Renaissance
de la République c’est maintenant ?!
Depuis
l’indépendance, l’histoire de la République Centrafrique est marquée par des
soulèvements politico-militaires, des troubles politiques, des égos des
personnes identifiées comme des politiciens, ou commendataire politique ajustent
titre. Depuis lors affectent profondément notre société et les bons
fonctionnements de l’Etat. Par la volonté de la communauté internationale,
impulser par la volonté politique de madame Catherine Samba-Panza, la présidente de la
transition avec son équipe durant les trois derniers années pour en finir par
l’organisation de l’élection présidentielle de 2016.
Le peuple Centrafricain dans son immense
majorité a choisi un nouveau président pour tous les Centrafricains, a la
personne de président Mr. Faustin Archange Touadéra sans doute par son tempérament d’homme
apaisant, certainement aussi doté de son qualité d’homme de science
mathématicien dont les réputations en ce terme (méthodique et rationnel).
Un semblant sécuritaire et de stabilisation politique, en ce moment
redonne un espoir au peuple Centrafricain. Ce « vent de la Liberté &
d’Espoir » ne cesse de souffler de part et d’autre par la volonté de mes
chers compatriotes confondus. Cette
révolution conscientisée et populaire de choix du président Mr. Faustin Archange Touadéra doit interpeler les politiciens tapageurs, démagogues,
affairistes ou leurs seuls intérêts comptes avant toutes autres choses que
l’intérêt générale. Quoi qu’elle
advienne le peuple a toujours le dernier mot au moment voulus. Par ailleurs,
probablement notre Pays a besoin
un dirigeant de cette carrure, pour tempérer les ardeurs, les prédations des
uns, des autres. Ces événements multiples, cas connus notre Pays toutefois, que
tout le monde connait l’émergence principale. La mauvaise gouvernance, le despotisme, le politico-ethnititisme à la méprise d’un
développement endogène, exaspérant une frange de nos compatriotes soulèvent tant
des incompréhensions.
Cependant,
leur multiplication depuis l’indépendance, plus de cinquante années de régression
sociale dans notre Pays en dit long. J’invite tous ceux qui se qualifies de
politiciens à s’interroger sur nos
échecs, les origines intellectuelles
et culturelles de ces poussées révolutionnaires et les logiques économiques
hasardeuses, sociales dévastatrices, politiques qui les portent ainsi que sur le
poids des réalités nationales ou sur l’influence respective des politiques et
les groupes politico-militaires. La
renaissance de la République c’est maintenant, afin de faire mieux pour
l’avenir. Non seulement sur les trois points soulevés un peu plus haut,
doivent s’ajouter la compétence des acteurs politiques, la compassion pour la
souffrance des Centrafricains en rupture avec les mauvaises pratiques,
combinatoires du passé. Elles exigent, au nouveau président Mr.
Faustin Archange Touadéra et son premier ministre Mr. Mathieu Simplice Sarandji, vu
l’exigence de l’héritage des affaires, qui pousse aussi à mener une réflexion
sur la dynamique politique de la gouvernance innovante, moderne. Certes,
éminemment complexe afin de mieux canaliser entre révoltes et révolutions,
notamment ce que tous les Centrafricains ont subies dans leurs chaires, les
phénomènes, l’avènement et le déroulement de la Révolution ou Riposte des
Anti-Balaka et la dévastatrice tragédie « Séléka ». Pour tout dire,
l’ordre constitutionnel a été rétablir. Tout est à refaire sur le plan de
l’autorité de l’Etat, de la gouvernance. Le peuple ne donne jamais un chèque en
blanc. On peut se réclamer de Séléka ou d’Anti-Balaka, tous les prétextes sont
bons, afin de braver l’autorité pour survivre. Alors c’est aux autorités
dirigeantes maintenant à l’œuvre de montrer l’exemple, ainsi pour assoir leurs
autorités. Un vent de bon augure doit souffler sur ce nouveau président et son
premier ministre, ainsi que tous les membres de ce gouvernement.
Que
la démocratie triomphe en Centrafrique, ainsi que la bonne gouvernance doive
effacée les clientélismes laisser la place à des compétences réellement des fils
& filles digne de ce Pays, afin de relever une Centrafrique
émergeante.
Que
Dieu Bénisse le peuple Centrafricain.
Fait
à Lyon le 15/04/2016