LE PARTI USD-COMODES : IL N’EST PLUS POSSIBLE DE GARDER LA TRANSITION DE MADAME SAMBA PANZA ET NGUENDET.
Le mal, pour le triompher, il faut le dire, il faut l’écrire et le dénoncer.
Nous n’avions nullement l’intention de nuire à des avantages des individus que ce soit, nous voulons de l’efficacité pour sortir de cette merde. C’est pour l’intérêt de notre collectivité que nous devions tous agir et si difficultés il y a il faut avoir le courage et la responsabilité de dire. Nous ne pouvons plus continuer de vivre dans une telle situation aussi longtemps qu’il soit surtout quand nous n’avions plus de vie depuis déjà 2 ans.
La charte constitutionnelle de la transition, voici ce qu’elle dit :
La charte constitutionnelle stipule que la transition s’engage à :
Restaurer la paix et la sécurité des personnes et des biens ;
Veiller à la protection des populations civiles à travers tout le territoire de la République Centrafricaine ;
Assister les personnes déplacées et favoriser leur retour et leur réinstallation ;
Veiller au respect strict des droits de l’Homme, du pluralisme et des libertés des citoyens ;
Préparer et organiser un référendum constitutionnel ainsi que les élections présidentielles et législatives libres, démocratiques, transparentes et régulières ;
Réorganiser le secteur de la défense et de la sécurité ;
Réorganiser l’Administration territoriale ;
Poursuivre la réforme du système judiciaire ;
Poursuivre le processus de Démobilisation-Désarmement-Réinsertion et Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) avec le soutien de la communauté internationale ;
Engager des réformes économiques et sociales.
Vous conviendrez avec nous que sur cette feuille de route aucune ligne de cet engagement n’a été réalisée depuis 18 mois que Madame SAMBA PANZA dirige la transition. Aucune, mais absolument aucune, sur toutes les lignes.
Très écœurant, c’est l’échec de l’enrôlement électoral. L’enrôlement à la liste électorale a échoué car mal préparé et mal engagé. L’enrôlement électoral est un échec. Bangui n’a pas encore enrôlé plus de 300 000 électeurs. La capitale, à l’heure où nous écrivons, compte plus d’un million de centrafricains.
En outre, depuis le fameux dernier remaniement technique, la transition s’est plombée et ne sait plus par où commencer. On a réengagé des hommes qui n’ont plus d’énergie et épuisés à force de rien faire. En plus on a renfloué la petite transition de parents et de connaissances, une très lourde charge que la petite machine de transition ne peut supporter, preuve la transition ne bouge plus et pourra plus rouler sous cette charge. On n’a l’impression qu’il n’y a pas d’Etat. Cette transition qui a connu des appellations de gouvernement, des Technocrates depuis que NZAPAYEKE s’en est allé et aujourd’hui des Techniciens de KAMOUN, comme quoi malgré toutes les appellations d’origines contrôlées la transition n’est pas toujours un bon cru de vin à boire.
Il est donc inutile de continuer à épiloguer sur la transition de Madame SAMBA PANZA et NGUENDET. On note clairement une incapacité réelle et elle est prouvée.
Dans ce cas, nous ne voyons plus pour quelle raison, devrions-nous de continuer à vivre sous une transition qui n’a pas de sagacité ni de pugnacité.
Sans amphibologie, il faut mettre un terme à la transition post Ndjotodia et plaidons par pour une autre transition plus intelligemment concocté et dynamique, une transition agissante et résolue, une transition restreinte et rigoureuse qui se passerait du CNT, des Conseillers, des Chargés de missions, des postes de technostructures inadaptés en mal de fonctionnement à de pareille période.
La nouvelle transition dont nous en appelons doit être assise sur une force militaire implacable et sur un délai court et précis, à l’obligation d’instaurer l’ordre, l’autorité de l’Etat, la sécurité et d’organiser les élections sur tout le territoire, des élections propres et incontestées, avec l’aide de l’armée française et la communauté internationale sans laquelle, notre pays serait disparu, un vaste territoire aux mains des barbares qui vivent de violence et de sauvagerie, des désertiques, des forbans.
Robert ENZA, Entrepreneur politique