Nos anciens
racontaient que lorsqu’une partie du corps humain était affectée par un mal
quelconque, c’était tout le corps qui souffrait. De la même manière l’on pourrait avancer
que lorsqu’un centrafricain souffre de maladie, de la famine, de stress dû à
l’insécurité, ou encore si un centrafricain était agressé ou assassiné, c’est
tout le pays qui serait en émoi, qui serait en deuil ou qui souffrirait en
silence. Et si nous allions un peu
plus loin de ce raisonnement, nous pourrions rappeler à tout le monde ce que
François Bozizé, ses militants du KNK, et tous les responsables des partis
politiques avaient fondamentalement oublié: se préoccuper de
Serait-il
juste de nous demander si dans une autre cinquantaine d’année, quel pourcentage
de la population se souviendrait de qui était François Bozizé et des gains ou
des bienfaits que son régime avait apporté au progrès des grands ensembles
politiques et du peuple centrafricain?
Mais ne dit-on pas que les grands de ce monde sont ceux dont les noms,
les actions glorieuses et les nobles victoires demeurent éternellement dans la
mémoire collective?
Pour finir,
nous voudrons laisser le champ libre à d’autres réflexions et d’autres
conclusions possibles sur le passé politique du pays et sur ce que ces
prochaines élections apporteront de nouveau aux centrafricains. Sinon, le soin sera laissé à l’histoire
de tirer les conclusions nécessaires.
Nous serons également heureux d’entendre ou de lire les réponses que les
candidats aux prochaines élections en Centrafrique feront à la question
suivante: pourquoi pensez-vous que votre candidature ne serait pas uniquement
pour satisfaire votre rêve de devenir ou de demeurer président ou député et de
perpétuer un système politique déjà corrompu et
inefficace?
Jean-Didier
Gaïna
Virginie,
Etats-Unis d’Amérique