Pensée d'un soir
de 31 mars 2016
LKG
dit Au-revoir à ses Lecteurs.
Félicitations à tous les Patriotes
Centrafricains !
Que cette très
longue crise harassante, m'a fait rencontrer. Nous sommes nombreux à mener ce
combat pour une prise de conscience d’abord, et le sursaut
enfin.
J'y ai mis du
mien, comme beaucoup de façon non parfaite mais sincère, en pensant à mes
parents disparus, et a l'avenir de mes enfants, mes amis disparus, mes frères et
sœurs, mes neveux et nièces. Singulièrement les plus jeunes centrafricains,
véritables espoirs de demain...
Je m'éloigne de
mon clavier quant aux tribunes de réflexions, quelque peu
soulagé.
Merci à ceux et celles qui aimaient ma
plume, ou me lisaient. Je continuerai à penser à eux,
chaleureusement.
Nous avons semé des idées. Espérant que
ce n'est pas vain. De l’éveil, il reste l’épanouissement total de chacun et
chacune. Pour cela la lecture demeure
indispensable…
Et que des esprits ont été irrigués, et
qu'ils seront fécondés.
Pour le bien de la
Patrie.
Je conclue avec cette phrase de Jean-Paul
Sartre dans son meilleur livre, pour moi, qui est Les Mots* : « Je pars rien dans les mains, rien dans la
poche », le cœur plus serein qu'il ne fut, il y a trois
ans...
Bonne chance au
Président Faustin Archange Touadéra,
Bonne chance à la
R.C.A. nouvelle.
Un
patriote,
Votre
ami,
LGK
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* Citation complète du passage de
Les Mots de Jean-Paul Sartre:
«Ce que j'aime en ma folie, c'est qu'elle m'a protégé, du premier jour, contre les séductions de "l'élite": jamais je ne me suis cru l'heureux propriétaire d'un "talent" : ma seule affaire était de me sauver - rien dans les mains, rien dans les poches - par le travail et la foi. Du coup ma pure option ne m'élevait au-dessus de personne: sans équipement, sans outillage je me suis mis tout entier à l'œuvre pour me sauver tout entier. Si je range l'impossible salut au magasin des accessoires, que reste-t-il ? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui ».