce qui amènera à une recomposition des partis
politiques pour que chaque parti cherche à avoir une assise véritablement
nationale et ainsi faire appel à des bons cadres dans toutes les régions pour
son fonctionnement.
Pour ce qui est du
recrutement dans l’armée, la gendarmerie la police etc.il est très difficile de
faire de quota par régions ou préfectures compte tenu du déséquilibre dès le
départ en population. Mais s’il y a une bonne gouvernance du pays, le facteur
géopolitique s’instaura de lui-même car il n’y aura plus de clientélisme ou
népotisme à la base des nominations ou recrutements.
N° 2 Gouvernance
politique et Etat de Droit, Renforcement Démocratique et
Institutionnel
Sous thème 4) Décentralisation et Développement local
La Centrafrique
travaille depuis 1995 sur un projet censé renouer avec la politique de
décentralisation du pays. Malheureusement, malgré moultes initiatives, la loi
sur la décentralisation n’a toujours pas vu le jour. Une initiative était en
cours dont nous n’avons pas le résultat. Néanmoins, nous menons notre analyse
par rapport à ce que nous savons.
D’une population de 5 745 135
habitants en 2018 (source Data.net) la Centrafrique est divisée en 7 régions
dont la 7ème est celle autonome de Bangui. Les régions les plus peuplées sont
celles du sud-ouest.
Toutes les régions de
Centrafrique souffrent de l’absence de l’Etat dans leurs organisations. Les
régions éloignées de la capitale encore beaucoup plus du fait du mauvais état
des infrastructures routières en dépit des potentialités qu’elles peuvent
regorger. Mais cela ne peut justifier la prise de pouvoir par la violence dont
on subit les conséquences jusqu’à ce jour.
L’intérêt aujourd’hui est de
réfléchir sur les enjeux du mode de gouvernance moderne que nous offre la
Décentralisation. Un accent dans la démarche est mis sur la problématique
du partage des ressources de l’Etat et des dynamiques de rapprochement de
la décision entre la tutelle et la base.
Les textes sur la décentralisation ont certainement
évolué depuis, mais n’ayant pas les éléments pour asseoir notre démarche comme
il se doit, nous nous attelons à l’étude que nous menons actuellement sur les
Centres de Gestion (voir annexe) dont l’installation dans les capitales
régionales constituera un grand outil de promotion de l’économie dans les
régions.
Nous abordons cependant des
thématiques qui peuvent être associées à la politique de décentralisation qui
sont :
1°
infrastructure et transports
On ne peut parler de la
décentralisation en occultant le volet transport et tourisme. C’est pourquoi un
sous thème pour une réflexion à mener dans ce domaine doit être
envisagé.
La réflexion portera surtout
le problème de désenclavement du pays par les voies terrestres, ferroviaires,
aériennes et fluviales.
Un projet de chemin de fer
Douala Bangui en gestation depuis des
décennies tarde à voir le jour alors que la ville Nyala à seulement 300 km de
Birao est relié au Port Soudan à 2200 km par chemin de
fer.
Avec le développement des
projets pétroliers dans la zone de Birao pourquoi ne pas ne pas envisager cette
possibilité de transport pour ouvrir le pays vers les Etats du Golfe et
continuer per la route vers Bangui ?
Amélioration de la navigation
par le fleuve
Dans les années 60 à 70 la
navigation sur le fleuve Oubangui jusqu’à Brazzaville la deuxième voie de sortie
du pays se faisait 7 mois sur 12 grâce à l’entretien des voies par le dragage
des sables par des bateaux équipés appelés sablières. Aujourd’hui la situation
s’est inversée, la navigation sur cette voie se fait à peine sur 5 mois.
L’objectif que se fixeront nos élus sur cette voie est de porter ce projet de
désenclavement et contribuer à la recherche de financement des nouvelles
sablières et pourquoi conjointement avec les Etats de la RDC et du Congo
concernés aussi par ce désenclavement.
Le même problème se pose pour
l’est du pays où on peut rendre la voie navigable jusqu’à Bangassou par le
développement des techniques aujourd’hui pour faire des écluses de dérivation ou
jadis se posaient des problèmes au niveau des rapides en amont de la ville de
Ouango.
Quelle bonheur pour les
populations de ces régions d’écouler le bois dont leur forêt regorge sur Bangui.
La RDC peut aussi être mise à contribution pour les recherches de financement
car ses régions nord souffrent aussi de l’enclavement.
Désenclavement du pays par la
voie aérienne.
Projets liés aux créations
des hôtels à Bangui (Développement du tourisme à l’intérieur du
pays).
–
Création d’une compagnie aérienne avec l’achat de 2 à 3 avions au
démarrage.
Le pays étant vaste 622
000 Km2 ; la création des nouveaux aérodromes et l’aménagement des anciens dans
des zones sécurisées permet de développer divers projets et réduire ainsi de
manière sensible la pauvreté dans les régions à l’origine des crises que le pays
a connues en offrant du travail à toutes les couches
sociales.
Des projets à fortes
intensités de mains d’œuvre dans les secteurs de l’agriculture, l’élevage, la
forêt, la pêche, et surtout le secteur minier artisanal (or, diamant) dont le
pays regorge seront privilégiés. La cartographie du potentiel minier (voir site
Google) et touristique du pays sera mise à la disposition des touristes et des
Agences de voyages à l’étranger proposant des circuits sur la
RCA.
Dans chaque ville ou
localité choisies avec les pouvoirs publics pour le développement du tourisme
intérieur seront construits des auberges et petits hôtels en fonction de la
taille de la ville et de la potentialité de clientèle.
La ville sera dotée d’un
service internet, d’électricité, de transfert d’argent, de location de véhicules
(2 tout terrain 4×4) permettant de petite promenade, d’un service d’emploi et de
création d’entreprise etc.
–
Il sera fourni des moyens pour le renforcement de la sécurité aux forces de
défense et sécurité du pays.
A l’étranger il sera proposé
aux agences de voyages et tourisme la promotion du tourisme en en
RCA.
Les avions envisagés
pour le tourisme intérieur sont ceux de 15 à 21 places actuellement utilisés en
Angola, au Gabon, en Côte d’Ivoire et au Sénégal (Ambrer EMB 110) pour ce qui
concerne l’Afrique. Leurs coûts semblent abordables et seront pilotés par
les Brésiliens au départ en attendant la formation des pilotes nationaux. Cette
partie du projet sera louée ou vendue à une société distincte des
autres.
En plus de l’avion pour les
déplacements à l’intérieur du pays, nous devons aussi privilégier les localités
proches de Bangui comme DAMARA, BOALI, MBAIKI etc. où nous devons développer les
voyages dans des cars modernes climatisés avec télé à l’intérieur.
Cela permettra aux touristes
et potentiels hommes d’affaires de découvrir ces lieux où la proximité avec
Bangui peut permettre de lever des projets rapidement notamment dans le secteur
agro-pastoral avec dans certains cas la création des petites industries
près de Bangui. Le Brésil fabrique des cars qui sont utilisés dans
beaucoup de pays africains.
Le tourisme à l’intérieur du
pays que ce soit par avions ou par cars est proposé à tous les clients des
hôtels de Bangui et aussi à tous voyageurs désirant prendre l’avion pour éviter
les longs déplacements par la route avec des problèmes d’insécurité sur certains
axes.
Le partenariat avec
l’investisseur peut comporter outre le financement des projets, mais aussi lui
permettre de prendre des participations dans le capital des différentes
structures pour mieux garantir ses intérêts. Les projets peuvent aussi être
financés par des investisseurs différents.
2° Projets liés au
tourisme à l’intérieur du pays.
1)
Volet création d’une compagnie aérienne
La flotte sera dotée de deux
à trois avions d’au moins 30 places chacun pour couvrir la totalité du pays (622
000 km2). En prenant pour exemple l’avion brésilien Ambrer 120 de 30 places. Son
coût unitaire à l’achat est autour de 10 millions de dollars soit environ 8,5
millions euros. Sa durée de vie est de 40 ans au minimum. Mais pour
l’exploitation commerciale nous prenons comme hypothèse 30
ans
La compagnie aérienne peut
bénéficier des subventions des hôtels pour des passagers qui y résident et
souhaitant voyager à l’intérieur du pays. Cela concerne surtout les touristes et
la diaspora venant de l’étranger. L’encouragement au tourisme intérieur est
facteur de création des projets d’entreprises
2) Volet
tourisme fluvial
Cette partie concerne les
randonnées sur le fleuve en journée dont les horaires seront arrêtés de commun
accord avec les autorités pour des raisons de sécurité. Plusieurs manifestations
sont prévues, les ballades avec diner, l’organisation des sorties pour fêter des
évènements tels séminaires, mariages etc.
Il existe un fort besoin ici
pour les promenades sur le fleuve surtout le weekend end. La rentabilité de ce
secteur sera très élevée surtout qu’il y aura un agrément musical et des films
qui seront projetés sur pour présenter les différents sites à visiter à
l’intérieur du pays. Des annonces publicitaires sur les différentes activités de
la place seront mises sur écran. La durée des trajets et les coûts seront
étudiés ultérieurement.
3)
En dehors des sites autour de Bangui, il sera créé des auberges et petits hôtels
pour ceux à l’intérieur du pays. Des véhicules 4×4 seront mis à disposition pour
les déplacements. Les tarifs seront étudiés
ultérieurement.
Thématique N° 3 Développement économique et
social
Sous thème 5) Apport de la
Diaspora (voir complément avec
l’étude sur les CGA)
Les contributions de la
diaspora au développement du pays à travers les transferts d’argent et
réalisations des projets bien que relevant des actions individuelles et non
valorisées dans aucune statistique comme cela se fait ailleurs auraient permis
de corriger l’image souvent fausse véhiculée de la
diaspora.
Sans être un acteur de second
rang, la diaspora à travers ses acquis et expériences à l’étranger peut
contribuer dans tous les domaines possibles de la vie socio-économique de notre
pays pour sa relance. La mise en place d’un bureau de liaison de la diaspora au
pays pour servir de relais entre notre communauté expatriée et les pouvoirs
publics au pays dans bien de domaines qui peuvent relever de notre
expertise.
Pour éviter une diaspora trop
politisée comme on le reproche au pays, on peut mettre en place un bureau
purement technique où les apports de la diaspora relèveront des acquis et
l’expertise de chacun sur le plan de l’économie, la santé, l’éducation
etc.
Pour ce qui est des projets
individuels, il faudrait étudier avec les pouvoirs publics les incitations
fiscalo-douanières à mettre en place à travers les Centres de Gestion Agréés
pour les favoriser sans créer de distorsion de concurrence avec les entités
locales qui pourvoient aux moyens de l’Etat par la fiscalité pour assurer son
rôle régalien.
Là où la diaspora est
beaucoup plus attendue c’est dans ses apports aux grands projets de l’Etat. Le
manque de volonté politique ou le manque de moyens en dépit des richesses dont
il regorge font que notre pays subit des crises à répétition dont nous
souhaitons les prémisses d’une sortie définitive avec l’application des
recommandations issues du forum de Bangui.
Chaque projet proposé doit
être accompagné de sa source de financement qui doit respecter les normes
compatibles avec les intérêts de notre pays.
Pour des projets procurant
des revenus, une retenue de 10% du marché peut être versée dans les caisses du
bureau de liaison afin d’assurer son autonomie de fonctionnement en termes
financiers.
L’Etat doit garantir les
liens organiques l’unissant avec la représentation de la diaspora au pays de
sorte que les projets ne doivent faire l’objet d’aucun détournement par une
structure quelle qu’elle soit. La création d’une bourgeoisie nationale doit être
une des priorités de nos gouvernants à travers l’encouragement de la diaspora à
s’implanter au pays que cela se fasse par des projets individuels ou à travers
des projets collectifs.
Nous reviendrons sur les
mécanismes à mettre en place dans le volet diplomatie et coopération en ciblant
certains pays hôte où il y a de forte diaspora centrafricaine à qui nous
proposerons la création des pôles de contact pour un suivi à travers des
antennes de Fonds d’investissement (France, Russie, Belgique, Chine, Etats Unis,
Guinée Equatoriale, Maroc) pour ne citer que ces exemples que nous développerons
plus tard.
Centre d’affaires et
pépinières des entreprises :
A l’instar de ce qui ce qui
existe en Europe et qu’on rencontre de plus en plus dans les pays africains
aujourd’hui, la création d’un Centre d’affaires répond aux besoins d’une
économie en pleine croissance.
Combien des Centrafricains de
la diaspora et même des investisseurs étrangers arrivant fraîchement dans le
pays se trouvent en bute à des difficultés pour trouver de bureau pour
entreprendre des créations d’entreprises ou toutes autres
démarches.
Le Centre des affaires, outre
qu’il offre la possibilité d’une installation facile à ceux qui démarrent leurs
projets et qui n’ont pas de grands moyens pour s’offrir de grands bureaux,
permettra également la réunion sur un même site des acteurs de différents
métiers ce qui facilitera les échanges entre eux déjà, mais drainera aussi
rapidement une clientèle potentielle.
La participation de l’Etat
peut être demandée sous forme d’apport en nature (vieux bâtiment à restaurer ou
terrain à un endroit très fréquenté de la ville).L’objectif visé à moyen terme
est de doter Bangui d’un Centre d’affaires où l’on trouvera des bureaux
locatifs, des salles de réunion et séminaires, un Centre de Gestion Agréé si les
pouvoirs publics veulent bien s’intéresser à ce projet, un service
internet et de restauration sur place etc.
Sous thème 7 Le développement
du capital humain
Beaucoup d’études ont été
faites dans le domaine de l’éducation, la santé, la formation professionnelle
etc. Le temps imparti ne nous
permet pas d’en faire la synthèse et les produire pour le dialogue. Nous pensons
cependant produire quelques idées dans le domaine du sport si cela peut
intéresser les panelistes.
Commission culture et
sport
–
Instauration d’une semaine culturelle et sportive à l’initiative de la diaspora.
Doter de prix et de coupes les différents sports,
–
Identification et sélection des talents dans la diaspora à travers les conseils
régionaux,
–
Recensement des sportifs de hauts niveaux dans les différentes disciplines
sportives pour alimenter nos équipes nationales,
–
Relations avec les différentes fédérations sportives
nationales.
Nous allons débuter nos
activités dans cette commission par l’organisation d’un tournoi de Football et
Basket-ball pendant le congrès de notre parti. Tous les arrondissements de
Bangui y comprises les communes de Bimbo et Begoua y prendront
part.
Les compétitions de football
s’adressent aux jeunes garçons âgés de 15 à 18 ou 19 ans non-inscrits dans les
clubs actuellement afin de préparer des talents pour les équipes de la ligue de
Bangui.
Les compétitions de
basket-ball s’adressent par contre aux jeunes filles suivant les mêmes critères
ci-dessus.
Les finales devraient se
tenir le 23 novembre 2019 soit une semaine avant la fête nationale. Des Trophées
seront attribués aux quatre premiers proportionnellement à leurs
rangs.
Pour la fête de
l’indépendance le 13 Aout les mêmes compétitions vont se dérouler mais en sens
inverse avec un tournoi de Football féminin et basketball masculin pour ainsi
donner satisfaction à tout le monde suivant leur goût suivant qu’on adepte du
foot ou du basket.
Notre parti et la diaspora se
doivent fournir les équipements pour ces évènements qui contribuent à ne pas
douter à raffermir la cohésion sociale.
Ces mêmes compétitions se
dérouleront ultérieurement au niveau des régions quand les conditions de paix et
de circulation le permettront.
Des anciennes stars du
football français dont les internationaux voudront se produire à Bangui le
moment venu dès qu’elles auront reçu une invitation.
C’est un projet préparé avant les
élections mais qui reste toujours d’actualité car le sport est un bon tremplin
pour unir la jeunesse est les amener à faire autre chose que d’être sollicitée
pour des mauvais projets…
Sous thème 8 Développement du
secteur privé et promotion de l’entreprenariat
Cette partie sera l’un des
sous thèmes phares des thématiques. Elle aborde à la fois le problème de la
sécurité à travers la paix retrouvée et les garanties à apporter pour éviter une
survenance d’une nouvelle crise grâce au le développement
socio-économique.
Au-delà de l’insertion des
rebelles, le mécanisme de relance de l’économie doit profiter au secteur privé
dans son ensemble. Les potentialités existent partout dans notre pays.
L’implication de la diaspora centrafricaine est aussi un atout à ne pas
négliger, car la plupart des pays en situation post conflit ont bénéficié des
apports de leur diaspora dans tous les domaines possibles.
Ce sont des vecteurs
d’échange entre leur pays d’origine et d’accueil qui peuvent utiliser les
réseaux qu’ils ont créés à l’étranger. Aucune politique d’incitation dans ce
sens n’est mise en place en Centrafrique où les compatriotes expatriés ne sont
pas souvent les bienvenus du fait des manipulations politiques. Beaucoup de
projets à leurs œuvres sont restés dans les tiroirs ou détournés tout
simplement.
Le moment venu, nous
proposerons une étude pour montrer l’intérêt des politiques pour la sortie de
crise par la relance de l’économie. Il ne peut avoir d’autres solutions car
partout ailleurs, les pays qui ont connu de crises (Angola, Cote d’Ivoire, Sera
Leone, Rwanda, Afrique du sud etc.) ont eu de développement spectaculaire grâce
à de bons programmes économiques. Le DDRR a échoué en
Centrafrique.
D’ailleurs dans un rapport
publié il y a quelques années, l’ONG international Crisis Group a sévèrement
critiqué la stratégie des Nations unies en Centrafrique qui ne prend pas en
compte les aspects économiques dans la reconstruction du
pays.
Nous ne pouvons que remercier
la communauté internationale pour sa contribution significative qui
a apporté la paix chez nous même s’il reste encore du chemin à
faire.
Pour tirer les enseignements
des précédents échecs des interventions multinationales, en Centrafrique,
l’assainissement des finances publiques et leur réorganisation
doivent être les priorités de l’Etat.
Rien de solide ne peut être
engagé sans relance de l’économie accompagné d’une meilleure gouvernance
économique.
Malheureusement dans les
résolutions concernant la Centrafrique, le volet économie a été occulté à chaque
fois. Un fonds Marshal permettant les financements différents projets ne peut
que créer les conditions d’une paix durable à travers la création des
entreprises pourvoyeuses d’emplois pour le grand nombre. Le DDRR s’il est bien
mené créé les conditions pour une paix véritable. Ceux qui par calcul
restent en dehors des actions proposées subissent les rigueurs de la
loi.
Dans le volet diplomatie et
coopération internationale, nous mettrons un accent particulier sur ce que
le pays peut attendre d’une véritable coopération au lieu de voir les grandes
puissances ne se bousculer pour venir à notre «secours » qu’en période
de crises au lieu de les prévenir en fournissant des moyens pour bâtir une
économie prospère garant d’un bon développement profitable à toute les couches
sociales.
Quand on fait le bilan de
toutes les dépenses en armes et assistances diverses liées aux différentes
crises, si on mettait un dixième de ces interventions dans les projets
socio-économiques, la Centrafrique sortirait de l’auberge et serait dans le
concert des grandes nations africaines sur le plan de l’économie vu ses énormes
potentialités inexploitées. Comment comprendre cette situation, un pays nanti de
richesses, mais paradoxalement l’un des plus pauvres au
monde.
Le délai pour notre participation à ce forum
étant très court quand notre intervention a été demandée par le Ministre d’Etat
Coordonnateur du Dialogue républicain, nous ne disposons pas d’assez de temps
pour préparer nos contributions sur le développement du secteur privé qui a été
notre préoccupation de tous les temps.
Néanmoins, nous produisons
pour ce forum un tableau récapitulatif des projets que nous avions naguère
envoyés au pays dans le cadre du forum de Bruxelles et qui malheureusement n’ont
pas connu de suite. A cela, nous
ajoutons l’étude que nous avions préparée par le passé pour promouvoir le
nouveau code des PME.
Lors d’une récente rencontre
avec le Chef de l’Etat, il nous a demandé de reprendre l’étude sur la création
des Centres Agréés de Gestion
adaptés au contexte de notre pays et aussi préparer un texte réglementaire sur
l’activité des
ONG.
Elles sont nombreuses au pays
en ces temps de crise. Leur activité doivent encadrées et ce à la
fois :
-
par le respect des textes à
la base de leurs agréments
-
et aussi par un système comparatif de ce
qui se passe ailleurs dans les même cas que notre pays pour éviter des abus et
des déviations à leurs objets sociaux.
Les apports des ONG sont
indispensables à notre pays en ces moments difficiles, mais c’est surtout les
abus de celles qui sortent du cadre légal qui sont à
proscrire.
Notre démarche pour l’instant
concerne la création des Centres de Gestion Agréés en Centrafrique sur le modèle des études
que nous avions menées ailleurs en l’adaptant au contexte de notre
pays.
Des échanges avec le
Ministère des finances à la demande du Chef de l’Etat permettent d’avancer le
processus pour que se tienne après un séminaire de validation du Centre de
Gestion pilote avec les acteurs concernés par la démarche.
Un projet des termes de
référence pour la mission a été envoyé au département des finances. Nous
attendons le retour après amendements et ajouts des propositions éventuelles
pour préparer l’offre technique et le calendrier du séminaire.
Thématique N° 4 Politique
étrangère et coopération internationale
Sous thème 1 Etats des lieux,
enjeux et défis de la politique étrangère
La diplomatie moderne a
besoin d’un nouveau leadership facilitateur. Un leadership capable de réinventer
l’ère post- Coronavirus, par le développement d’un nouveau paradigme fondé sur
la solidarité planétaire dans le processus de la consolidation de l’économie des
biens communs et du bien- être collectif.
Dans un monde de plus en plus
complexe, incertain, affecté par la crise sanitaire et par un grave défi de
leadership international, la consolidation des compétences des diplomates dans
tous les pays du monde se pose avec acuité.
En France,
la diplomatie économique comporte désormais trois principaux
objectifs : le développement des investissements directs étrangers (IDE) et de
l’attractivité de la France (mission dévolue à
Business France), la promotion du tourisme et enfin le soutien à
l’export.
A la fin des années 90, la
France avait mis en place une politique d’incitation de co-développement
permettant aux diasporas africaines d’investir dans leurs pays d’origine à
travers des aides sans perdre leurs statuts en France.
Dans le cas de la
Centrafrique, rien de palpable ne s’est concrétisé. Même au pays, les projets
privés bénéficiant du soutien du financement de la France se comptent sur les
doigts.
Quel que soit le partenariat
qui peut unir la Centrafrique à un autre pays, jamais il ne pourra effacer les
liens séculaires qui la lient à la France. Malheureusement ces liens sont à la
fois forts et fragiles.
Forts car la plupart des
centrafricains qui résident en France sont des binationaux et de même que la
plupart des élites qui ont fait leurs études en France. La quasi-totalité des
enfants de la deuxième génération des parents ayant vécus en France sont nés
français et rien ne peut le leur enlever.
Fragiles dans la mesure où
certains milieux français ne prennent pas conscience de l’évolution du monde
depuis les indépendances où chaque pays cherche des relations gagnant-gagnant
mettant son peuple à l’abri des misères sources des crises
politiques.
A l’analyse des relations
entre la Centrafrique et la France, on se rend compte que les entreprises
française n’interviennent quasiment pas dans le secteur minier qui est la
première source de revenus en Centrafrique.
Comment comprendre que la
France veuille bloquer le développement de ce secteur quand le pays cherche des
débouchés ailleurs pour résoudre ses problèmes insolubles de sous-développement
qui le classe en queue de pelletons des nations malgré ses
richesses.
L’exemple d’AREVA qui s’est
terminé dans des nébuleuses judiciaires sans lendemain nous interpelle
tous.
La RCA dispose d’énormes
richesses de son sous-sol. On peut comprendre que nos partenaires dont la France
peuvent s’inquiéter ou encourager une gestion transparente des ressources
minières à travers des audits véritablement indépendants, mais de là à empêcher
le pays de traiter avec tel ou tel pays sans vouloir participer elle-même à
l’exploitation des richesses du sous-sol centrafricain, on ne peut partager une
telle conception dans les relations bilatérales.
Londres est la première place
financière en Europe grâce à l’apport de ses colonies. On aurait aimé que la
France joue le même rôle et encourage le développement de ses anciennes colonies
à travers des partenariats pour qu’elles ne soient pas des
fardeaux.
Par l’intervention de la
Russie et du Rwanda contre les groupes armés, s’amorce un début de solution à la
résurrection des crises politico-militaires qu’on espère durable sinon
définitive.
Il y a lieu de se consacrer à
une autre bataille cette fois ci par l’économie pour endiguer la pauvreté source
des conflits.
Plusieurs mécanismes existent
à cet effet, surtout pour un pays en situation post-conflit. La diaspora
constitue un levier d’échange entre les pays d’accueil et les pays d’origine,
pourquoi ne pas créer de Fonds d’investissement dans les pays où il y a de forte
diaspora centrafricaine pour étudier et analyser leurs projets d’investissement
sans que cela ne constitue un don mais un prêt remboursable à travers des
garanties à mettre en place.
Ces grandes puissances qui
dépensent des fortes sommes dans des interventions militaires peuvent s’ils le
souhaitent créer un fonds d’investissement sur leur sol propre afin d’encourager
la diaspora centrafricaine à investir dans divers projets à envisager avec
l’appui et la garantie du gouvernement au pays. Ce serait un début de solution
aux différents problèmes rencontrés.
Les capitales qu’on peut
solliciter pour cette démarche seront Paris, Bruxelles pour l’Union Européenne,
Moscou, Pékin, Washington et pour l’Afrique Malabo et Rabat qui ont déjà montrer
leur intérêt à ce projet via leurs ambassades respectives à
Bangui.
Une étude de faisabilité pour
la mise en œuvre du système peut être proposée en cas de
besoin.
Au titre de la coopération
décentralisée, nous avons eu des contacts assez riches avec des partenaires
brésiliens qui sont prêts à venir investir en Centrafrique dans les domaines
possibles.
Leurs interventions couvrent
les secteurs comme la formation professionnelle, l’agriculture mécanisée, la
création des petites industries agro pastorales, la constructions aéro navale,
les routes et bâtiments etc.).
Nous pouvons organiser le
moment venu à Bangui une semaine centrafricano-bresilienne où divers
projets seront présentés de part et d’autres et susciter des
partenariats.
Des entreprises en Italie et
récemment une entreprise belge qui s’est souvenue d’un forum organisé avec la
participation du Maire de Bangui il y a six ans nous croyons relance un projet
de partenariat avec l’université dans le domaine du bâtiment qui consiste
entre autre à la fabrication des tuiles sur place. Nous lui avons conseillé de
chercher le financement d’un tel projet qui peut intéresser notre pays. Son
offre technique bien qu’intéressant est long qu’il ne nous est pas possible de
le produire dans nos notes actuelles.
Thématique 5 Mise en œuvre
des recommandations du dialogue républicain
Nous avons fait dans un
tableau un recueil des recommandations du forum de Bangui de 2015. Le Guide qui devait faire sa
publication n’étant pas édité, ce travail est resté dans les
tiroirs.
C’est pour éviter que ce
genre de situation ne se reproduise que nous avons préconisé qu’il y ait un
atelier spécifique du forum réservé à la communication et information permettant
à la communauté tant nationale qu’internationale de suivre les recommandations
du forum dans le temps.
Tous les foras passés sont
perdus dans les archives.
Le volet communication à
travers la réactualisation et la mise à jour du premier Guide des
investissements en Centrafrique que nous avons initié il y a quelques
années s’avère d’un grand intérêt pour accompagner le mouvement de la
reconstruction du pays. Il présentera notre pays sous d’autres auspices et
contribuera à l’amélioration du climat des affaires en mettant en exergue les
textes régissant le fonctionnement de l’économie tout en faisant la promotion
des investissements dans tous les secteurs possibles.
Les recommandations du forum
du dialogue républicain seront présentées dans cet ouvrage qui contiendra outre
les textes sur le climat des affaires, mais surtout les opportunités issues des
trois secteurs à fortes potentialités de croissance que sont
l’agriculture, la forêt et les mines.
Nous étudierons l’éventualité
de faire la promotion de ce guide dans les 36 600 communes que compte
la France de sorte que celles disposant de bibliothèques municipales achètent un
certain notre pour leurs lecteurs.
Nos ambassades et consulats
ainsi que les chambres de commerce et librairies en France sont des endroits
indiqués pour la promotion de l’image de la Centrafrique à travers cet ouvrage
qui sera accompagné d’un site internet et même d’une version en anglais et en
russe également.
Ce travail qui nécessité des
moyens conséquents pour une rapide publication a besoin d’un soutien. Nos
possibilités seules ne peuvent le permettre. Nous demandons donc à l’Etat de
nous soutenir pour l’édition par un préfinancement ou toute autre institution ou
organisme privé qui souhaiterait bien participer à ce grand projet. Bertrand KEMBA
Président
du Parti ARECA
Pièces
jointes.
1-
Projet
des thermes de référence de la création des Centre de Gestion Agréés en
Centrafrique
2-
Projet
d’un nouveau code des PME-PMI
3-
Synthèse
des propositions de la diaspora pour le forum de Bruxelles en 2016