La
course au Prix Nobel de la bêtise humaine : le
spectacle puéril des intellectuels
et
hommes politiques centrafricains.
Devant
la souffrance du peuple centrafricain, les partis politiques se donnent en
spectacle. On les savait sans pudeur, on les découvre indécents. Les partis qui
se qualifient de l' « Opposition démocratique », ayant à leur
tête l'ancien Premier ministre de Bozizé et Djotodia, l'avocat Nicolas Tiangaye,
accusent les autres partis de l'opposition, URCA,PATRIE, RDC et KNK, de plagiat,
pour avoir repris une partie de leur argumentaire pour caractériser la situation
en RCA. Depuis quand, signer un communiqué commun devient un
délit ?
On
notera, pour rappel, que tous les partis précités, à l'exclusion du KNK, alors
parti de la majorité présidentielle, ont créé en 2010 le FARE (Front pour
l'annulation et la reprise des élections) sous François Bozizé, pour contraindre
ce dernier à accepter de nommer Nicolas Tiangaye comme Premier ministre de la
transition lors des Accords de Libreville du 11 janvier 2013. Le FARE sera dissout par le même
Tiangaye devenu chef du gouvernement de l'éphémère Président autoproclamé Michel
Djotodia.
On
notera encore, pour les férus des potins politiques, que le
« plagiaire » Crépin Mboli Goumba a été ministre dans le gouvernement
de Nicolas Tiangaye, lequel ne tarissait pas de louanges sur son
« cadet ».
Voici
donc les 7 mercenaires politiques, hier complices, aujourd'hui divisés, qui va
se présenter ce lundi 18 mars 2019 devant les instances de l'Union Africaine
pour solliciter l'arbitrage des Facilitateurs des Accords de
Khartoum !
Rien
n'a changé depuis ma lettre ouverte du 16 octobre 2014 – cinq ans déjà –
adressée aux femmes et hommes politiques centrafricains.
Navrant !
Paris,
le 17 mars 2019
Prosper
INDO
Économiste,
Consultant
international.
Cf. copie de la lettre ouverte du 16 octobre 2014 ci-jointe