Messieurs les Politiques,
un peu plus de circonspection, s'il vous plaît !
Par : Léon Kidjimalé Grant
« Entre l'histoire et la politique, il y a la mémoire, à la fois témoignage, souvenir et creuset d'une culture collective. »
Écrit Alain Duhamel, dans son dernier livre : Une histoire personnelle de la Ve République, page 9, Éditions Plon.
La mémoire,
C'est probablement ce qu'il faut souvent réactiver ou rappeler.
Quels responsables politiques n'a jamais reçu une somme d'argent d'un Président des pays de la sous-région durant ces mois de crises. Je pense que c'est ce qu'il convient de montrer noir sur blanc aux uns et aux autres, qui ont sillonnés N’Djamena, Brazzaville, Libreville, Maputo et autres... Encore faut-il disposer des pièces comptables.
Tout cela, pour dire, que nous en avons assez des pratiques d'antan. Il faut changer de paradigme et de pratiques. Mais solder le passé, ne signifie pas hypothéquer l'avenir.
L'avenir, c'est de préparer la fin de la Transition dans la paix. La conception verticale du pouvoir a vécu ( je l'ai écrit dans une Tribune) et j'ai d'ailleurs fait des propositions dans ce sens pour une nouvelle Constitution qui ont été déposées au C.N.T.
« Quant la société est divisée, il ne reste que l’État ! »Georges Pompidou
C'était en Mai 68 !
M.Alain Perrefitte, dans son livre « le mal français », a rappelé cette conversation qu'il eût avec M. Pompidou.
Il est vrai que, ce fameux « Don Angolais » aurait dû transiter par le Trésor public et le ministère des Finances, mais l'habitude, en l’occurrence la très mauvaise , depuis des lustres en Centrafrique, faisait que l'on confonde les Caisses du Trésor public avec les Fonds de souveraineté de la Présidence .
Aussi, tant que cette pratique n'a pas changé, n'importe quel dirigeant à la place de Madame Catherine Samba-Panza, aurait fait comme elle.
Il aurait fallu voter le budget octroyé à la Présidence. Mais l'ombre et les pratiques étaient celle de l'opacité et de la confusion des caisses.
Chez, nous c'est encore pire qu'en Mai 68 en France, car l’État s'est effondré. Ce n'est point en chassant Catherine Samba-Panza, en la traitant de tous les noms, que le Pays va demain se redresser comme par magie. Gardons donc le cap, allons à l'essentiel : la fin de la transition.
Et s'il avait un agenda caché, comme avait mentionné M.Déby, il y a peu de temps !
Alors, corrigeons et laissons la Transition aller à son terme !
Patriotiquement,
Léon Kidjimalé Grant
11/10/2014