Un deuxième tour de l'élection présidentielle 99 est maintenant possible, voici pourquoi.
En attendant l'annonce officielle du résultat du premier tour qui doit intervenir au plus tard le 03 Octobre, il est quasiment sûr qu'un deuxième tour est inévitable. L'opposition réunie au sein de l'UFAP s'y prépare déjà autour des dossiers comme la plate-forme commune, l'attitude à tenir...
Malgré toutes les turpitudes et les votes hors-delais de Ngaondaye, de Birao, l'acheminement attendu des dépouillements de l'Ouham-Pendé et de l'Ouham,
NB : La Cour Constitutionnelle par l'intermédiaire de son président Mr FRANCK, s'apprêterait à rendre public ce résultat dès ce soir (21 H locales), sauf une complication de dernière heure
(Jeudi 30 septembre 1999)
La CEMI, la Cour Constitutionnelle, la MINURCA ont jusqu'au 03 octobre 99 pour annoncer officiellement le résultat du premier tour de l'élection présidentielle en Centrafrique.
Le voile est levé sur le bilan des urnes du 19 septembre 1999 où la communauté centrafricaine à l'extérieur fut absente, faute des matériels acheminés à temps utile.
Voici le résultat officieux qui est déjà largement publié par les journaux locaux à Bangui :
Patassé : |
45% |
Kolingba : |
26% |
Dacko : |
12% |
Goumba : |
5% |
Ngoupandé : |
3,77% |
Pouzère : |
3,66% |
Lakoué : |
1,51% |
Ngouandjika : |
1% |
Massi : |
0,96% |
Abossolo : |
0,86% |
(NB: résultat donné sans l'approximation des chiffres après les virgules)
Ce réultat a entraîné la colère du pouvoir qui misait sur une victoire au premier tour.
Nzéssiwé, vice-président de la CEMI a levé le voile. En conséquence, recherché, il est s'est vu obligé de se cacher en un lieu sûr.
Le candidat Ngouandjika est recherché par la force publique FORSDIR (ancienne garde présidentielle GP), rendu responsable du résultat pour avoir tenu tout le long de la campagne des propos très durs vis-à-vis de Patassé.
Devant cette situation, Mr Patassé ne peut plus s'autoproclamer. On s'achemine vers un second du scrutin.
(Mardi 28 septembre 1999)