De l’inefficience intellectuelle et politique ou encore de

l’incompétence doublée de la malhonnêteté !

 

L’inefficience intellectuelle et politique qu’avait démontrée la classe politique centrafricaine, aussi bien que tous ceux qui se vautraient dans la marre des pseudo-intellectuels centrafricains, suite à la gestion de la crise, après la démission des deux têtes de l’exécutive de  la Transition, devient criarde aujourd’hui, par un dysfonctionnement paralysant les Institutions de la Transition.

 

En effet, dans la logique des choses, le Conseil National de Transition (CNT), après avoir conduit la mise en place de la nouvelle exécutive de la transition (la désignation de la Présidence de la Transition, puis la nomination du Premier Ministre), deux autres institutions de l’époque devraient être dissoutes et renouvelées, en l’occurrence le Conseil National de Transition (CNT) et le Conseil Supérieur de Transition (CST). Ainsi, les Centrafricain-e-s n’auraient pas continué à vivre et à subir cette cacophonie au sommet de l’Etat, car, aucune réaction ferme n’avait suivi cette disparité dysfonctionnelle des Institutions d’Etat.

 

Il ne devrait pas y avoir de la pudeur en politique, surtout, quand il s’agit des décisions qui impactes le destin d’un Peuple et d’un Pays. Or, l’actuel Président du Conseil National de Transition, faisait partie intégralement des trois têtes de l’exécutive dont l’incapacité et l’incompétence avaient conduit le Pays au bord du gouffre. Et, sa responsabilité va de pair et elle est indissociable avec celles du Président et du Premier Ministre démissionnaires. On se souvient encore des différentes qualifications qui leur ont été attribuées, entre autre, d’incompétence notoire, d’inexpérience politique, ou bien de leur manque de maîtrise face à des situations de crises, etc.

 

Et ce n’est pas tout ! Le Président du Conseil National de Transition était aussi un fin perturbateur, d’ailleurs, il continue à l’être aujourd’hui, cette fois-ci, il est devenu, un frein et un accélérateur de négativité de la destinée de notre Pays. Et, Il ne faut pas qu’il y ait deux poids deux mesures dans les exigences de la bonne gouvernance, et de la transparence quant aux dons et crédits attribués par la Communauté Internationale et les Pays Amis pour aider notre Pays, afin qu’il sorte de cette crise aigüe, et infinie.

 

Une crise entretenue de plus en plus par les uns et les autres, par des pseudo-hommes politiques, par certains usurpateurs des titres, se qualifiant comme des hommes de presse (journalistes). La diffamation sans preuve et l’injure publique sont devenues le sport national ! Manque de décernement dans les sentiments, des analyses, réactions disproportionnés et  sélectives dans les opinions. En un mot, nous avons rabaissé le débat public, le débat d’idées, ou le débat politique « au niveau du caniveau » ! Pire ! Cela ne nous grandit pas aux yeux du monde entier, et, encore moins, nous enlevons toute crédibilité à la fonction de chef d’Etat ou aux fonctions ministérielles en République Centrafricaine.

Des procès des intentions peuvent être fondés, justifiés, mais il faut donner les moyens des preuves, et de justifications des uns et des autres. Surtout au moment où notre  Pays est livré dans la main des chefs des guerres. Nous devons être tous, toutes avoir le sens patriotique, en ayant un seul but, de sortir notre Pays aux mains des prédateurs, chefs de guerres qui ont aucune légitimité, légalité de parler au nom de peuple Centrafricain, et de prendre notre Pays en otage indéfiniment.

 

Par ailleurs, le CNT, l’Institution supposée représenter actuellement le Peuple Centrafricain, brille et continue de briller par son incompétence, car, la personne qui est censée la présider, excelle dans l’art de manipulation de certaines franges de la Population Centrafricaine. Ainsi, au niveau du CNT, le compte n’y ait pas du tout à sa tête ! Pour preuve, la démarche contreproductive, suite aux assises de Brazzaville, une deuxième délégation à la tête de laquelle se trouve le Président du CNT, est allée voir en catimini le Président Denis Sassou Nguesso, pour des revendications plus ou moins invraisemblables. Et, même si à cette occasion, il y aurait eu des dons, la transparence dans la gouvernance et la gestion des dons ou des fonds de cette transition doit être totale sans filtrage, n’y sélective ou orientée.

 

Le président de CNT serait-il en possession des preuves ou des documents (virements sur des comptes privés, ou des achats de biens) qui montrent que les dons de l’Angola ont été détournés et à quels profits ? Qu’il les sorte et les montre publiquement ! En effet, les Institutions sont violées dans leur fonctionnement d’Etat par l’absence d’exemplarité des uns et des autres. On ne peut vraiment qu’être outré par le fait que notre Pays est devenu un vaste champ ou tous les coups bas et pourris son permis. Et, le Peuple Centrafricain dans tout ça ?

 

Nous, Peuple basique (Diaspora), Communs de Mortels, ne comprenons pas toujours le maintien à la tête du CNT de son Président. Car, il  reste un appendice et une excroissance de la Séléka et cela à double titre, puisque l’Institution qu’il dirige aujourd’hui, le CNT, est à 80% dominée par les membres de la SELEKA et du FARE2011 ou encore ses apparentés. Et, c’est cette caste-là qui mène une guérilla larvée et des coups d’états permanents vis-à-vis des autres Institutions, surtout des peuples Centrafricains qui ne demandent de vivres paisiblement.

 

C’est pourquoi, pour les « n raisons » suggérées, aussi, pour une question de cohérence dans la conduite de la Transition, il faudrait dissoudre le CNT, le purger toute proportion gardée des Selekas et apparentés, et, le restructurer afin que par la suite, la Transition puisse se dérouler dans les meilleures conditions, et surtout dans un climat de respect et de confiance réciproque entre les différentes Institutions !

 

On ne peut pas parler au nom d’un peuple avec les armes à la main, les prendre en otage, les affamés, les tués au nom de quel Dieu, quel Droit, pour quel Pouvoir.  Il faut nous ayons une vision moderne de la politique et observer le monde autre de nous. Ce qui se passe en Centrafrique ne s’explique, mais de la pure bêtise des hommes.

 

Que dieu bénisse le peuple Centrafricain

 

Fait à Lyon 10/10/2014

 

Diaspora

Mr. Aubin-Roger KOMOTO