Dans sa lettre au président de l’Assemblée nationale rendue publique, l’ambassadeur André Nzapayeke raconte l'agression de la part du 1er Vice-Président de l'Assemblée Nationale, Simplice Zingas dont il est victime.
Très Honorable
Président de l'Assemblée,
Je tiens à vous remercier très sincèrement pour
m'avoir fait l'honneur de m'accorder le lundi 23 octobre de 11h30 à 13h à votre
bureau l'audience qui m'a permis de vous exposer l'agression inqualifiable et
honteuse dont j'ai fait l'objet en public de la part du 1er Vice-Président de
l'Assemblée Nationale, Simplice Zingas.
Comme indiqué,
j’envoie cette plainte par écrit tout en réservant une copie à SEM le Président
de la République parce que son nom a été cité par le premier vice-président
Simplice Zingas lorsqu’il m’a gratuitement agressé en prétextant que je vous
aurais adressé avec le Chef de l’état, une fiche administrative le calomniant
par rapport à son récent séjour à Pretoria (Afrique du Sud).
Je mets
également mon Ministre de tutelle en copie parce que cette agression me vise
dans l'exercice de ma fonction d'Ambassadeur.
Je suis arrivé à Bangui en
provenance de Johannesburg le dimanche 22 octobre. Ma nièce m'a invité à prendre
part à un diner chez elle auquel prenait part le premier vice-président du
Parlement Simplice Zingas.
Je suis arrivé sur
les lieux du diner au PK 10 à 15h30. L'Honorable Zingas qui revenait d'une
cérémonie à Boali, était déjà sur les lieux. Etaient également présents dans le
salon l'Honorable Ndotizo, ancien député t DG de Fox Sécurité, Mme Claudia
Ndotizo, L'Honorable Député de Yaloké, M. Lengbé, DG de Tradex, et trois autres
personnes dont j'ignore le nom. L''incident s’est déroulé en trois phases.
La première phase s'est déroulée au moment de mon entrée dans la
pièce.
A peine avais-je mis les pieds dans le
salon accompagné de ma nièce, notre hôtesse, que l'Honorable Zingas s'est levé,
me pointa du doigt avec agressivité et en vociférant: "voilà le fichiste,
l'homme qui a rédigé des fiches contre moi en disant que je suis un
soulard".
"C'est un menteur.
Il a envoyé des
fiches me calomniant au Président de l'Assemblée Nationale et au Chef de l'Etat.
Le Président de
l'Assemblée Nationale et le Président de la République m'ont montré les fiches
rédigées par l'Ambassadeur que j'ai vues de mes propres yeux.
Ce n'est pas sérieux
de la part de l'Ambassadeur. Les fiches disent que l'Honorable Béa et moi étions
saoulés en Afrique du sud, c'est faux, c'est du mensonge".
L'assistance et moi-même étions surpris à
la fois par la légereté, le ton agressif et la gravité de
l'accusation.
On ne s'attend pas à ce que le Premier
Vice-Président de l'Assemblée Nationale d'un pays réagisse d'une telle
manière.
Deuxième phase.
La surprise passée et
comprenant que l'affaire prenait une tournure sérieuse, les personnes
présentes ont tous tenté de raisonner Simplice Zingas et de le calmer parce
qu'il s'agitait de plus en plus.
Suspectant que de
nombreuses bouteilles d'alcool ont dû être vidées à Boali, j'ai choisi de
calmer les choses.
Je lui ai dit
calmement à plusieurs reprises "mais de quoi est-ce que tu parles cadet, si tu
as un problème particulier à régler avec moi, on peut le faire ailleurs ou en
famille parce que je ne vois vraiment de quoi tu parles.
Nous sommes là pour un repas familial et
amical, donc ne mettons pas les autres mal à l'aise avec ce type de
comportement".
Toute l'assistance a
réagi dans le même sens et les choses se sont un peu
calmées.
Il m'a même présenté ses collègues et
amis qui étaient là et m'a expliqué l'objet de leur visite à
Boali.
Je pensais que les choses allaient dans
le bon sens et j'ai même tenté à plusieurs reprises de détendre l'ambiance en
faisant des blagues avec lui.
Troisième phase.
Toutes les 5 à 10 mn,
il revenait sur ces accusations avec force. Il était décidé à marteler à
l'assistance que j'avais vraiment faite quelque chose de mal.
Il insistait sur le
fait que le Président de la République et le Président de l'Assemblée Nationale
détiennent des fiches calomnieuses que j'aurais écrites et sur la base de ces
fiches qu'il aurait vues, ces derniers lui auraient posé des questions sur ce
qui s'est passé en Afrique du sud.
Voyant qu’il disait du n'importe quoi
puisque je n'ai jamais envoyé une fiche ni au Président de la République ni au
Président de l'Assemblée Nationale, j'ai cherché à trouver une voie de sortie
pour nous permettre de passer une soirée tranquille. Je lui ai alors demandé
d'arrêter ce qu'il raconte.
Agacé mais toujours sans animosité, je
lui ai alors proposé ceci: "Je vois que tu insistes sur cette question
parce que tu voudrais certainement que l'assistance ici présente sache ce qui
s'est passé en Afrique du sud avec la délégation parlementaire.
Pour ne pas que cela
nous pourrisse la soirée, si c'est ce que tu souhaites je peux donner ma version
des faits. Il a donné son accord.
J'ai donc expliqué ce que je sais,
notamment:
le vendredi 6 octobre, la Directrice Générale de la société
DigOil qui intervient dans la prospection pétrolière dans le sud-ouest de la
Centrafrique, est passée à l'Ambassade m'informer de son projet de voyage à
Bangui et souhaitait que le message passe au
Gouvernement.
La délégation parlementaire étant en
visite à l'Ambassade au même moment, j'ai organisé une rencontre entre elle et
la délégation qui a hautement apprécié l’initiative.
Avant de se séparer,
la DG de DigOil Mme Brown a invité la délégation parlementaire à un diner
pour le mardi 10 octobre, également jour du départ pour Bangui des
Honorables Zingas et Béa, les Honorables Zacharia et Yacouba restant quant à eux
jusqu'à la fin de la session.
Le Ministre de la communication SEM M.
Kazagui devant arriver en mission officielle en Afrique du sud le lundi 9
octobre pour une négociation de contrat avec la société Sentech, j'ai souhaité
que l'invitation soit également étendue à cette dernière délégation, ce qui fut
accepté.
La délégation
parlementaire a dans la soirée pris part à un diner à la résidence de
l'Ambassadeur dans une ambiance conviviale avant de repartir à son hôtel à
Midrand.
J'ai revu les parlementaires le lundi 10
octobre le matin à la cérémonie d'ouverture du Parlement Pan Africain avant de
rejoindre le Ministre Kazagui pour les négociations.
Le lendemain
mardi 10 octobre, jour du diner avec la Compagnie DigOil, j'ai pris
contact avec la délégation pour organiser leur transport au restaurant pour 18h.
Nous avons convenu
que l'ancien consul de RCA, M. Didier Pereira avec qui ils ont passé
l'après-midi, les y conduirait.
Avec la délégation du
Ministre Kazagui, je suis arrivé au restaurant à 18h15.
Il y avait déjà notre
hôte, Mme Brown, mais aussi l'Ambassadeur d'Afrique du sud en Centrafrique, des
cadres du Ministère des relations extérieures et de la Présidence sud-africaine.
A 18h30, la
délégation parlementaire n'étant toujours pas arrivée, j'ai décidé d'appeler
pour m'enquérir de leur position.
J'ai donc appelé sur le téléphone de
l'honorable Zacharia qui était la seule à avoir un numéro local.
C'est là où elle me
dit en sango ce qui suit:" Excellence, je ne pense pas que les honorables Zingas
et Béa seraient en mesure d'aller au diner, ça ne va pas ici. Yé ni à sava
apè.
Nous sommes toujours
chez M. Didier Pereira, le problème ce qu'ils ont tellement bu et mélangé
l'alcool, whisky et Cognac, qu'ils sont affalés et ivre-morts dans les canapés.
Même moi qui vous
parlent, ils ne me reconnaissent pas". Je lui ai demandé s'ils ne
pouvaient pas bouger. Elle me dit "d'après ce que je vois,
impossible".
J'ai alors demandé à parler à leur hôte,
M. Didier Pereira. Celui-ci me confirma les dires de l'honorable Zacharia,
notamment l'impossibilité de les faire venir au diner.
J'ai alors convenu avec M. Pereira que
dans ce cas, il valait mieux prévenir un scandale éventuel et annuler leur
participation au diner. M. Pereira a promis de se charger de leur transport à
l'aéroport.
De retour chez moi après le diner, j'ai appelé
l'honorable Zacharia pour savoir comment les choses s’étaient finalement
passées. Elle m'a répondu que l'honorable Yacouba et elle étaient tellement
contrariés par la situation qu'ils sont partis à l'hôtel avant l'heure de départ
à l'aéroport.
Avant de quitter les
lieux, elle a pris la précaution avec l'aide de M. Pereira de bien ranger leurs
documents de voyage dans les poches.
Les deux honorables ne se sont rendus
même pas compte de ce qui se passait. J'ai ensuite appelé M. Didier Pereira qui
m'a confirmé les avoir déposé à l'aéroport.
Mais comment les
choses se sont passées à l'enregistrement et à l'immigration, il n'en savait
rien puisqu'il n'est pas resté pour les assister avec les formalités. Je n'étais
pas rassuré et j'ai demandé à M. Pereira de ne pas hésiter à me contacter s'il y
a un problème.
Jusque-là, je crois
être dans mon rôle d'Ambassadeur qui cherche à s'assurer que tout se passe bien
avec les autorités de son pays en séjour dqns sa
juridiction.
En plus ce sont des compatriotes avec
lesquels j'avais de très bons contacts.
Le lendemain matin de leur
départ, c'est mon Conseiller économique M. Ekomo qui m'appelle pour me dire
qu'il a été informé par un agent de la sécurité de la Présidence sud-africaine
que des officiels centrafricains ivres ont eu la veille un comportement indigne
de leur rang à l'aéroport et que l'Ambassade ou le Parlement pan africain serait
saisi officiellement par Note Verbale.
Ce fut ensuite autour
des services de sécurité du Parlement d'informer mon conseiller financier M.
Ngodi sur la même question.
Le Président du
Parlement demanda à me voir le 18 octobre et sollicita mon concours pour la
bonne gestion de ce dossier afin d'éviter qu'à cause de tels comportements,
ils ne soient mis sur une liste rouge en Afrique du sud, ce qui les
empêcherait d'assister aux sessions.
Je lui ai dit que j'allais
m'informer auprès des autorités sud-africaines et des honorables concernés pour
savoir exactement ce qui s'est passé, mon rôle d'Ambassadeur étant de protéger
l’image des autorités de mon pays qui passent dans ma juridiction et de protéger
l'image du pays.
J'ai contacté les autorités
sud-africaines qui m'ont confirmé effectivement l'existence d'une fiche sur les
deux parlementaires.
J’ai tenté d'appeler l'honorable Zingas
sur WhatsApp vainement (je n'ai que ce numéro) et je n'ai pas le numéro de
l'honorable Béa de Bangui.
Monsieur le
Président, c'est ainsi que pour savoir rapidement ce qui s'est réellement passé
afin de prendre les mesures nécessaires avant mon voyage à Bangui, et s'agissant
de vos proches collaborateurs, j'ai donc décidé de vous appeler pour vous
prier de vous rapprocher des deux honorables afin de me dire ce qui s'est passé
afin de permettre à l'Ambassade de parer aux méfaits éventuels.
D'ailleurs, le
vendredi 20 octobre, avant de quitter Pretoria, j'ai eu une séance de travail
avec mon staff.
J'ai donné la
consigne suivante sur cette question: "cette affaire concerne le Premier
Vice-Président de notre Assemblée Nationale.
Il n'est pas question
de diffuser l'information par-ci, par-là. Notre rôle est de protéger l'image de
nos autorités et de notre pays.
Je ne veux pas que cette affaire
s'ébruite à Bangui". Chaque conseiller de l'Ambassade peut confirmer ce que je
dis.
C'est à ce moment de ma narration que l'Honorable Zingas éclate de
colère et commence à vociférer en me traitant de menteur, de voleur, de pute qui
couche avec les femmes députés, m'accusant d'avoir des relations douteuses avec
des femmes parlementaires, qu'il est prêt à me salir. Il poursuit et me traite
de vaut rien, d'avoir été un piètre Premier Ministre.
Il s'est alors
levé et a fait deux pas vers moi dans un état hystérique, criant que je suis un
voleur comme Samba-Panza, que nous deux nous avons mis le pays à terre, et
que moi je dois savoir que je suis rien désormais, juste un petit Ambassadeur de
rien du tout, lui est Premier Vice-Président de l'Assemblée, moi j'appartiens à
la vielle classe politique qui a détruit ce pays. Il était donc impossible de
l'arrêter.
Voyant qu'il était
déterminé à me frapper, je me suis levé pour parer à un coup éventuel.
C'est à ce moment que
ma nièce et les autres sont intervenus pour s'interposer, mais malgré cela, il
était déchainé, hors de lui, déversant des insanités que mon éducation
protestante ne me permet pas de répéter.
Je ne sais à quel titre il
s'est permis de me parler et de se comporter ainsi.
Etait-il comme un simple individu ou
agissait-il comme Premier Vice-Président de l'Assemblée?
Puisqu'il n'a cessé de faire référence à
mon petit rang d'Ambassadeur qui n'est rien du tout par rapport au sien, je
considère que c'est en tant que Premier Vice-Président qu'il s'exprimait.
On était donc dans
mélange de genre inacceptable. Nous n'étions pas dans un contexte officiel, mais
il brandissait néanmoins son titre pour espérer m'intimider.
J'accuse donc
l'Honorable Zingas d'abus de pouvoir, de tentative d'intimidation, d'injures
publiques et d'avoir porté atteinte à ma dignité.
Nous étions dans un cadre totalement
privé, mais c'était sur l'Ambassadeur qu'il déversait des allégations purement
mensongères et grossières puisque je n'ai jamais écrit une fiche quelconque à
qui que ce soit, et d'ailleurs j'ignore ce que c'est qu'une fiche.
Il
s'est permis de salir en public l'honneur de l'honorable Zacharia qu'il accuse
de fornication simplement parce je suis passé deux fois par son téléphone pour
contacter l'équipe et parce qu'elle est passée une fois à la résidence qui est
la résidence de Centrafrique et non la maison privée de l'Ambassadeur.
Il a divulgué
également à tout le monde des insanités sur une amie étrangère dont je préfère
taire la nationalité par respect pour elle, également députée au parlement Pan
Africain, une amie de 30 ans venue me rendre visite à
Pretoria.
Je préfère me taire également sur les
nombreuses sorties peu diplomatiques du Vice-Président, un Monsieur qui réduit
le rôle de ses collègues femmes et des femmes en générale à celui d'assouvir ses
besoins les plus vils.
Les contentieux qu'il
a avec l'Attachée de Protocole de l'Ambassade en est une illustration.
Honorable Président,
Lors de notre entretien du lundi 23
octobre, vous m'aviez informé que selon les allégations du Premier
Vice-Président, je l'aurais diffamé en divulguant des informations sur son
état d'ébriété, entre autres à Mme Cécile Kolingba et à la soeur ainée de
l'honorable Ndotizo.
Concernant ces deux
personnes, ma réponse est simple: je n'étais pas avec les honorables le mardi 10
octobre quand ils se sont retrouvés ivre-morts.
Mais je sais que cela s'est déroulé dans
la résidence de M. Didier Pereira, ancien consul de RCA en Afrique du sud, dont
la femme n'est autre qu'une Kouet, donc la propre nièce de Cécile
Kolingba.
En outre, en dehors de M. Désiré Kolingba
qui est mon beau-fils, je connais à peine les autres Kolingba et ne serai
même pas en mesure de reconnaître physiquement Cécile Kolingba .
Quoi d'étonnant que
ce qui se passe chez des Kouet soit connu chez les Kolingba. Je ne connais pas
Cécile Kolingba et je n'ai jamais mis les pieds chez M. Pereira.
Quant à la famille
Ndotizo, je connais superficiellement l'honorable, surtout parce que je suis en
contrat avec sa société de gardiennage pour la protection de ma résidence de
Bangui. Je ne connais aucun autre membre de la famille
Ndotizo.
Le Premier Vice-Président vous a donc
menti d’une manière éhontée, ce que je trouve grave à ce niveau de
responsabilité. Il sait ce qu'il a fait en Afrique du sud et il sait comment
l'affaire a été ébruitée à Bangui.
Etant un homme d'Etat
de Premier Plan, ce type d'affaire le concernant devait se régler autrement.
Mais il est le premier à le diffuser en public.
Aussi, je vous écris
parce qu'il s'agit d'une très haute autorité de l'Etat avec qui j'ai
l'obligation de travailler. Si le Code de déontologie de l'Assemblée Nationale
permet aux membres du bureau de cette noble institution de trainer le nom du
pays dans la boue, je ne m'en mêle pas.
Mais ces mêmes
autorités doivent savoir que s'il y a dérapage dans un pays, l'Ambassade est la
première institution nationale à être saisie et que notre rôle en tant que
diplomates est de protéger l'image de notre pays et celle de nos autorités, même
si celles-ci ignorent le poids de leur charge et ne se respectent pas
eux-mêmes.
Je suis Ambassadeur, je fais mon travail
pour mon pays et je n'envie la fonction de personne
d'autre.
J'ai choisi d'être d'Ambassadeur et je
fais de mon mieux pour servir mon pays et mes autorités et je continuerai ainsi.
Je ne peux toutefois
pas permettre qu'une autorité de mon pays abuse de son pouvoir pour salir
mon nom et mon honneur.
Salir un Ambassadeur, c'est salir le Chef
d'Etat et le pays qu'il représente.
L’honorable Zingas
fait de la diffamation. Il a dépassé les bornes dans le mélange de genre, l'abus
de pouvoir et les menaces. J'ai été Premier Ministre dans ce pays et malgré tout
il se permet de me traiter ainsi.
Je vous laisse
imaginer ce qu'il en serait du citoyen lambda, des sans-voix.
Ces injures et cette
condescendance visent l'ensemble des Ambassadeurs, et je pense au très
respecté Grand-frère ancien Premier Ministre et ambassadeur Gbézérabria à
qui même un fou en Centrafrique n'oserait dire "tu n'es qu'un petit Ambassadeur
de rien du tout".
Honorable Président, j'étais couvert de honte ce
jour-là à la place du Premier Vice-Président. C'est un membre de votre bureau,
un de vos proches collaborateurs, je vous laisse le soin d'apprécier comment
vous souhaitez mettre fin à ce genre de dérive et faire éviter à l'avenir à la
nation qui a assez de problèmes une telle honte.
A un titre personnel, mon nom et mon
honneur ont été trainés dans la boue.
Je demande par
conséquent des excuses écrites de la part de l'honorable Zingas, non seulement
pour moi, mais aussi pour tous les Ambassadeurs de Centrafrique qu'il a insulté
à travers moi, toutes les femmes parlementaires qu'il a trainé dans la boue,
mais aussi des excuses au Chef de l'Etat dont il a utilisé frauduleusement le
nom ainsi que le vôtre croyant ainsi m'intimider.
Je sais et vous savez
et le Chef de l'Etat le sait également que je n'ai jamais envoyé une fiche
quelconque à qui que ce soit mettant l'honorable Zingas en cause, pourtant il
n'a cessé de le marteler à ceux et celles qui assistaient à cette scène de la
honte.
J'exige également des
excuses de sa part pour le staff de l'Ambassade à Pretoria qu'il a également
trainé dans la boue, un staff qui se prive de sommeil pour assurer les
réservations, l'accueil tardifs et les formalités de départ à l'aéroport, et qui
courent des risques tard les soirs sur les routes dangereuses d'Afrique du sud
pour le mettre à l'aise.
Honorable Président, je compte sur
vous.
Très Haute considération
Amb. Andre
NZAPAYEKE
Head CAR Diplomatic Mission
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