Le départ des troupes libyennes confirmé par le ministre libyen de l'Unité africaine, Ali Abdel Salam Triki


Les troupes libyennes vont "quitter Bangui", selon un ministre libyen

LIBREVILLE, 11 nov (AFP) - 20h49 - Le ministre libyen de l'Unité africaine, Ali Abdel Salam Triki, a indiqué lundi soir à Radio France internationaleque les troupes libyennes allaient quitter prochainement la Centrafrique.

"Nous allons quitter" le pays, a déclaré M. Triki, assurant qu'"il n'y a pas de renforcement du nombre limité de soldats libyens qui ont pour objectif de protéger le régime" du président centrafricain, Ange-Félix Patassé.

Le ministre libyen de l'Unité africaine était interrogé à propos des déclarations faites samedi par M. Patassé, selon lesquelles le contingent libyen qui assure sa garde rapprochée depuis mai 2001 dans la capitale centrafricaine aurait une "présence permanente".

"Je crois que le président (Patassé) a son point de vue. Mais nous allons dans tous les cas nous consulter et nous allons certainement partir", a déclaré M. Triki à RFI, captée depuis Libreville.

Interrogé sur le calendrier de ce retrait, le ministre libyen a indiqué qu'il se déroulerait en fonction du déploiement en Centrafrique d'une force de paix de la Communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique centrale (CEMAC).

"Il faut que les troupes de la CEMAC arrivent, et ensuite, certainement, on va se mettre d'accord sur un calendrier", a-t-il dit.

M. Triki a précisé que son pays avait proposé son aide logistique à la CEMAC pour transporter les 300 à 350 hommes de cette force dont l'envoi a été décidé lors d'un sommet de chefs d'Etats d'Afrique centrale, parrainé par le Gabon, le 2 octobre à Libreville.

Un contingent libyen, estimé à 200 hommes selon les observateurs, ou à "une cinquantaine" selon le président Patassé, assure sa protection depuis le putsch manqué de mai 2001 dont il a été victime.

Ce contingent a récemment pris une part active dans les combats qui ont permis de repousser une nouvelle tentative de coup d'Etat, lancée le 25 octobre par les partisans de l'ancien chef d'état-major centrafricain, François Bozizé.

La Centrafrique accuse le Tchad d'avoir orchestré ce coup de force pour s'emparer de ses supposées richesses pétrolières.

Au terme de l'accord de Libreville, la force de la CEMAC devait assurer la sécurité rapprochée de M. Patassé, et veiller à la sécurisation de la frontière tchado-centrafricaine par des patrouilles militaires des deux pays.

Mais les déclarations de M. Patassé sur un maintien à Bangui du contingent libyen ont jeté le trouble sur le mandat réel de cette force et son devenir.

La présence libyenne en Centrafrique indispose en coulisses le Tchad, et suscite de vives critiques au sein de l'opposition centrafricaine.


Autres déclarations de M. Ali TRIKI :

I - Ali TRIKI, le ministre libyen des Affaires africaines confirme le retrait du contingent libyen (Gonesse_Animation - 11 novembre 2002 - 23H40)

RFI_Afrique-soir  (Paris) - Situation confuse en République centrafricaine, le président Patassé affirme que les troupes libyennes qui le protègent vont rester à Bangui. Pas du tout ! Répond la Libye. Dans ce journal nous entendrons Ali TRIKI, le ministre libyen des affaires africaines.

Bangui en Centrafrique. Trois semaines après la tentative du coup d’état, la situation est confuse, les déclarations se contredisent. Ce week-end, le président Ange-Félix Patassé a annoncé que les troupes libyennes et les rebelles congolais de Jean-Pierre Bemba resteraient à Bangui. Depuis plus d’un an, le contingent libyen assure officiellement la protection de Patassé et a reçu dernièrement le renfort des rebelles congolais. Aujourd’hui donc, le président Patassé refuse ces troupes quittent le pays. Mais, en Libye, on affirme le contraire. Selon Ali TRIKI le ministre libyen des Affaires africaines, ce contingent rentrera dès que la force de paix de la Cemac arrivera à Bangui.

(On l’écoute !)

Ali TRIKI : " Nous, nous allons quitter. Mais il n’y a pas de renforcement du nombre limité des soldats libyens qui ont l’objectif certainement de protéger le président et le régime. "

Rfi : " Mais le président Patassé, se son côté affirme que les forces libyennes vont rester à Bangui ".

Ali Triki : " Mais écoutez, lui le président, il à son point de vue. Mais nous, nous allons dans tous les cas nous consulter avec le président et nous allons partir, certainement. (Nous allons partir) dès l’arrivée de la Cemac. Parce qu’il y avait du retard. Nous avons même proposé de l’aider pour le transport. "

Rfi : " Quel est le calendrier du retrait des forces libyennes en Centrafrique ? "

Ali Triki : " D’abord il faut que les troupes de Cemac arrive. Et ensuite, certainement on va se mettre d’accord avec eux sur un calendrier "

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II - Le ministre libyen des affaires africaines, Ali TRIKI, vient de confirmer le retrait du contingent libyen (Gonesse_Animation - 11 novembre 2002 - 20H00)

Dans un entretien accordé à la radio internationale française Rfi, en sa première édition de la soirée, Afrique-Soir, M. Ali TRIKI, le ministre libyen chargé des Affaires africaines, a confirmé le retrait du contingent libyen de Bangui. 
Le calendrier dépendra de celui du déploiement du contingent Cemac, a-t-il souligné, répondant à une question de la journaliste.
 
M. Ali TRIKI a insisté sur le fait que l'avis d'Ange-Félix Patassé n'engage pas la Libye.
 
KODRO rappelle que lors de l'entretien accordé à deux journalistes de Rfi et de l'Afp, samedi dernier, Ange-Félix Patassé avait soutenu que le contingent resterait en Centrafrique, tout comme les mercenaires du rebelle congolais Jean-Pierre Bemba.
 
En désavouant ainsi Ange-Félix Patassé, M. Ali TRIKI contribue a sémé davantage la confusion en Centrafrique où, à deux semaines des événements du 25 octobre 2002, la situation est très loin d'être maîtrisée à Bangui.

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Ange-Félix Patassé le retour_2 ? (Bangui_Lakouanga - 11 novembre 2002 - 18H55)

De sources proches de la Présidence centrafricaine, pour la seconde fois en moins de quatre jours, Ange-Félix Patassé ferait une déclaration publique au courant de cette soirée.
 
Aucune information précise n'a été cependant donnée sur la forme de cette déclaration publique.
 
KODRO rappelle que le samedi dernier alors qu'il devait "animer une conférence de presse", Ange-Félix Patassé a préféré accorder une interview à deux journalistes de l'Afp et de Rfi. 

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Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 12