La Responsabilité
Politique et Citoyenne, de l’Ethique Républicaine.
En dépit de toutes les
consternations dites et redites, une énième tragique éprouvante vienne d’incrustée dans la famille
Centrafricaine toute entière.
Cette réflexion n’est
autre rappel à la responsabilité, l’union fait la force ! La démocratie
passe par l’analyse critique de l’état, de la participation citoyenne et du
pouvoir citoyen, ainsi que par l’évaluation de la place réelle qu’y occupent les
représentants du peuple à qui les citoyens délèguent leur pouvoir de définition
et d’organisation du bien commun, de l’intérêt général. Force de constater, le déclin du pouvoir en République
Centrafricaine se traduit par les faiblesses des représentants du peuple et
dévalue le caractère démocratique, des différentes actions posées pour l’intérêt
général. Au regard des principes
démocratiques, les systèmes
politiques, les institutions, les méthodes de participation citoyenne
ne sont pas tous d’égale valeur et qu’il faudra beaucoup de courage et de
volonté pour sortir du paradigme
toxique, d’invectives de la démocratie de confrontation et entrer dans l’ère
de la démocratie du dialogue et de
l’éthique.
De ce postulat, l’exigence et la neutralité du pouvoir en République Centrafricaine doit
s’exprimer, ou se traduire par des
actes concrets afin de ramener la Paix. Pas encourager les invectives
courtisanes continuelles des griots de la République dans les différents camps
quel que soit les positions des uns et des autres. L’importance c’est la
restauration de la Paix en République Centrafrique entre ces fils et filles et
de travailler dans la durée pour : le
court, moyen et long terme pour l’avenir.
Les regards de la
communauté internationale, s’exprimeront plus efficacement par des
encouragements de la politique menée, et qui se mesureront par un niveau de l’engagement d’équilibre
social et de l’action qui se poserait pour la Paix, par le pouvoir en République
Centrafricaine, l’efficacité des différentes méthodes de participation publique,
la compétence civique ainsi que le niveau de l’éthique sociale des citoyens. Tout ne doit pas se limiter que sur le
dispositif du DDR, en l’absence d’un plan clair établit de l’autorité de l’Etat,
de développement des infrastructures et économiques dans les différentes zones
qui font l’objet de la rébellion jusqu’alors.
On doit également
considérer l’influence qu’exercent les principaux acteurs de cette crise, de la scène publique que
sont les politiciens et les médias puis il faut se demander si l’espace
décisionnel accordé aux citoyens est suffisant ou s’il n’y a pas lieu de
l’élargir et de l’augmenter de façon significative structuré et
organisationnelle. Enfin, il est important de jeter un regard attentif aux
controverses, et revendications suite au forum, convoquer le mois d’avril 2018
par le pouvoir en place. Il faut des nouvelles formes de participation citoyenne
élaborées et expérimentées, observer déjà
par d’autre Pays à la sortie des crises. Le model sud-africain, Rwandais…etc. Pour ça ! Il faut une
vision politique, une stratégie. Il
est important de dire ça aux uns et aux autres. Il n’est pas sans intérêt
de rappeler au préalable qu’être citoyen signifie justement posséder des droits
et des devoirs, sinon le privilège de participer librement à la vie de la
communauté politique sans les armes. Cette participation se fait d’abord par la
discussion avec les autres membres sans contrainte, de la collectivité pour
déterminer les paramètres du bien commun parce que le dialogue fondé sur la
tolérance, le respect et l’empathie permet de concilier davantage les intérêts
individuels et l’intérêt général dans l’esprit d’une coexistence harmonieuse et
pacifique.
Aux bons
entendeurs ! Celui qui vit par
les armes périra par les armes, quel qu’on soit.
Diaspora,
Monsieur Aubin-Roger
KOMOTO