Les partisans
du mal
Par PASSEMA ENDJIAGO François Président du CACDCA
Les fascistes tropicaux des bords de l’Oubangui et du Logone, artisans du malheur de notre peuple, le peuple centrafricain, exploitent, sans vergogne, le chaos qu’ils se sont acharnés à créer dans notre chère Centrafrique, dans le funeste espoir de revenir à la tête de notre pays pour achever leurs maudites œuvres de trahison au service de leurs obscurs et sinistres maîtres qui, depuis l’étranger, leur dictent les conduites à tenir.
Ces individus
et groupes d’individus, sans notoriété extérieure, ont sévi à la tête de notre
pays pendant des décennies, commettant des crimes économiques, des crimes de
sang, pour finalement se mettre à commettre des crimes de guerre et des crimes
contre l’humanité, profitant de leur main mise sur nos services publics,
particulièrement le service public de défense et de sécurité, qu’ils ont
systématiquement détruits pour s’assurer l’impunité, créant des milices puis des
organisations fascistes de type nazi dites mouvements de rebellions, pour
accomplir leurs missions de destruction systématique de notre pays, préparant le
chaos actuel.
Dans leur
entreprise de trahison, ils ont organisé l’évacuation des membres de leurs
familles, de leurs proches ainsi que de leurs complices et serviteurs, hors de
la Centrafrique, les installant dans des pays étrangers où ils se sont procurés,
grâce aux richesses de notre peuple qu’ils ont spolié, des propriétés
immobilières pendant que la dette extérieure de notre pays atteint des
sommets vertigineux hypothéquant l’avenir des générations entières de
Centrafricaines et de Centrafricains condamnées à rembourser des sommes
astronomiques aux créanciers internationaux.
Ces couards,
fourbes, laquais et traîtres ont des partisans, particulièrement actifs,
résidant à l’étranger, qui traitent en permanence avec ceux qui leur
donnent les ordres à faire exécuter en Centrafrique. Souvent trafiquants de tout
ce qu’ils sortent de notre pays, ils n’ont pas d’activités professionnelles
clairement définies mais sont constamment en train de prendre des vols pour se
déplacer à travers le monde pensant pouvoir brouiller leurs
pistes.
Ces partisans
du mal, bandes d’individus particulièrement médiocres lorsqu’ils sont dans des
milieux autres que centrafricains brillent par une incompétence maladive. Parmi
les Centrafricains, ils sont particulièrement actifs et entreprenants. Certains
se présentent comme les « amis de la Centrafrique », ce qui prouve, à
quiconque, suffisamment avisé, la nature nocive de ces personnages dont on est
en droit de se demander si ce sont de vrais enfants de la Centrafrique,
puisqu’ils préfèrent se faire appeler « amis » plutôt
qu’enfants, filles/fils de Centrafrique.
Depuis
l’avènement des scissipares pompeusement appelés séléka, ces partisans du mal,
oiseaux de mauvais augure sont automatiquement partis en campagne électorale,
donnant la preuve que le sort du peuple centrafricain n’est que le cadet de
leurs abjects soucis. Ils écument les chaînes de radios et de télévisions
pour donner l’image à l’opinion publique internationale et centrafricaine, qu’il
n’y a que ces genres de personnages qui constituent le peuple centrafricain. On
les remarque par leur difficulté à s’exprimer pour donner une forme de cohérence
ou d’intelligence aux inepties qu’ils débitent, à chaque fois qu’ils obtiennent
l’occasion de paraître.
Pendant que
notre peuple souffre, demande à être sécurisé et que justice lui soit rendue en
priorité, ces êtres maléfiques parlent uniquement de paix et de
réconciliation avec les assassins et criminels qu’ils ont produits. Ils
multiplient le nombre de structures de diversions qu’ils qualifient
d’apolitiques pour désorienter les centrafricaines et
Centrafricains.
Lorsqu’en
partisans du mal qui frappe notre pays, ils parlent de rassemblement, c’est pour
demander aux Centrafricains de se rassembler autour d’eux pour leur éviter
d’avoir à rendre compte à la Justice de leurs crimes. Ils ont soutenu et
continuent de soutenir les transitaires membres des institutions de transit
intestinal dont le peuple ne veut pas puisque ces êtres nuisibles ne font rien
pour sortir les Centrafricains de la géhenne où ils se
trouvent.
Sentant le
complot qui se tramait contre leurs intérêts, les Centrafricains sont sortis le
lundi 4 août 2014 (une coquille dans un de nos écrits nous a fait écrire juillet
au lieu d’août,) pour exprimer leur volonté d’avoir des institutions politiques
ne comportant aucun assassin ni criminel. L’un des partisans du mal a cru faire
preuve d’innovation en tentant de faire passer une argutie selon
laquelle « …sauf erreur de sa part la démission du 1er a
été demandée et obtenue par Madame la Présidente le 5 août 2014 et non le 4
juillet 2014…. » et de s’égarer dans des élucubrations et références à un
amas de textes illisibles dit charte constitutionnelle dont lui seul et ses
mentors et complices y voient un quelconque instrument de règlement du chaos
qu’ils ont provoqué par leurs multiples actes de trahison nationale depuis des
décennies.
Dans ces
moments particulièrement dramatiques, les enfants de Centrafrique ne se
laisseront pas embarqués dans des aventures destructrices par des êtres sans foi
sans loi qui doivent absolument répondre de leurs trahisons devant les
juridictions compétentes.
Défenseur des
intérêts du peuple centrafricain, notre devoir est de veiller à ce que celui-ci
ne puisse pas se laisser abuser par des aventuriers sans scrupules qui font la
navette entre notre pays pour s’installer dans les différentes sphères de la
haute administration et de prendre la poudre d’escampette pour se réfugier à
l’étranger où ils vivent reclus comme des parias en attendant d’autres occasions
pour se précipiter de nouveau à l’assaut d’éventuels postes de
pillages.
J’invite les
Centrafricaines et les Centrafricains à noter sur leur carnet de note les noms
de tous ces vils personnages venus de l’étranger, uniquement pour s’exhiber dans
les habits de ministres et/ou hauts fonctionnaires et se faire confectionner des
cartes de visite. Une fois éjectés de ces postes de pillage, veillons à ce
qu’ils ne puissent pas fuir pour retourner vivre à l’étranger. Il y a, sur place
ici à Bangui, des filles et fils de Centrafrique capables de gérer les affaires
de notre pays. Nous leur faisons confiance pour l’avenir de la Centrafrique et
les solliciterons, le moment venu, pour la gestion patriotique des affaires
centrafricaines sans discrimination aucune.
Que celles et ceux qui ont
couru, depuis l’étranger, pour venir faire état de leur carence dans le
gouvernement de transit intestinal restent et demeurent en Centrafrique parmi
notre peuple à jamais, autrement, présumés traîtres, ils doivent rendre compte à notre
peuple devant la justice qui pourrait prononcer la sentence de bannissement leur
enlevant la nationalité centrafricaine avec interdiction définitive de revenir
chez nous pour nous provoquer.
Les
responsables des pays étrangers dans lesquels résident ces renégats de
centrafricains ne gèrent pas les affaires de leur pays en vivant à l’étranger,
le temps d’obtenir un poste important. Au contraire ils ont, dans tous les cas
leurs résidences dans leur pays qu’ils servent avec amour, abnégation et
patriotisme.
Les partisans
du mal centrafricain, redoutables être nuisibles pour l’avenir de notre pays et
la cohésion nationale, ne triompheront pas du peuple
centrafricain.
PASSEMA
ENDJIAGO François Président du CACDCA
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