JE N’AI NI PEUR DES SELEKA NI DES
ANTIBALAKA MAIS J’AI SURTOUT PEUR DES INDIVIDUS QUI DETIENNENT DES ARMES DE
GUERRE DANS LE 3è et 4è
Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE le 08 mai 2015
Le 24 mars 2013, c’est le moyen
utilisé pour accéder au pouvoir qui a causé cette crise à notre pays.
Voici déjà 2 ans que nous souffrons d’une crise née d’un coup d’état dont le
pouvoir n’a pu pas être s’installé au profit des acteurs. Le pouvoir leur a échappé mais
leur responsabilité reste condamnée. Les acteurs en sont conscients et cherchent
désespéremment une voie de sortie honorable pouvant leur éviter toute poursuite.
Décidemment la rébellion est une très mauvaise chose pour un pays. Nous avons
payé de notre sang et maintenant nous sommes condamnés à en souffrir de ses
conséquences.
Quand la libre circulation des
personnes et des biens sur le territoire n’est plus
possible.
Les séléka et les anti-balaka
ont compris qu’à toute chose, il y a une fin. Ils sont des agents et ils
ne sont pas les acteurs de cette crise; ils n’ont rien gagné. Les gagnants sont
ailleurs. Il est maintenant temps qu’ils déposent les armes et qu’ensemble nous
recherchions une nouvelle existence. Cette nouvelle existence sera certainement
la meilleure pour tous car il fera bon vivre.
La position suicidaire n’est
pas une situation de vie, elle est une souffrance. Les séléka et les anti-balaka
doivent prendre conscience que c’est à eux de prendre leur destin en mains. Et
la seule façon de se prendre en charge sur ses moyens propres, c’est de
travailler. Une arme sert à tuer, une arme n’est pas un outil de travail, une
arme ne rend pas riche.
Plus dur à ne pas comprendre
c’est le fort taux d’armement d’une partie de notre population. Il y a des
individus qui détiennent des armes de guerre dans le 3è et le 4è arrondissement
et un peu partout dans le pays. C’est des individus non identifiés et c’est les
plus dangereux à craindre. A vrai dire les séléka et les anti-balaka sont tous
les deux l’arbre qui cache la forêt. Il faut nettoyer le territoire de ces
individus qui détiennent des armes de guerre, et cela
s’impose.
Par exemple, ces deux derniers
mois, ce sont les peulhs qui se sont faits entendre. Ils ont endeuillé la région
de la Nana gribizi et de la Ouaka. En traitant de la question de la sécurité,
c’est à ces individus armés qu’il faut s’attaquer; ils sont une source
permanente d’insécurité. Ils deviendront des braqueurs et des
coupeurs-de-route, s’ils sont égarés.
Il y a par contre une seule
chose qui soit notre moyen, c’est la volonté d’être ensemble, de nous unir.
Notre volonté de nous éloigner du mal et des mauvaises choses, notre volonté
d’user le bien des choses. Voilà ce dont nous devrions désormais
aspirer.
Robert ENZA, Entrepreneur
politique