Ma lettre aux C.A.P.
Par Léon Kidjimalé Grant
Les mathématiques
et la poésie ont en commun l’esprit de rigueur qui procède du sens de la
formule pour l’une, et de la
concision pour l’autre.
J’appelle les C.A.P. tous les Candidats Aux élections Présidentielles. L’expression, je la
trouve belle
Elle est à l’image
de l’importance de ce moment de notre Patrie.
L’acte de se
présenter, est tout simplement l’expression d’un élan patriotique. Le nombre, 45
au départ, ramener à 30 sélectionné est élevé voire pléthorique. Mais, les
recalés n’ont aucunement à rougir de leur volonté pour incarner les institutions
à renaître de notre Pays.
J’ai aimé cette
belle expression, de l’un de vous, dans une adresse de soutien à l’un des deux
finalistes :
« Ces engouements
provenaient d’une volonté de tous, à vouloir apporter un changement, parce que
nous avons tous pris conscience de l’état de la dégradation économique et de la
déchirure sociale de notre pays ».
Je le
crois.
Je ne suis pas de
ceux ou de celles qui moquent le courage. Bien au contraire, je le salue en raison de cette situation
particulièrement difficile où il aurait fallu être nombreux pour éteindre
l’incendie.
C’est un grand
moment de l’Histoire de notre Patrie. Et vous resterez au nombre, quels que
soient vos scores respectifs, qui ont participés à une prise de conscience
collective.
Gardez donc pour
vos enfants et petits-enfants, vos affiches, les tracs, les discours, les
tee-shirts, et surtout la magie des meetings de la campagne. Mettez-les dans un
coin souvenir.
Quant à vos
projets de société, les idées ne meurent. Ils peuvent avoir des
applications au niveau des
Collectivités locales. Et qui sait donc, quand et où renaîtra
le Sphinx ?
Bravo les C.A.P. !
Je vous salue !
Vive la R.C.A.
Patriotiquement,
Léon Kidjimalé Grant
13/01/2016